mercredi 30 avril 2008

Grillot de Givry, l'alchimie spirituelle



NICHOLAS Valois l’alchimiste, a dit : " La Science des Philosophes est la connoissance de la puissance universelle des choses. "

Dans la nuit obscure de ton âme, tu as parfois aspiré, mon Disciple, à une Lumière incommensurable qui viendrait, en un jour lointain et indéfini, illuminer ta détresse.

Tu as rêvé, vision confuse, d’allégresses, d’harmonies surhumaines, d’omniscience, de puissance illimitée.

Tu as pressenti - après les ténèbres et la morne tristesse du chaos où, confusément, tu te débats - de la splendeur.

Et voici que la ligne d’horizon de ta vie s’empourpre, et te laisse entrevoir quelque chose de meilleur et de plus parfait.

La synthèse de l'alchimie que nous donne Grillot de Givry par cette citation de NICHOLAS Valois, est une indication infiniment précieuse sur ce que doit comporter notre patrimoine de Connaissances. Les Philosophes,ne sont pas ici, la désignation des philosophes intellectuels, mais bien des Philosophes spirituels qui se doivent de posséder une Science, et pas n'importe laquelle, mais celle qui a pour objet la Connaissance de la puissance universelle des choses ; Il aurait d'ailleurs pu être écrit : la Connaissance de la Puissance universelle qui est à l'origine de toutes choses. La Science des Philosophes est, à l'inverse de la science physique, celle qui englobe la physique et la métaphysique, la Foi et la Raison, le visible et l'invisible, le fini et l'infini, le mortel et l'immortel. Cette Science des Philosophes spirituels est donc bien la Science Hermétique par excellence, et pas autre chose.

Je rappelle encore une fois, tant la chose me paraît utile et importante, que lorsque Grillot de Givry s'adresse à son disciple, ce dernier n'est personne d'autre que le lecteur de ce texte sur le Grand Oeuvre. Donc, ce disciple pour être en mesure de recevoir la Lumière incommensurable venant d'un lointain indéfini, doit avoir eu avant, son âme (conscience) plongée dans l'obscurité (ignorance), et avoir atteint un niveau de détresse tel, qu'il provoque le désir, l'aspiration volontaire de sortir de cet état d'inconscience et d'ignorance afin de recouvrir la vue de la Lumière, qui n'est rien d'autre que la Connaissance des manifestations multiples de la Puissance Universelle.

Dans ces deux premières phrases de l'extrait qui sert d'étude au présent article, Grillot de Givry enseigne littéralement le processus alchimique auquel va devoir faire face son disciple. La Connaissance, comme j'ai souvent eu l'occasion de le dire tout au long de mes articles dans l'académie d'Hermès Trismégiste est la transformation concomitante de l'argile et du potier ; l'action de ce dernier sur la matière qu'il façonne induira une réaction de cette matière ainsi qu'une adaptation des gestes du modeleur, en réponse à cette réaction. Grillot de Givry, fort subtilement laisse clairement entendre que la Lumière incommensurable ne vient illuminer la détresse du disciple qu'à la condition que ce dernier se soit mis en état, par son aspiration et la manifestation de sa faculté volitive, de la recevoir. La Lumière (connaissance) est là, ici, maintenant et toujours. Les ténèbres (ignorance) aussi, à l'âme de se mouvoir dans l'une ou l'autre direction. Une sentence de Lao-Tseu dit:

Le Sage est le maître de celui qui ne l'est pas et ce dernier est la matière sur laquelle il agit.

La lecture, de cette sentence dans le sens Parlant, pourrait laisser entendre qu'il y a un sage d'un côté et un abruti de l'autre, mais dans le sens Cachant, le sage et celui qui ne l'est pas, sont en réalité une seule et même Conscience. Le sage n'est pas celui qui est totalement vertueux et sans ignorance, cette chimère n'existe nulle part dans l'univers, même les dieux ont leur côté démoniaque ; comme le dit l'adage célèbre : Démon est Deus inversus... Ceci rejoint parfaitement la citation que Grillot de Givry en exergue de ce sujet de l'art, concernant la Science des Philosophes. La Connaissance de la puissance universelle des choses, commence par la connaissance de celle qui anime la chose et est propre à notre ipséité. Là encore, nous pouvons noter le parallèle qu'il y a entre ce qui précède et le fameux truisme du Temple de Delphes :

Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'univers et les Dieux.

Prétendre aspirer à la Lumière incommensurable, sans être capable de commencer par activer sa petite lumière intérieure, est une voie de perdition assurée. D’autant que le Principe du libre arbitre implique que rien de ce qui provient de la Divine Providence ne soit imposé, mais que nous devons faire le choix volontaire d’en recevoir les Lumières par un constant effort d’élargissement de notre champ de Connaissances.

Tu as rêvé, vision confuse, d’allégresses, d’harmonies surhumaines, d’omniscience, de puissance illimitées.... Notons la subtile et cohérente définition que l'auteur fait du rêve comme étant une vision confuse. La vision du rêve, est celle des élucubrations d'un inconscient livré à lui-même et qui ne repose que sur une faible base de raison, de connaissance et une absence de volonté qui en dirigerait le cheminement. Il permet de percevoir, d'une façon très déformée et dénaturée, les harmonies surhumaines (supérieures à la nature humaine) sous forme de chimères grotesques et appauvries, ce qui réduit considérablement la perception intuitive de l'omniscience de puissances illimitées. La belle figure de l'ange, dans la vision du rêve, se transforme soit en caricature burlesque, soit en horrible gargouille.

Tu as pressenti - après les ténèbres et la morne tristesse du chaos où, confusément, tu te débats - de la splendeur.... Ici l'évolution est manifeste, du rêve à la vision déformante, nous passons à un état de prescience qui fait appel à l’une des plus importantes fonctions des sens spirituels supérieurs, je veux parler de l'Intuition qui s'exerce dans le cadre d'une méditation. À l'inverse du rêve, qui n'est que délire et hallucinations hors de la volonté et de la raison, l'intuition méditative est une fonction ayant deux polarités contraires que sont la Foi et la Raison ; la Conscience parvenant à l'analogie de ces contraires, activera cette faculté intuitive qui sera proportionnelle au niveau de Connaissance de cette Conscience dont la part la plus importante figurera dans le patrimoine karmique. Après avoir fait l'expérience douloureuse (morne et triste) du chaos de l'inconscient et de la confusion de l'ignorance qui ne permet pas de discernements subtils, la lutte (activation de la faculté volitive) que livrera l'âme-de-vie pour sortir de ce chaos ne lui permettra pas pour autant de percevoir directement une Lumière incommensurable, ce qui serait le plus sûr moyen de provoquer son aveuglement, mais elle ouvrira progressivement sa clairvoyance (troisième oeil) à la puissance universelle des choses, par le truchement de la prescience, ce sas d'acclimatation à la Splendeur à venir. La progression qu'indique Grillot de Givry, outre qu'elle est conforme à ce que Platon indique dans l'histoire de sa caverne, est d'une élégance indiscutable par sa simplicité et sa précision.

Et voici que la ligne d’horizon de ta vie s’empourpre, et te laisse entrevoir quelque chose de meilleur et de plus parfait.... Après avoir franchi les étapes précédentes, voilà à quoi doit s'attendre le disciple. Il découvre, avec les premiers halos de Lumières pressenties, que la vie a non seulement un sens, mais qu'il ne s'agit pas de n'importe quel sens, mais du seul et véritable sens qu'il convient de donner à sa vie. À ceux qui prétendent qu'il puisse y avoir une multitude de voies possibles, je n'hésite pas à leur affirmer qu'en vérité il n'y en a qu'une, comportant seulement deux directions : la première l'involution et la deuxième l'évolution. En dehors de ces deux directions de la même et unique voie qu'est l'épreuve de la Conscience, il n'y en a pas d'autre. Donc, après avoir emprunté la voie des ténèbres de l'ignorance et du chaos, le disciple qui s'attelle à la réalisation du Grand Oeuvre, n'a pas d'autre possibilité que de se tourner vers l'évolution, comme l'indique les Noces Chimiques de CHRISTIAN ROSENCREUTZ. Tout ceci est aussi parfaitement en conformité avec les Enseignements des Tables de la Loi du Sépher de Moïse, et de son Zodiaque sacré, qui veulent qu'après avoir atteint le nadir de l'involution, commence la lente remontée vers le zénith de l'évolution. Lorsqu'au fin fond de la plus profonde obscurité, on perçoit un minuscule rayon de lumière, sa manifestation permet de transmuter sur le champ le désespoir en espoir, la détresse en allégresse, et ce minuscule et lointain point de lumière laisse forcément entrevoir des perspectives enthousiasmantes qui viendront nourrir la faculté intuitive, la Foi et la Raison. Nous retrouvons dans l'épopée de la Pistis Sophia, texte des gnostiques, le pèlerinage de la Conscience entre les ténèbres de l'ignorance et la Lumière salvatrice et rédemptrice qui vient à l'aide de la Pistis Sophia lorsqu'elle se met à la solliciter. Notons au passage que Pistis Sophia signifie Foi Sagesse.

Parvenir à entrevoir quelque chose de meilleur et de plus parfait, va demander de la part du disciple, la pratique de la plus importante de toutes les vertus : l'Humilité. Sans cette vertu comment croire ou imaginer que l'être humain n'est pas le sommet de la création, comme le laissent entendre si témérairement ceux qui se targuent de savoir... Il faut une grande humilité pour accepter que dans notre complexion très ordinaire, l'être humain soit si proche de l'animal qu'il n'y a pas grand-chose pour le distinguer, si ce n'est sa capacité à s'élever spirituellement. Il faut une plus grande humilité pour regarder en face l'insignifiance que procurent ses sens organiques par un développement intellectuel raisonneur, en comparaison de la splendeur de l'Intelligence lumineuse et créatrice de l'universel. Il faut beaucoup d'humilité pour admettre que ce que nous prenons pour du savoir n'est qu'un tissu d'ignorances où la bêtise le dispute trop souvent à la vanité; où le paraître dérisoire et éphémère veut à tout prix dominer l'être essentiel et éternel. Il faut infiniment d'humilité pour accepter le fait que l'intelligence humaine, quel que soit son développement et son niveau ne servira à rien d'autre de vraiment grandiose qu'à être capable de recevoir l'Intelligence universelle. Il faudra encore une bonne dose d'humilité pour parvenir à cesser d'avoir la vanité de croire que l'être humain, qui n'est créateur de rien, a le plus minuscule pouvoir pour changer l'ordre souverain des choses.

L'âme-de-vie pour entrevoir, a besoin de grandir, et il n'y a pas de grandeur sans humilité, voilà qui ne va pas rendre la pratique de l'oeuvrant bien commode...



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lundi 28 avril 2008

Lettres du Maître Koot Hoomi Lal Singh



Le "vril" de la "Race future" fut la propriété commune de races aujourd’hui disparues. Et, comme l’existence même de nos ancêtres gigantesques est maintenant mise en question - quoique nous ayons dans les Himavats, sur le territoire même vous appartenant, une caverne pleine de squelettes de ces géants - et de même que leurs énormes ossatures, quand elles sont découvertes, sont invariablement envisagées comme des caprices isolés de la Nature, ainsi le vril ou Akas -, comme nous l’appelons - est considéré comme une impossibilité, un mythe. Or, sans une complète connaissance de l’Akas, de ses combinaisons et de ses propriétés, comment la Science peut-elle espérer expliquer de tels phénomènes ?

Dans cet extrait, le Maître Koot Hoomi aborde un des aspects les plus sacrés de la Science Hermétique, celui des puissantes énergies occultes, celles de la Haute Magie. Les quelques rares détenteurs de ces ultimes secrets qui se transmettent depuis la nuit des temps, savent ce qu'il en coûte de mésuser de ces Puissances. Les légendes de toutes les grandes traditions, qui ne sont que des récits hermétiques qu'il convient de savoir décrypter pour en comprendre le sens Cachant, parlent de ces civilisations ayant atteint un très haut niveau de développement, et ne sachant pas maîtriser les travers involutifs de la nature des êtres qui s'en réclamaient, ont sombré en déclenchant des cataclysmes si puissants qu'ils ont affecté l'équilibre de la terre elle-même. L'énergie mystérieuse qu'évoque bien discrètement le Maître Koot Hoomi, et dont il est si difficile de s'en faire une idée, tant elle dépasse en puissance, tout ce que nous connaissons même à l'ère atomique, est connue en Occident sous le vocable de Vril ; il n'est pas question ici de dévoiler ce qui doit être préservé de la profanation des scientifiques sans conscience, des chimistes bâtards, et des cupides, avides de pouvoirs égoïstes et vaniteux. Si, comme le dit si bien Grillot de Givry, la noblesse de l'oeuvre requiert la noblesse de l'oeuvrant, la révélation des puissants secrets de la Nature ne peut se faire qu'auprès de Consciences ayant atteint le plus haut degré de développement possible, et par voie de conséquence le plus haut niveau de responsabilité. Notre civilisation matérialiste, dont le passé, comme le présent, ne plaident pas en faveur d'un sens aigu des responsabilités tant collectives qu'individuelles, ne mérite certainement pas d'accéder à ces Connaissances conférant à ceux qui y parviennent, un niveau de puissance considérable. Pour vous donner une vague idée de ce que signifie ce Vril ou Akas pour les Orientaux, je vous propose ce court extrait de la Doctrine Secrète d'H.P. Blavatsky, Doctrine Secrète qui mérite d'être non pas lue et relue, mais profondément étudiée tant elle renferme de révélations subtiles et hermétiques ;

...Il est bon d’insister ici sur la réponse à une question qui s’est souvent posée dans l’esprit des étudiants, en face de déclarations de cette nature. On comprend bien, disent-ils, la nécessité de cacher à la foule des secrets comme celui du Vril, cette force dévastatrice découverte par J.W. Keely, de Philadelphie, mais on ne voit pas le danger qu’il y a à révéler une doctrine purement philosophique, comme, par exemple, l’évolution des Chaînes Planétaires.

...On nous dit que Keely définit l’électricité comme étant "une forme particulière de vibration atomique". En cela il a parfaitement raison, mais c’est là l’Electricité sur le plan terrestre et par des corrélations terrestres. Il estime :

Les vibrations moléculaires à 100.000.000 par seconde
Les vibrations inter-moléculaires à 300.000.000 par seconde
Les vibrations atomiques à 900.000.000 par seconde
Les vibrations inter-atomiques à 2.700.000.000 par seconde
Les vibrations éthériques à 8.100.000.000 par seconde
Les vibrations inter-éthériques à 24.300.000.000 par seconde

Cela prouve notre affirmation. Il n’y a pas de vibrations qui puissent être comptées ou même dont la vitesse puisse être estimée approximativement, au-delà "du royaume du Quatrième Fils de Fohat", pour nous servir d’une expression Occulte, ou au-delà du mouvement qui correspond à la formation de la matière rayonnante du Prof. Crookes appelée, à la légère, il y a quelques années, le "quatrième état de la matière" sur ce plan qui est le nôtre.

Si l’on demande pourquoi il ne fut pas permis à Keely de franchir une certaine limite, la réponse est facile ; c’est parce que ce qu’il a inconsciemment découvert est la terrible Force sidérale que connaissaient les Atlantéens qui l’appelaient MASH-MAK et à laquelle les Rishis Aryens donnent, dans leur Astra-Vidyâ, un nom que nous n’aimerions pas divulguer. C’est le Vril de la Coming Race de Bulwer Lytton et des Races futures de notre humanité. Le mot Vril peut être une fiction, la Force elle-même est un fait dont, en Inde, on doute aussi peu que l’on doute de l’existence des Rishis, attendu qu’il en est fait mention dans tous les ouvrages secrets.

C’est cette Force vibratoire qui, dirigée contre une armée du haut d’un Agni-ratha, (Littéralement, un "véhicule de feu", sorte de machine volante dont il est question dans les ouvrages de magie de l’Inde et dans les poèmes, épiques. Agni = Feu, ratha = chariot.) fixé à un vaisseau volant, à un ballon, peut, d’après les instructions qui se trouvent dans l’Astra-Vidyâ, réduire en cendres 100.000 hommes et éléphants aussi facilement qu’elle le ferait d’un rat mort. C’est allégoriquement exprimé dans le Vishnou Pourâna, le Râmâyana et d’autres ouvrages, par la fable qui parle du sage Kapila dont "le regard transforma les 60.000 fils du roi Sagara en un monceau de "cendres", fable qui est expliquée dans les Ouvrages ésotériques et à laquelle on fait allusion sous le nom de Kapilâksha – l’œil de Kapila. Et c’est cette Force Satanique que l’on permettrait à notre génération d’ajouter à son stock de joujoux pour Anarchistes, tels que la mélinite, la dynamite à retardement, les oranges explosives, les "corbeilles de fleurs" et autres innocents jouets ? Est-ce cet agent destructif qui, placé entre les mains d’un moderne Attila, d’un Anarchiste avide de sang, ramènerait en quelques jours l’Europe à son état chaotique original, sans laisser un seul homme vivant pour raconter le drame – est-ce cette Force, dis-je, qui doit devenir la propriété de tous les hommes indistinctement ?

Bien évidemment, pour les esprits pétris de culture "moderne", et de savoir académique, l'évocation qui est subtilement faite par la grande Blavatsky, sera à considérer comme des élucubrations plus ou moins délirantes. Pourtant, la Science Hermétique, que ce soit dans sa version orientale ou occidentale, annonce depuis toujours l'existence de puissances considérables, et d'énergies colossales que la connaissance scientifique matérialiste ne fait que redécouvrir partiellement seulement depuis très peu d'années au regard de l'histoire de l'humanité. L'étrangeté de certains textes occultes, lorsqu'ils sont rapprochés des découvertes récentes, révèlent, comme le disait fort bien l'Ecclésiaste, que manifestement il n'y aurait rien de nouveau sous le Soleil... Pour illustrer mon présent propos je prendrai l'exemple du peuple Dogon, tribu africaine du Mali, dont les archives cosmologiques anciennes de plusieurs siècles, indiquent qu'ils connaissaient l'existence de certaines étoiles dont Sirius, bien avant qu'elle soit détectée par nos télescopes modernes, et notamment Sirius B qui n'est pas visible à l'oeil nu, et qui figure comme la clé de voûte de la cosmologie des Dogons. Ces mêmes Dogons font état dans la cosmologie d'une étoile Sirius C que nous n'avons pas encore découverte.

Autre exemple, comme le révèle Zecharia Sitchin dans son livre : La douzième planète, les Sumériens, il y a 6000 ans environ, ont transcrit sur tablettes d'argile des récits extraordinaires : ils contiennent la création du système solaire avec la survenue d'une planète lointaine qui aurait modelé sa configuration actuelle. Mythologie ? Voire. Nos modernes sondes d'exploration envoyées vers les planètes extérieures (Jupiter, Neptune, Uranus, Pluton) confirment les descriptions des Sumériens. Mieux : les astronomes sont convaincus désormais de l'existence d'une planète supplémentaire au-delà de Pluton. Un astronome français établit même en 2003 son orbite plausible, selon une période de plusieurs milliers d'années. Exactement ce que révèlent les épopées. Le journaliste scientifique Zecharia Sitchin, qui a mis en évidence la véracité des récits sumériens, va jusqu'au bout de leurs révélations : l'annonce ultime des tablettes, est que cette planète porte une civilisation très avancée. Dont il est écrit qu'elle est à l'origine de l'humanité sur Terre.

Le Maître Koot Hoomi nous indique dans l'extrait cité en exergue que : dans les Himavats (lHimalaya), sur le territoire même vous appartenant, une caverne pleine de squelettes de ces géants - et de même que leurs énormes ossatures, quand elles sont découvertes, sont invariablement envisagées comme des caprices isolés de la Nature. Ceci n'est pas étonnant, la science matérialiste, qui pratique un dogmatisme extrêmement rigoureux et intolérant, nous a habitués à ce genre de rejet de découvertes dérangeantes. Le syndrome du plus lourd que l'air ne pouvant pas voler est inscrit dans ses gènes, et se manifeste régulièrement sous des aspects multiples. Bien que tous les grands textes ésotériques et mystiques dans toutes les civilisations fassent référence à la race des géants qui auraient un temps règnés sur la terre, comme nous pouvons le retrouver dans le livre d'Enoch ou même la Bible, ce que nous indique H.P. Blavatsky dans la Doctrine Secrète, confirme l'affirmation de Koot Hoomi qui faisait partie de ses instructeurs.

LES GÉANTS SONT-ILS UNE FICTION ?

Ici encore nous entrons en conflit avec la Science, qui nie que l’homme ait jamais été beaucoup plus grand que la moyenne des hommes grands et forts que l’on rencontre occasionnellement aujourd’hui. Le docteur Henry Gregor dénonce les traditions qui parlent de Géants, comme reposant sur des faits mal digérés et on cite des jugements erronés comme constituant des preuves allant à l’encontre de ces traditions. Ainsi, en 1613, en France, dans une localité du bas Dauphiné, connue de temps immémorial sous le nom de "Champs des Géants", à quatre milles de Saint-Romans, on découvrit d’énormes ossements profondément enfouis dans le sol sablonneux.

... N’oublions pas non plus que jusqu’en 1847, époque à laquelle Boucher de Perthes obligea la Science à s’en occuper, on ne savait presque rien au sujet de l’homme fossile, dont l’Archéologie se plaisait à ignorer l’existence. Seule la Bible avait parlé aux sages de l’Occident des géants qui "vivaient sur la Terre à cette époque" et le Zodiaque était l’unique témoin appelé à corroborer cette assertion, dans la personne d’Orion ou d’Atlas, dont les puissantes épaules soutenaient, disait-on le monde.

Pourtant les géants eux-mêmes ne sont pas restés sans témoins de leur existence et il est bon d’étudier la question sous ses deux faces. Les trois Sciences – Géologie, Sidérale et Scripturale ; cette dernière dans son caractère universel – peuvent nous fournir les preuves requises. Commençons par la Géologie : elle a déjà reconnu que plus les squelettes découverts sont anciens, plus ils sont grands et plus leur structure est puissante. Cela constitue déjà un commencement de preuve. Frédéric de Rougemont qui, tout en croyant par trop pieusement à la Bible et à l’Arche de Noé, n’en est pas moins un savant témoin, écrit :

Tous les ossements découverts dans le département du Gard, en Autriche, à Liège, etc., ces crânes qui tous rappellent celui du type nègre... et qui pourraient, en raison de leur type, être pris pour des crânes d’animaux ont tous appartenu à des hommes de haute stature. La même chose est répétée par Lartet, une autorité qui attribue une "haute stature" à ceux qui furent submergés dans le Déluge – il n’est pas nécessaire que ce soit celui de Noé – et une stature inférieure à ceux qui vécurent après.

En ce qui concerne les preuves fournies par les auteurs anciens, nous n’avons pas à nous inquiéter de ce que dit Tertullien, qui assure qu’à son époque on voyait un certain nombre de Géants à Carthage – car avant d’accepter son témoignage, il faudrait établir, au moins, sa propre identité, sinon la réalité de son existence. Nous pouvons toutefois nous reporter aux journaux de 1858 qui mentionnent la découverte, cette année là, de "sarcophages de géants" dans cette même ville. En ce qui concerne les auteurs Païens, nous avons le témoignage de Philostrate qui parle d’un squelette géant long de vingt-deux coudées, ainsi que d’un second long de douze coudées, vus par lui sur le promontoire de Sigée. Ce squelette peut n’avoir pas été, comme le pensait Protésilas, celui du géant tué par Apollon au siège de Troie, mais c’était bien celui d’un géant, tout comme l’était cet autre squelette découvert à Lemnos par Messécrates de Stira – et "horrible à voir", suivant Philostrate.

Concernant ces fameux géants, nous retrouvons dans la Doctrine Secrète de nombreux passages qui évoquent l'existence de ces races antérieures caractérisées par une taille considérablement plus grande que celle des individus qui s'incarnent maintenant. Accessoirement, nous noterons que ce que les Talibans ont détruits est bien plus qu'un symbole religieux, c'est aussi un des prestigieux héritages culturels qu'ont légués nos illustres prédécesseurs à l'attention des générations futures :

Les restes de l’Ile de Pâques, par exemple, constituent les plus étonnants et les plus éloquents monuments commémoratifs des géants primordiaux. Ils sont aussi grandioses que mystérieux et il suffit d’examiner les têtes des statues colossales, qui sont restées intactes, pour reconnaître au premier coup d’œoeil les traits et l’aspect qui sont attribués aux géants de la Quatrième Race. Elles semblent coulées dans le même moule, bien que les traits diffèrent –elles donnent l’impression d’un type clairement sensuel, tel que celui qui est attribué aux Atlantéens (les Daityas et les "Atalantiens") dans les ouvrages ésotériques des hindous. Comparez ces statues avec les figures de certaines autres statues colossales de l’Asie Centrale – celles qui sont voisines de Bamian, par exemple – qui sont, nous dit la tradition, les statues-portraits de Bouddhas appartenant à des Manvantaras précédents ; de ces Bouddhas et de ces héros dont les ouvrages bouddhistes et hindous parlent comme d’hommes d’une taille fabuleuse, qui étaient les bons et saints frères de leurs méchants frères utérins en général, exactement comme Râvana, le roi géant de Lankâ, était le frère de Koumbhakarna : ils étaient tous des descendants des Dieux par les Richis et, par suite, comme "Titan et son énorme progéniture", ils étaient tous "les premiers nés du Ciel". Ces "Bouddhas", bien que leur aspect soit souvent gâté par la représentation symbolique de longues oreilles pendantes, laissent voir dans l’expression de leurs visages une différence suggestive, que l’on remarque au premier coup d’œil et qui les distingue des statues de l’Ile de Pâques. Ils peuvent appartenir à la même Race – mais les premiers sont des "Fils des Dieux" et les seconds des descendants de puissants sorciers.

...Bamian est une misérable petite ville, à moitié en ruines, située dans l’Asie Centrale, qui faisait partie jadis de l’ancienne cité de Djouldjoul, pillée et démolie jusqu’à la dernière pierre par Gengis Khan au XIIIe siècle. Toute la vallée est bordée de roches colossales qui sont remplies de cavernes et de grottes, en partie naturelles et en partie artificielles et qui servirent jadis de demeures aux moines bouddhistes. Devant quelques-unes de ces cavernes on a découvert ou plutôt redécouvert dans notre siècle, car le fameux explorateur chinois Hioeun-Tshang raconte qu’il les a vues lorsqu’il visita Bamian au VIIe siècle, on a découvert, dis-je, cinq énormes statues - que l’on suppose représenter Buddha. La plus grande mesure 173 pieds de haut, soit 70 pieds de plus que la statue de la liberté. La seconde de ces statues ne mesure que 120 pieds; la troisième statue n’a que 60 pieds; les deux autres sont encore plus petites et la dernière d’entre elles ne dépasse que de peu la hauteur des hommes de grande taille de notre Race. Les moines Bouddhistes couvrirent de plâtre les statues primitives et les remodelèrent en effigie de Buddha, probablement au premier siècle de notre ère. Mais originairement elles furent l’oeuvre des Initiés de la Quatrième Race qui, après la submersion de l’Atlantide, cherchèrent un refuge dans les montages de l’Asie Centrale. Elles sont un document impérissable de l’enseignement ésotérique sur l’évolution graduelle des Races. La plus grande est destinée à représenter la Première Race de l’humanité, dont le corps éthéré était ainsi commémoré en pierre dure et impérissable, pour l’instruction des générations futures, car sans cela son souvenir n’aurait jamais survécu au déluge atlantéen. La seconde - celle de 120 pieds de haut - représente les Nés-de-la-Sueur et la troisième - celle de 60 pieds de haut - immortalise la race qui tomba et inaugura de la sorte la première race physique, et dont les derniers descendants sont représentés par les statues découvertes dans l’île de Pâques. La taille de ces derniers descendants n’était que de 20 à 25 pieds à l’époque où la Lémurie fut submergée, après avoir été presque détruite par le feu des volcans. La Quatrième Race était plus petite encore, bien que gigantesque si on la compare à notre Cinquième Race, et la série prend fin avec cette dernière

Notons pour conclure cet article, que l'extrait de ce sujet commence par une curieuse indication : Le "vril" de la "Race future" fut la propriété commune de races aujourd’hui disparues. Ces races antérieures se sont donc bien appropriées cette Puissance source d'énergie, comment y sont-ils parvenus, et comment y parviendra la race future?... J'ai bien ma petite idée sur la question, mais il convient de ne lever qu'un voile à la fois...




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vendredi 25 avril 2008

Travaux Pratiques 3.


Petit sentier de probation.


La Connaissance est le savoir éprouvé. Au fil des articles de l’académie d’Hermès Trismégiste je m’efforce d’ouvrir les livres de la Science Hermétique et de son langage analogique qui est celui qui fait le plus appel aux facultés supérieures. Par mes petits commentaires, j’espère vous donner quelques outils qui en facilitent la pratique et la compréhension. Le meilleur moyen de mesurer vos progrès est encore de mettre vos acquis à l’épreuve par une pratique régulière. Dans ce dessein je vous propose une série de petits travaux pratiques basés sur l’un des textes de la grande tradition hermétique occidentale, le plus connu du plus grand nombre, et pourtant le plus mal compris, je veux parler de la Divine Comédie de Dante Alighieri, traduction de Rivarol.


Je soumets chaque extrait à votre méditation et à votre capacité à en pénétrer les Sens Parlant, Signifiant et Cachant. Libre à vous de nous faire partager par vos commentaires, l’interprétation que vous en faites. Ceux qui feront l’effort de ce partage, seront nécessairement sur le sentier de probation, celui qui consiste à soumettre courageusement ses connaissances à l’épreuve. Ils s’apercevront aussi rapidement qu’en acceptant cet exercice régulier, ils progresseront dans la maîtrise du langage analogique, s’ouvrant par la même de nouvelles perspectives spirituelles.


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L’enfer de Dante : Chant I. Suite 3.

Et comme à bout de souffle on arrive parfois
à s'échapper des flots et, retrouvant la terre,
on jette un long regard sur l'onde et ses dangers,

telle mon âme alors, encor tout éperdue,
se retourna pour voir le sinistre passage
où nul homme n'a pu se maintenir vivant.

Puis, ayant reposé quelque peu mon corps las,
je partis, en longeant cette côte déserte
et en gardant toujours mon pied ferme plus bas.



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mercredi 23 avril 2008

Le livre de la Voie et de la Vertu.



Livre du Tao King I, Lao Tseu - Six

L’esprit de l’Obscurité est immémorial, éternel.
C’est le principe féminin des origines.
Les racines du ciel et de la terre s’élancent de sa porte mystérieuse.
Toujours renouvelé, il se répand dans l’univers.
Indéfiniment.
Il ne s’épuise jamais.

La simplicité et la profondeur des sentences de Lao-Tseu démontrent, s'il en était encore besoin, la réelle inspiration divine qui a été la sienne. Après avoir abordé l'Absolu qu'il appelle le Tao, (précédente étude sur ce sujet), il nous révèle dans le sixième paragraphe de son enseignement, ce que contient le vide du Tao. Ce vide n'étant pas le néant, est une abstraction que nous ne pouvons désigner que sous la dénomination de l'incréé. Cet incréé, En Sof pour les Kabbalistes, n'est pas une manifestation, il est toutes les manifestations en contingence d'être, plus ce qui les contient ; ce vide inépuisable et infini n'est pas la matière, mais l'essence des principes permettant à cette matière d'exister. Le seul concept qui soit compatible avec ce vide contenant Tout, c'est ce que Pythagore estimait comme la base de l'Harmonie, je veux parler des Nombres sacrés. Ceci nous renvoie au précédent article sur la Vibration, et les pensées qui leur servent de véhicule. Le Tao ce vide inépuisable, est ce qui contient les immuables pensées du Divin Créateur. Là encore, ce traité de la Science Hermétique qu'est la Kybalion, a fort bien appréhendé cette nécessité du vide (absence de manifestation matérielle) par se concept d'univers Mental dans lequel se trouve chaque pensée dont l'absence de forme manifestée les ramène en état de contingence d'être, comme l’indiquent si judicieusement les Tables de la Loi du Sépher de Moïse. Dans cet univers Mental du vide, chaque pensée est une âme, mais c'est aussi un Nombre plus ou moins complexe.

De cet univers Mental, dont le Nombre zéro est l'état de vide et d'infini, se distinguera le Nombre Un, la Lumière Pouvoir créateur, et le Nombre Deux l'esprit de l'Obscurité immémorial et éternel. Nous pouvons là encore rapprocher ce que nous dit Lao-Tseu de ce que nous dit Hermès dans le Corpus Hermeticum verset 9 :

Peu de temps après, dans une partie de cette lumière, des ténèbres effrayantes et lugubres descendirent et tournoyèrent en spirales sinueuses semblables à un serpent, me sembla-t-il. Puis ces ténèbres se transformèrent en une nature humide et indiciblement trouble, d'où s’éleva une fumée comme un feu, tandis qu’elle faisait entendre un bruit pareil à un gémissement indescriptible.

Je renvoie aux commentaires dont je faisais suivre cet extrait lorsque je l'ai traité dans l'article de l'académie d'Hermès Trismégiste. Dans une même vision transcendée de ce principe abstrait, nous retrouvons une similitude dans un passage du Rig Véda si évocateur par la puissante vibration de son sens Cachant :

Il n’existait rien : ni le ciel clair,
Ni la large voûte des cieux étendue au-dessus de nos
têtes.
Qu’est-ce qui couvrait tout ? Qu’est-ce qui abritait ?
Qu’est-ce qui cachait ?
Etait-ce l’abîme sans fond des eaux ?
Il n’y avait pas de mort – cependant rien n’était
immortel ;
Il n’y avait rien qui divisât le jour de la nuit ;
L’Un seul respirait sans souffle, de lui-même :
Depuis, il n’y a eu rien que Lui.
Les ténèbres régnaient, et tout, au commencement, était
voilé
Dans une obscurité profonde – océan sans lumière.
Le germe qui sommeillait encore dans l’enveloppe
S’entrouvrit sous l’influence de la chaleur ardente, en
forme de Nature Une.…..
Qui connaît le secret ? Qui l’a proclamé ici ?
D’où, d’où vint cette création multiple ?
Les Dieux eux-mêmes vinrent plus tard à l’existence.
Qui sait d’où vint cette création immense ?
Qui connaît cela, d’où vint cette grande création,
Si Sa Volonté créa ou s’abstint ?
Le plus haut voyant qui est au sommet des cieux
Le sait sans doute – ou peut-être ne le sait-il pas, lui non
plus..."
"Abîmant ton regard dans l’éternité
Avant que les fondations du monde fussent établies.…..
Tu existais. Et lorsque la flamme souterraine
Rompra sa prison et détruira la charpente du monde,
Tu seras encore, comme tu étais autrefois
Tu ne connaîtras aucun changement quand le temps ne
sera plus.
O pensée sans fin, divine ETERNITE !

C’est le principe féminin des origines... Si nous devons considérer que le Nombre Un, ne se multiplie pas, mais se divise, alors le Nombre Deux sera sa partie féminine (la Papesse dans les mystérieuses lames du livre de Thoth), celle qui sera la polarité opposée du Feu, la polarité mâle et fécondante. le Feu et l'Eau, les Lumières et les Ténèbres, le Féminin et le Masculin, ne sont que des polarisations du Nombre Un, et comme le disait Saint-Jean dans son Evangile :

1.5 La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue.

L'ensemble des manifestations de la Création sera polarisé suivant d'abord cet aspect Mâle et Femelle, Yin et Yang, chaud ou froid. Le Nombre Deux est féminin par rapport au Nombre Un, mais il devient masculin par rapport au Nombre 3 ; chaque Nombre possédant ces deux aspects (sexes) qu'il manifestera selon qu'il reçoit de celui qui le précède, ou selon qu'il donne à celui qui lui succède. Les deux serpents de notre Caducée d'Hermès restent étroitement et indissociablement entrecroisés, comme le précisent si justement les enseignements des Tables de la Loi du Sépher de Moïse, Adam dans sa forme glorieuse est androgyne.

Les racines du ciel et de la terre s’élancent de sa porte mystérieuse... Rien de ce qui se manifeste dans la sphère temporelle ne pourrait exister sans avoir pour origine cette Vierge originelle qui féconde en son sein chaque germe de la Pensée Divine préexistante, et à l'image du père et de la mère terrestre, toutes les analogies du contraire que permet le croisement du Feu et de l'Eau, de la Lumière et des Ténèbres, du Masculin et du Féminin, du Chaud et du Froid. La dualité originelle marque de son empreinte héréditaire l'ensemble de ses progénitures.

Toujours renouvelé, il se répand dans l’univers... La Matrice de la Vierge originelle féconde les luxuriantes arborescences de la Lumière des Pensées du Divin Créateur qui se répandent dans l'univers. Ceci est un Principe, et selon l'axiome de la Table d'Emeraude : ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et ce qui est bas est comme ce qui est en haut ; pour réaliser les miracles d’une seule chose. Ce principe est intemporel et nous le retrouverons sur tous les plans de la création où se manifestera une chose autant-que-possible, et chaque fois que par déclinaison, les principes masculin et féminin devront s'unir pour que cette chose se manifeste. Il convient d'entendre ici le masculin et le féminin selon le langage analogique, ceci se traduira par des polarités positives et négatives autant que par la manifestation sexuée d'un végétal ou d'un animal, qui n'en sont que les formes manifestées. Sur les plans cosmiques nous devons nous attendre à retrouver cette polarisation sexuelle, ce que la mythologie grecque a abusivement anthropomorphisée au point de dénaturer l'ontologie spirituelle qu'elle avait reçue de civilisations hautement plus développées que la sienne, et a conduit la civilisation Grecque à un éphémère éclat historique sans lendemain.

Indéfiniment... Avec très peu de mots, mais toujours une pensée infiniment juste en Vertus, Lao-Tseu nous délivre des vérités dont l'intemporalité est comparable aux rares et précieux enseignements des plus grandes traditions mystiques et ésotériques. Par cet adverbe, le maître se place résolument au centre du cercle des manifestations, celui de l'Eternel Moment Présent qui seul se situe hors du temps. Indéfiniment, c'est l'absence de temps, ou le temps infini, c'est aussi l'immuable Vérité Absolue. Ce point fixe sur lequel tout mouvement prendra appuis.

Il ne s’épuise jamais... Les cycles qui se manifesteront à partir de ce principe féminin des origines, verront le début et la fin de toutes créations et créatures qui adviendront dans ces cercles, mais les cycles de manifestations eux ne s'épuiseront jamais. Lavoisier avait perçu ce principe éternellement cyclique par sa célèbre formule : rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. Ou encore ce verset de l'Ecclésiaste :

1.9
Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil.

La simplicité des sentences du Tao King est l'expression de la plus grande sophistication qui soit, comme tous les textes profondément hermétiques, le Tao King ne délivre ses secrets que par le sens Cachant, celui de la lecture la plus ésotérique et mystique qu'il soit possible d'en faire ; pour les lectures Parlantes et Signifiantes, même s'il est possible d'en extraire un enseignement relativement primaire, il n'est rien, comparé à ce que renferme son langage hermétique, dont la puissante densité vibratoire produit une résonance avec celle des dieux. Ce qui confirme que le langage analogique est bien celui des divinités supérieures.




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lundi 21 avril 2008

Pause poétique.

Carte de la Cour
(Lettre IV)

Pierre LE MOYNE (1602-1671)
(Recueil : Lettres morales et poétiques)


[...] L'Artifice à l'entrée avecque l'Imposture
Loge dans un château d'étrange architecture.
Là, de la cime au fondement,
Tout porte à faux, tout se dément.
En vain la face en est éclatante et pompeuse,
Son éclat éblouit, et sa pompe est trompeuse.
Partout le feint s'y voit, pour le vrai supposé ;
Pierres, marbres, métaux, tout est là déguisé ;
Et tout ce qui se fait ailleurs par la nature
Est là l'effet de la peinture.

Les hôtes de ce logement,
Raffinés en déguisement,
Autant de fois y changent de visage
Qu'ils y changent de personnage ;
Et les grands comme les petits,
Toujours masqués et toujours travestis,
Dans le plus sérieux des hautes affaires,
Comédiens jurés, perpétuels faussaires,
Depuis le front jusques au coeur
Ne sont que plâtre et que couleur.

Ainsi publiquement on y fait marchandise
De masques plus menteurs qu'il n'en vient de Venise ;
On y tient de pleins cabinets
De fausse bienveillance et de plus faux bienfaits ;
Et comme tout s'y dit, tout s'y voit en figure,
La voix même a là sa teinture ;
Et jusques au moindre regard
Rien ne s'y fait qu'avecque fard.

Les professeurs en alchimie
Tiennent là leur académie ;
La nation des bateleurs,
La communauté des mouleurs,
Les vendeurs de pommade et les faiseurs de plâtre,
Les tailleurs d'habits de théâtre
Et tous les corps des charlatans
Habitèrent là tout le temps.

Pour vous faire fuir ce lieu de tromperie,
Il vous suffira, Télerie,
D'apprendre que la bonne foi
Du véritable honneur fait le plus pur aloi ;
Que le plus doux concert, la plus juste harmonie
Est celle de la langue avec l'esprit unie ;
Que de la souveraine et divine beauté,
Le premier trait nous vient avec la vérité ;
Que le mensonge est une tache
Que nulle pommade ne cache ;
Et que la piperie est de l'art des valets
Et des joueurs de gobelets.

La folle Vanité, d'enflure toujours pleine,
Toujours vide de sens, loge après dans la plaine.
Le vent règne en toute saison
Haut et bas dans cette maison.
Mille girouettes dorées,
A tourner toujours préparées,
D'un bruit aigre et confus qui suit leur mouvement
Font retentir le bâtiment.
Il ne s'y voit ni base, ni colonne
Qui ne soit creuse et ne résonne.
Tous les marbres, pour peu qu'on y porte la main,
Se font ouir comme ailleurs fait l'airain.
Il n'est pas jusqu'aux troncs, il n'est pas jusqu'aux roches
Qui n'y soient ou tambours, ou cloches ;
Le plus bas souffle y devient haute voix ;
L'herbe est langue aux jardins, la feuille l'est aux bois ;
Et les salons, les chambres, les portiques,
En paroles, non moins qu'en couleurs, magnifiques,
Par l'importun babil de leurs divers échos
En chassent bien loin le repos.

Tandis que tant de bruits les têtes étourdissent,
De fumées à longs traits les cerveaux se remplissent ;
Elles se font avecque de l'encens
Tantôt plus fort, tantôt plus doux aux sens ;
On ne voit là que cassolettes
Pleines d'esprits d'oeillets, d'extraits de violettes ;
On n'y voit que sachets farcis
De gomme d'Arabie et de poudres de prix ;
Matières à nourrir les fumeuses migraines
Des têtes vuides et malsaines.

Il s'y voit des jardins qui semblent des tableaux
Tant le vert en est gai, tant les fruits en sont beaux ;
Mais tout ce fruit, toute cette verdure
N'est que tromperie et enflure ;
La montre du vert décevant
Se change sous le premier vent,
Et le fruit imposteur, aussitôt qu'on y touche,
Devient cendre en la main, et soufre dans la bouche.
[...]

Vous êtes appelée à cette éternité
Où chaque âme a sa cour, comme sa royauté,
Où les moindres lueurs, dont les saints se couronnent,
Effacent le soleil, et les astres étonnent.
Tournez donc là vos soins, portez là votre coeur,
Ne perdez pas pour l'ombre d'une fleur,
Pour l'imposture d'un atome,
La jouissance d'un royaume.

Surtout, pour vous garder sans attache à la Cour,
Ayez toujours les yeux sur votre dernier jour ;
Souvenez-vous que dans ce court espace
Où l'image du monde passe,
L'herbe qu'une heure fait fleurir,
Une autre heure la fait mourir.
Le nuage doré qu'un vent propice élève,
Un autre vent l'obscurcit et le crève ;
Et le vaisseau contre un roc échoué,
Après avoir sur les vagues joué,
Devient lui-même de l'orage
Le jouet après son naufrage.
[...]

Ainsi par la raison et la foi gouvernée,
Et dans les droits sentiers de la vertu menée,
Suivant toujours le plan que je viens de tracer,
Vous pourrez sans péril et sûrement passer
De l'ombre et des couleurs d'une Cour temporelle
Aux solides grandeurs d'une Cour éternelle.



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jeudi 17 avril 2008

Traité de la philosophie hermétique

Le KYBALION.


Le Principe de Vibration.

Dès l'apparition de deux polarités contraires, le mouvement se met en marche. La circulation de l'énergie qui engendre le mouvement, crée une somme de vibrations ; l'énergie elle-même est de nature vibratoire, et la déclinaison de cette nature vibratoire se manifeste par la variété des vibrations que produisent ses manifestations. À l'origine de tout, il y a la vibration de la Lumière originelle. Cette vibration qui englobe le Tout est d'une intensité infinie, et donc incompréhensible et inaccessible à ce qui vibre de façon limitée quelle que soit l'intensité de cette vibration. C'est cette vibration originelle qui constitue le Logos Divin. Nous retrouvons cette Vibration des origines dès le début des superbes Stances de Dzyan :

STANCE II

Le Secret du Feu gît caché dans la seconde lettre du Mot Sacré.
Le mystère de la vie est scellé dans le coeur.

Quand le point inférieur vibre, quand le triangle sacré brille, quand le

point, le centre médian, et le sommet entrent en contact et que

le Feu circule, quand le sommet triple lui aussi est embrasé,

alors les deux triangles – le plus grand et le plus petit – se

fondent en une seule flamme, qui consume le tout.


STANCE II

"AUM", dit le Tout-Puissant, et Il fit retentir le Mot. Les
ondes septuples de la matière se résorbèrent, et diverses
formes apparurent. Chacune prit sa place dans la sphère
prescrite. Elles attendirent le flot sacré qui devait les pénétrer et les remplir.

Le Principe de Vibration est le dénominateur commun à tout ce qui se manifeste dans la sphère temporelle que ce soit sur le plan Macrocosmique avec les Logos de chaque Recteur de la Création, ou sur le plan Microcosmique le plus bas et les verbiages creux des sans cervelle. La lumière est vibration, le son, la chaleur, le magnétisme, l'électricité, la couleur, les atomes, les minéraux, les végétaux, les animaux, les planètes, les astres, les constellations et les galaxies. Chaque élément de la création a sa propre signature vibratoire, ou plus précisément sa propre signature de densité vibratoire. Le Kybalion propose la petite expérience suivante :

"Supposons donc que l’objet tourne lentement. Il est possible de le distinguer facilement, mais aucun son musical résultant de sa rotation ne vient frapper notre oreille. Augmentons progressivement la vitesse. En quelques instants, sa rotation devient si rapide qu’un bruit léger, une note basse peut être entendue. Puis, au fur et à mesure que l’objet tourne plus rapidement, la note s’élève dans l’échelle musicale. En augmentant encore la rapidité du mouvement, on peut distinguer la note immédiatement supérieure. Ainsi, les unes après les autres, toutes les notes de la gamme apparaissent de plus en plus aiguës au fur et à mesure que la rapidité du mouvement s’accroît. Finalement, quand la rotation a atteint une certaine vitesse, la dernière note perceptible aux oreilles humaines est atteinte et le cri aigu, perçant s’éteint et le silence suit. L’objet ne laisse plus entendre aucun son ni aucun bruit, la rapidité du mouvement étant si grande, les vibrations étant si rapides que l’oreille humaine ne peut plus les enregistrer. À ce moment, on commence à percevoir un accroissement de chaleur. Puis au bout d’un certain temps, l’œil voit l’objet devenir d’une couleur rouge sombre. Si la rapidité devient encore plus grande, le rouge devient plus brillant. Puis, la vitesse augmentant, le rouge devient orange. L’orange devient jaune. Puis apparaissent successivement les teintes vertes, bleu indigo et enfin violette. Finalement, le violet s’évanouit et toute couleur disparaît, l’œil humain n’étant plus capable de les enregistrer. Mais il existe des radiations invisibles qui émanent de l’objet, parmi lesquelles certaines sont employées en photographie. C’est alors que commencent à se manifester les radiations particulières connues sous le nom de « Rayons X », etc., quand la constitution physique de l’objet commence à se modifier. L’électricité et le magnétisme se manifestent quand l’amplitude suffisante de vibration est atteinte. Quand l’objet acquiert un certain degré de vibration, ses molécules se désagrègent et se décomposent en ses propres éléments originaux et en ses propres atomes. Les atomes, obéissant au Principe de la Vibration, se séparent alors et redonnent les innombrables corpuscules dont ils étaient composés. Finalement, les corpuscules eux-mêmes disparaissent et on peut dire que l’objet est formé de Substance Ethérée. "

Plus une chose vibre intensément plus elle paraît inerte ou au repos. Un atome vibre intensément, c'est pourtant sur lui que repose la stabilité de la matière dite "inerte". Si nous cherchons à étalonner les vibrations des degrés les plus bas jusqu'aux degrés les plus élevés, tâche impossible pour qui se situe déjà sur les degrés les moins élevés de cette échelle, nous pouvons grossièrement résumer, que les vibrations de basse intensité se trouveront dans la matière dense, et les vibrations de haute intensité dans la matière éthérique subtile. Comme rien ne se manifeste qui ne provient d'abord d'une pensée, il découle de ce principe que la pensée, ou plus exactement l'esprit qui la manifeste sera nécessairement en corrélation vibratoire avec ce qu'il manifeste, étant entendu qu'au sommet de la Hiérarchie le Logos Divin est en harmonie avec l'Esprit qui lui donne naissance et donc, ce qui a la faculté d'avoir le taux vibratoire le plus élevé est : l'Esprit, mais cet Esprit est aussi le générateur de toutes vibrations et donc de toutes créations, car il n'y a pas de création sans vibration qui produit du mouvement. La Théorie de la relativité repose d'ailleurs sur ce principe : que toute chose est mouvement dans un espace où tout est en mouvement.

Dans la Genèse des Tables de la Loi du Sépher de Moïse, nous retrouvons la manifestation du Logos Divin, cette Vibration qui a seule le pouvoir de Création, dans ce verset si explicite : Et il-dit (déclarant sa volonté), Lui-l’Etre-des-êtres : et- (sera)-fut-faite lumière (élémentisation intelligible). (Verset 1,3). Ce puissant Verbe qui crée la lumière de l'intelligence est la plus puissante Vibration qu'il soit possible d'imaginer. Ce Verbe (ou Logos), comme j'ai déjà eu l'occasion de le commenter dans les articles de l'académie d'Hermès Trismégiste, ou dans le premier tome de la Véritable Histoire d'Adam et Eve enfin dévoilée, n'est pas une parole au sens où nous pouvons le concevoir avec nos petites facultés de perception, mais la Vibration d'une Pensée absolument Lumineuse et Pure. Cette Pensée Lumineuse (énergie source protéiforme et éternelle) donnera par déclinaison imparfaite la lumière solaire de laquelle tout provient, et de laquelle toute vie tire sa nourriture. Chaque création et chaque créature n'est donc qu'une parcelle de cette lumière, de cette puissante Vibration originelle, de ces Pensées Créatrices Divines. Elles deviennent les boucles limitées qui se font sur la corde infinie du temps.

L'Esprit le plus élevé produit les Vibrations les plus puissantes, dont l'intensité serait destructrice pour tout ce qui ne serait pas en mesure de la supporter. C'est ce que signifie ce passage de l'exode :

33.20 L'Éternel dit: Tu ne pourras pas voir ma face, car l'homme ne peut me voir et vivre.

L'esprit le plus bas produira par voie de conséquence des vibrations d'une intensité de même nature que la sienne. Là encore, il est possible de faire le lien avec une des sentences de Lao Tseu :


En se conformant à la vertu, on devient la vertu.
Mais si on pense au crime, on recueille la honte du crime.
C'est pourquoi l'action comme l'inaction traduisent l'invisible harmonie
Ou la foi est totale, ou elle n'est pas.


La pensée devient par là même le support commun de toutes les vibrations qu'elles soient de haute ou de basse intensité. Celle du Divin Créateur crée la Lumière, l'Intelligence Absolue, la Vérité Absolue, et la Vertu Absolue ; celle du sans cervelle, la misère spirituelle, l'ignorance crasse, la bêtise inconsciente et le vice du crime. La pensée véhicule donc les vibrations, il suffit pour s'en rendre compte de constater comment se transmettent ses vibrations dans la sphère de l'humanité simplement par la pensée. Ceux qui sont à l'origine des guerres de religion, dont l'ineptie le dispute à l'archétype de la connerie la plus ignorante qui soit, ont depuis longtemps disparu de la surface de cette terre, mais les pensées de très basse intensité vibratoire, qui sont à l'origine de ces guerres se transmettent de génération en génération, véhiculant la même basse intensité vibratoire, qu'elles communiquent avec une redoutable efficacité à ceux qui acceptent de les héberger. Ce ne sont pas les premiers instigateurs de ces guerres de religion qui étaient de basse intensité vibratoire, mais les pensées qui les faisaient vibrer par résonance selon leurs rythmes. La pensée est donc le véhicule le plus universel de l'énergie source, et selon sa forme, elle possède et transmet sa propre intensité vibratoire qui pourra se manifester sous forme de désirs, d'émotions, de raison, de volonté, de sensations et d'activités.

Il découle de ce qui précède, et qui nécessiterait de très longs développements pour parvenir à en appréhender la complexité du sujet, que la pensée qui n'est pas, je le rappelle une nouvelle fois, une création de celui qui les perçoit, mais juste une perception ; cette pensée (ou corpus de pensées) est ce qui a le pouvoir de manifester des formes (sujet sur lequel j'aurai prochainement l'occasion de revenir), et ces formes seront soit sous la domination de ces pensées, soit sous la domination de la Conscience (par le sceptre de pouvoir de la Volonté) qui héberge ces pensées. Ce principe de domination volontaire des énergies que véhiculent les pensées se trouve remarquablement symbolisé par le Caducée d'Hermès (sujet déjà traité dans un article de l'académie d'Hermès Trismégiste).

La Science Hermétique fait grand cas de ce Principe de Vibration, car elle sait que l'un des plus grands secrets de sa Haute Magie réside justement dans la maîtrise de ce Principe vibratoire. Si la Conscience ne domine pas l'intensité vibratoire des pensées qu'elle reçoit, elle finira inéluctablement par se faire dominer par elles. Par contre, celui qui parvient à la domination volontaire des intensités vibratoires que véhiculent ses pensées, accèdera à une autorité, une compétence et une capacité qui seront indiscutablement celles du Mage, ce que le Kybalion traduit de la façon suivante :

«Celui qui comprend le Principe de Vibration a saisi le sceptre du Pouvoir».


Ce sujet, qui devrait éveiller l'attention des travailleurs assidus, renferme une source de développement considérable concernant les réels pouvoirs de la Haute Magie, mais pour y parvenir, il ne s'agit pas d'en faire des pratiques occasionnelles ou amusantes, comme le ferait ce petit sorcier inculte d'Harry Potter. Ici l'ascèse est de rigueur et nécessite des exercices constants et une observation attentive des résultats obtenus en positif comme en négatif, avec comme règle morale, celle que nous invite à suivre Eliphas Lévi dans son axiome : Le sorcier se donne au diable, et le Diable se donne au Mage.

Lorsque les pensées ne sont ni éprouvées ni asservies par la faculté volitive, la "conscience" qui les héberge subit leur intensité vibratoire de façon plus ou moins diffuse. Prenons l'exemple de l'éducation (Nationale, familiale, religieuse, etc.), que nous recevons à un âge ou nous n'avons pas encore un niveau de connaissance qui nous donne l'usage de la faculté volitive et du libre arbitre ; si nous conservons en mémoire, sans prendre la peine de les éprouver, des pensées du genre : que l'homme descend du singe ; que l'humanité existe depuis 6.000 ans selon la tradition biblique, et que l'archevêque Ussher avait même, au XVIIe siècle, fixé le 23 octobre 4004 avant Jésus-Christ; que nos ancêtres les Gaulois vivaient dans huttes comme des clodos ; que les peintres de la grotte de Lascaux étaient des primates qui en l'absence de programmes Télé, taguaient les murs de leur caverne ; que les Grecs sont les fondateurs de la civilisation ; qu'avant le déluge le mot civilisation n'avait aucun sens ; que nous sommes capables de raconter avec précision, grâce aux archives de l'administration de l'Empire romain, l'épopée de Spartacus 70 ans avant Jésus-Christ, mais que de cette même administration romaine, réputée pour son efficacité, ne possèdeaucune archive sur l'existence et les événements politiques, culturels et sociaux que l'on attribue à ce "Jésus-Christ... Voilà quelques exemples de pensées qui insidieusement produisent des vibrations ayant nécessairement des influences sur la Conscience qui les héberge sans en maîtriser les inductions parasitaires, et ses vibrations se feront sentir dans les aspects les plus ordinaires de la vie quotidienne.

Pratiquer l'exercice qui consiste à cultiver des pensées justes en vertus, est ce qui a permis à Hermès, dans le dernier extrait du Corpus Hermeticum servant d'étude sur ce sujet, de soutenir le regard de Pymandre. L'harmonisation (l'alignement) vibratoire des pensées épurées d'Hermès, devenant compatibles avec la puissante tonalité du Logos de Pymandre. Sur un plan plus terrestre, l'harmonisation de l'intensité vibratoire d'un individu avec un autre créera un courant de sympathie, d'affinité, d'attirance, de complicité et de compatibilité. L'absence d'harmonisation créant des effets inverses, avec son cortège d'émotions et de sensations qu'un esprit peu vertueux aura beaucoup de mal à dominer. Parvenir à maîtriser le réglage de sa propre intensité vibratoire, afin de l'aligner sur des fréquences multiples et volontairement choisies, permet, par l'utilisation de la résonance, d’utiliser le mental de ceux qui n'ont pas cette maîtrise, en manipulant leurs émotions. Les tyrans et les dictateurs savent parfaitement que pour détourner l'agressivité et la rancoeur que le peuple nourrit à leur égard, il leur suffit de désigner un ennemi extérieur vers lequel ils canaliseront ces puissantes vibrations négatives. La vibration nationaliste devenant plus puissante, elle neutralise la plus faible. La compréhension des mécanismes complexes de la vibration permet d'éviter d'être manipulé par ceux qui sont parvenus à cette maîtrise, et qui l'utilisent en dehors d'une éthique morale, celle qui est entièrement contenue dans une pensée juste en Vertus.

Par ces quelques grossiers exemples, j'entrouvre la plus petite porte sur les pouvoirs de la Haute Magie, dont la puissance se résume à la maîtrise du Verbe Vivant, autre véhicule de la pensée ; c'est aussi simple que E=MC2, et tout aussi redoutable pour qui parvient à en contrôler les mystères.




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mercredi 16 avril 2008

Travaux Pratiques 2.


Petit sentier de probation.


La Connaissance est le savoir éprouvé. Au fil des articles de l’académie d’Hermès Trismégiste je m’efforce d’ouvrir les livres de la Science Hermétique et de son langage analogique qui est celui qui fait le plus appel aux facultés supérieures. Par mes petits commentaires, j’espère vous donner quelques outils qui en facilitent la pratique et la compréhension. Le meilleur moyen de mesurer vos progrès est encore de mettre vos acquis à l’épreuve par une pratique régulière. Dans ce dessein je vous propose une série de petits travaux pratiques basés sur l’un des textes de la grande tradition hermétique occidentale, le plus connu du plus grand nombre, et pourtant le plus mal compris, je veux parler de la Divine Comédie de Dante Alighieri, traduction de Rivarol.


Je soumets chaque extrait à votre méditation et à votre capacité à en pénétrer les Sens Parlant, Signifiant et Cachant. Libre à vous de nous faire partager par vos commentaires, l’interprétation que vous en faites. Ceux qui feront l’effort de ce partage, seront nécessairement sur le sentier de probation, celui qui consiste à soumettre courageusement ses connaissances à l’épreuve. Ils s’apercevront aussi rapidement qu’en acceptant cet exercice régulier, ils progresseront dans la maîtrise du langage analogique, s’ouvrant par la même de nouvelles perspectives spirituelles.


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L’enfer de Dante : Chant I. Suite 2.

Je ne sais plus comment je m'y suis engagé,
car j'étais engourdi par un pesant sommeil,
lorsque je m'écartai du sentier véritable.

Je sais que j'ai gagné le pied d'une colline
à laquelle semblait aboutir ce vallon
dont l'aspect remplissait mon âme de terreur,

et, regardant en haut, j'avais vu que sa pente
resplendissait déjà sous les rayons de l'astre
qui montre en tout endroit la route au voyageur ;

et je sentis alors s'apaiser la tempête
qui n'avait pas eu cesse aux abîmes du cœur
pendant l'horrible nuit que j'avais traversée.



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dimanche 13 avril 2008

Travaux Pratiques 1.


Petit sentier de probation.

La Connaissance est le savoir éprouvé. Au fil des articles de l’académie d’Hermès Trismégiste je m’efforce d’ouvrir les livres de la Science Hermétique et de son langage analogique qui est celui qui fait le plus appel aux facultés supérieures. Par mes petits commentaires, j’espère vous donner quelques outils qui en facilitent la pratique et la compréhension. Le meilleur moyen de mesurer vos progrès est encore de mettre vos acquis à l’épreuve par une pratique régulière. Dans ce dessein je vous propose une série de petits travaux pratiques basés sur l’un des textes de la grande tradition hermétique occidentale, le plus connu du plus grand nombre, et pourtant le plus mal compris, je veux parler de la Divine Comédie de Dante Alighieri, traduction de Rivarol.

Je soumets chaque extrait à votre méditation et à votre capacité à en pénétrer les Sens Parlant, Signifiant et Cachant. Libre à vous de nous faire partager par vos commentaires, l’interprétation que vous en faites. Ceux qui feront l’effort de ce partage, seront nécessairement sur le sentier de probation, celui qui consiste à soumettre courageusement ses connaissances à l’épreuve. Ils s’apercevront aussi rapidement qu’en acceptant cet exercice régulier, ils progresseront dans la maîtrise du langage analogique, s’ouvrant par la même de nouvelles perspectives spirituelles.

L’enfer de Dante : Chant I.

Quand j'étais au milieu du cours de notre vie,
je me vis entouré d'une sombre forêt,
après avoir perdu le chemin le plus droit.

Ah ! qu'elle est difficile à peindre avec des mots,
cette forêt sauvage, impénétrable et drue
dont le seul souvenir renouvelle ma peur !

À peine si la mort me semble plus amère.
Mais, pour traiter du bien qui m'y fut découvert,
il me faut raconter les choses que j'ai vues.


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vendredi 11 avril 2008

Tablettes de Thoth : 1.9.



Livre d’Hermès Trismégiste, Tablettes d’Emeraude de Thoth : 1.9

Envoûtés par la science magique ils se prosternèrent à mes pieds et nous pûmes demeurer longtemps sur la terre de KHEM, très longtemps où j’ai accompli de grands travaux inspirés de la sagesse.

Puis vint le jour où, obéissant aux commandements du Maître qui veille éternellement dans son sommeil, j’ai commandé aux enfants d’Atlantis de se déployer dans plusieurs directions pour se mêler au peuple de KHEM, afin que la sagesse éternelle sorte du sein des temps et s’élève à nouveau dans tous ses enfants.

À partir de ce moment, les enfants de KHEM grandirent dans la lumière de la connaissance arrosée par la pluie de ma sagesse. Le peuple de KHEM grandit lentement et étendit son territoire. Son âme s’éleva peu à peu.

N'oublions pas que celui qui parle dans ce texte si puissant et si ésotérique est Thoth, le grand instructeur des civilisations, celui par lequel les êtres humains ont reçu la Connaissance, l'écriture, les arts, les sciences et la sagesse. La Connaissance qu'il transmet, il l'a lui-même reçue des dieux dont il est le messager, et cette Connaissance en fait un juge parfait, c'est pour cette raison qu'il participe à la pesée du coeur, lors de la psychostasie, et qu'il enregistre par écrit le jugement rendu concernant l'âme du défunt. L'impérialisme culturel grec transformera le nom de cette Divinité primordiale en Hermès.

J'invite à la relecture du précédent article sur ces Tablettes de Thoth, auquel j'ai apporté quelques modifications et précisions.

Envoûtés par la science magique ils se prosternèrent à mes pieds et nous pûmes demeurer longtemps sur la terre de KHEM... Il y a deux moyens pour dominer un peuple barbare et belliqueux ; soit par la violence des armes et la brutalité des combats, mais alors les deux combattants se révèlent ne pas être de natures très différentes, soit en parvenant à subjuguer et envoûter ceux qui veulent combattre par les armes, au point que prenant conscience de leur état manifeste d'infériorité militaire, scientifique et culturel, ils n'aient plus d'autre solution que celle qui consiste à solliciter la bienveillance de ceux que l'on a pris pour adversaire, en se prosternant respectueusement à leurs pieds. La Sagesse de Thoth réside dans la pratique de très hautes vertus. La domination de la violence primaire de ses adversaires, se fait par l'intelligence, la Science Hermétique, qui est celle de la Haute Magie, et l'utilisation du Verbe vivant qui seul, a le pouvoir de fécondation et de transmutation. Le sens de la responsabilité et de la charité, fait que cette mission Atlantéenne, possédant des pouvoirs considérables, n'avait pas dans le dessein de s'en servir à des fins égotistes, mais parfaitement altruistes. Ils ne sont pas venus parmi le peuple encore inculte de KHEM, pour asservir et exploiter, mais pour instruire et partager. C'est pour cette raison qu'ils ont pu demeurer longtemps sur cette terre.

... très longtemps où j’ai accompli de grands travaux inspirés de la sagesse... Qu'est-ce donc que la sagesse si ce n'est justement l'intelligence vertueuse en action... Et si nous nous reportons à la brève définition que je donne de Thoth en début de cet article, il est aisé de comprendre que la transmission de la Connaissance, même partielle, de l'écriture, des arts, des sciences et de la Justice, a demandé un temps relativement long ne serait-ce que pour parvenir à éduquer une élite qui puisse être en mesure d'en recevoir les richesses, et surtout de la conserver et de la transmettre aux générations futures. Parmi tous ces travaux, celui qui consiste à les marquer du sceau de la sagesse n'est pas des moindres. Qu'il suffise à ceux qui font l'effort de suivre les études de l'académie d'Hermès Trismégiste, de constater les énormes difficultés qu'il y a pour simplement parvenir à la maîtrise d'une pensée juste en Vertus. Car il n'y a dans mon esprit pas le moindre doute à ce sujet, la sagesse qui marque les travaux évoqués, est bien celle qui se trouve dans la pratique des vertus et rien d'autre. Accomplir des grands travaux inspirés par la sagesse, voilà qui nous ramène à Maât, cette merveilleuse épouse de Thoth, et sa célèbre loi: Juste de pensée, juste de parole et juste d'action. Si donc, ces travaux accomplis étaient inspirés par la sagesse, ils étaient forcément le fruit d'une longue méditation, et d'une maîtrise de la mise en pratique de toute Connaissance, ce qui ne peut se faire que par une pensée juste en Vertus. Relevons la parfaite cohérence des Lois de la Divine Providence.

Puis vint le jour où, obéissant aux commandements du Maître qui veille éternellement dans son sommeil... Il y a dans cette profonde formulation un condensé de Connaissances qu'il ne sera pas possible de traiter sommairement dans le cadre d'une seule étude. Les missionnaires, comme je l'ai indiqué ci-dessus, n'étaient pas venus dans un but avide et intéressé, mais uniquement altruiste et bénévole. Lorsque leur mission se trouvait être accomplie, ce qui dénote au passage une particulière attention sur l'évolution tant sociale qu'individuelle de ce peuple de KHEM, il était naturellement dans l'ordre des choses que les missionnaires se retirent. Cette décision n'a pas été une décision arbitraire comme l'indique ce précieux passage, mais elle a été le fruit d'une méditation extrêmement spirituelle puisqu'elle s'est alignée sur le niveau vibratoire le plus élevé qui soit, celui de ce Maître qui veille éternellement dans son sommeil. Remarquons que ce Maître n'est pas un "Dieu" exigeant, dominateur, exploiteur et interventionniste, mais conformément à ce que j'ai déjà par ailleurs signalé, il est ce bienveillant Créateur qui, se suffisant à Lui-même, se contente de veiller paisiblement dans son "sommeil", qui n'est pas autre chose que la passivité que requiert le respect de ses propres Lois... En début de cet extrait il est évoqué une puissante science magique ; dans ce passage il nous est subtilement indiqué une des pratiques de cette Haute Magie sur laquelle nous aurons à nous pencher ultérieurement. Seule cette Connaissance, permet de saisir l'importance considérable de cette formulation et les richesses qu'elle renferme, celées pour les ignorants et les profanes.

... j’ai commandé aux enfants d’Atlantis de se déployer dans plusieurs directions pour se mêler au peuple de KHEM, afin que la sagesse éternelle sorte du sein des temps et s’élève à nouveau dans tous ses enfants... La Connaissance et la sagesse qui se répandent dans un corps social, sont comme l'oxygène qui circule dans le corps physique par l'intermédiaire du sang porteur de cette énergie vitale. Pour qu'un peuple soit en harmonie avec la civilisation qu'il engendre, encore faut-il que tous les éléments qui le constituent soient en cohérence avec ce corps social. Ceci implique la diffusion de cette Connaissance et de cette sagesse sur l'ensemble du territoire occupé par ce peuple, et pour celui de KHEM (l'Égypte) cela c'est traduit par une division en 42 nomes ; organisation tant administrative que religieuse, dans le sens de sanctuaire de la Connaissance. Chaque nome était dédié à une divinité, divinité qui synthétisait un corpus de savoirs, de pouvoirs en rapport avec les puissances qui étaient du ressort de cette divinité; celui de Thoth était dans le XVème nome, dont le nom égyptien était Pa-Thoth (la demeure de Thoth) et que les Grecs ont rebaptisé sous le nom d'Hermopolis.

À partir de ce moment, les enfants de KHEM grandirent dans la lumière de la connaissance arrosée par la pluie de ma sagesse. L'oeuvre de fécondation intellectuelle et spirituelle ayant réussi, les effets se sont manifestés, et quels effets, puisqu'il s'agit rien de moins que de grandir dans la lumière de la Connaissance... Petite remarque sur cette formulation, elle nous indique que si le savoir peut être considéré comme un dû, - mais compte tenu de son peu de valeur, il n'y a pas grand-chose à en attendre, - à l'inverse, la Connaissance qui permet de grandir dans la lumière est elle, une quête qui a demandé à cet illustre messager des dieux la réalisation préalable de grands travaux inspirés par la sagesse, et qui dit travaux dit efforts, courage, endurance et persévérance devant l'adversité ; adversité qui ne peut manquer d'advenir lorsque le sage s'évertue à maîtriser celui qui ne l'est pas. Ce que l'illustre instructeur a accepté de faire, pour servir bénévolement son groupe, comment les enfants de KHEM auraient-ils pu croire qu'ils en seraient exemptés... L'éducation préalable qui a été diffusée à ce peuple, comprenait nécessairement la pratique des vertus et la culture de l'effort sans lesquelles il ne peut pas y avoir de croissance possible de la Conscience, la seule à pouvoir recevoir et se nourrir de la pluie de la sagesse.

Le peuple de KHEM grandit lentement et étendit son territoire. Son âme s’éleva peu à peu.... Nous pouvons nous, descendants lointains de ces antiques générations, témoigner qu'il en a été effectivement comme il est écrit. La civilisation égyptienne, l'une des plus brillantes que l'humanité post diluvienne ait eu à connaître dans sa partie occidentale, n'est pas une création ex nihilo, mais la conséquence de la germination d'une base ontologique spirituellement très élevée. Champollion en étudiant l'histoire de cette civilisation égyptienne, disait qu'il avait l'impression qu'elle était une civilisation qui avait subi un continuel déclin, car plus il remontait dans le passé de son histoire, plus il avait à faire à une civilisation hautement développée. Ceci rejoint les enseignements des Tables de la Loi du Sépher de Moïse, qui veut que ce qui sera, fut, et donc que l'évolution la plus haute, précède l'involution la plus basse. Nous pourrions voir dans ce que je dis avec le passage que je cite en référence de ce paragraphe une certaine contradiction. Un peuple qui grandit lentement et élève son âme peu à peu n'est pas apparemment compatible avec le lent déclin d'une civilisation. Sauf, qu'il convient de considérer que les civilisations, comme les individus, ou tout ce qui se manifeste dans la sphère temporelle, ont un début, un apogée et une fin. L'intervention de Thoth se fait au début d'une nouvelle race et d'une nouvelle civilisation. Cette dernière va croître jusqu'à son zénith, pour inéluctablement retomber à son nadir. Ceci constitue une épreuve karmique pour un groupe humain, pour les individus qui y participent, et permet aux âmes de s'enrichir par l'accumulation des Connaissances et des expériences. La race Atlantéenne a connu son déclin après être parvenue à un très haut niveau de développement en rapport avec son patrimoine karmique. Le déclin de cette race, n'implique pas que les âmes ne soient pas toujours en état d'élévation, peut-être même que cela signifie qu'elles ont atteint un seuil qui leur permet de sortir des cycles de réincarnations de la sphère temporelle, d'où le nécessaire déclin et disparition de cette race. Ceci explique aussi pourquoi, tout dans la nature se chevauche. Les expériences ne repartent jamais de zéro et de rien, sinon l'univers ne serait pas en expansion, mais dans le meilleur des cas en stagnation ou dans le pire, en régression. Les enrichissements de ce qui précède, se transmettent par le biais de ce chevauchement des races, des espèces, des cycles, des manifestations, à ce qui succède, afin que la nouvelle épopée puisse se faire sur une octave supérieure ; c'est ce qui est en haut, et pour ce qui est en bas, nous pouvons constater le même principe en action avec les parents transmettant partie de leur patrimoine culturel à leurs enfants ; là encore deux générations se chevauchent pour qu'il y ait continuité et expansion.

Enfin, lorsque la sagesse fait son oeuvre, ce qui est de moins en moins le cas...


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