mardi 3 février 2009

L'indignité de la caste dirigeante.



La honte du service public dévoyé et corrompu.

N’importe quel citoyen de ce pays est civilement et pénalement responsable de ses actes, et des actes de ceux qu’il a sous sa responsabilité en vertu d’un principe républicain qui veut que la loi soit la même pour tous.

Principe de droit commun directement issu de la Déclaration des droits de l’Homme de 1789 qui stipule dans son article 6 :

Elle doit être (la loi) la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse.

Ainsi, un simple citoyen sera responsable devant les juridictions civiles ou pénales, des conséquences de ses actes dans sa vie civile ou professionnelle. Un commerçant, un chef d’entreprise seront responsables de leurs actes, mais aussi des actes des salariés qu’ils emploient, et la justice de ce pays ne se privera jamais de remonter cette chaîne de responsabilités afin de condamner avec la sévérité prévue selon les textes, le citoyen en infraction.

Ce principe de droit commun a été voulu par les auteurs de la Déclaration des Droits de l’Homme, pour sortir de l’ignoble injustice qui prévalait dans l’ancien régime et qui a fait dire à notre fabuliste célèbre Jean de La Fontaine : selon que vous serez puissant ou misérable, la justice de cour vous fera blanc ou noir. Pour établir ce principe de droit commun, il a fallu la célèbre nuit du 4 août 1789, qui a vu la suppression des privilèges sans laquelle le droit commun ne peut pas être sérieusement appliqué.

Donc, si vous avez suivi la logique de ce processus simple et terriblement efficace, nul citoyen de ce pays ne peut se prévaloir d’un quelconque privilège pour échapper aux rigueurs de la loi lorsque son comportement préjudiciable à autrui et à la société, le place en situation d’en subir les sanctions...

Nul, sauf les fonctionnaires, et surtout les magistrats....

Notre arrogant et suffisant juge Fabrice Burgaud comparaît enfin devant une juridiction... C’est bien le moins que l’on puisse attendre de la justice compte tenu des méfaits, des préjudices et des dégâts invraisemblables commis par ce magistrat dans l’exercice de ses fonctions. Ruine des familles, des personnes, emprisonnements abusifs, et même mort d’un justiciable par suicide, dont la responsabilité est sans contestation possible, directement imputable aux décisions imbéciles de ce juge qui pérore sa prétendue compétence, et son respect des règles professionnelles et éthiques...

Mais ne soyez pas ravis ceux qui attendent que justice soit rendue, ce n’est pas une justice citoyenne (celle du droit commun) qui attend ce prétentieux et méprisant personnage, c’est bien notre vieille et méprisable justice de cour. Il ne comparaît pas devant un Tribunal pénal comme il serait dans l’ordre des choses découlant du principe de la loi et du droit commun. Mais devant une parodie de justice, organisée par ses petits camarades, auprès desquels il va pouvoir continuer à pleurnicher sur le sort qu’il considère, comble d’ignorance, comme injuste lui qui n’a eu que la pratique de l’intolérance, de la violation des droits fondamentaux des citoyens, et des lois fondatrices de la République.

Deux ténors du barreau l’accompagnent pour assurer sa défense... Qui rémunère leurs couteuses prestations ?.... Ne vous faites pas trop d’illusion, ce n’est pas notre fonctionnaire pleurnichard, mais chacun d’entre nous au travers de l’impôt, car ces messieurs de la nomenklatura disposent de l’insolent privilège de se faire payer leurs frais d’avocats sur le dos des contribuables, et des justiciables... Là encore, un comble, lorsque l’on sait comment ces personnages se montrent si avares et si contrariant de voir leurs victimes user de ce droit légitime du recours à un défenseur, et comment ce défenseur est privé de parole lorsqu’il est en compagnie de son client dans le bureau d’un juge d’instruction.

Deux avocats du haut du pavé, fichtre, dirait un observateur venant d’une autre planète, voilà un homme qui doit au moins risquer sa vie... Et bien même pas, cette parodie de justice ne fait encourir à ce personnage à l’immoralité douteuse qu’un blâme dans le meilleur des cas, et dans le pire une simple révocation... Alors que justement il a, à la suite de son lamentable bilan, bénéficié d’une promotion ,et dans son statut et dans son salaire... Pour quelqu’un qui n’a pas hésité une seconde pour ruiner les travaux de plusieurs vies, sans raison valable, voilà une délicieuse situation et un traitement fort délicat...

Cette pantalonnade de justice est directement liée à la corruption généralisée qui règne dans ce pays soi-disant État de droit, et prétentieusement «démocratique». La confusion des pouvoirs, l’irresponsabilité des «élites», les renvois d’ascenseurs, de prébendes et de menus services, font que la caste de nos fonctionnaires est celle des aristos du monde actuel ; qu’ils le savent et qu’ils savent en user et en abuser. En donnant dans les singeries grotesques du tribunal jugeant les responsables du sang contaminé et condamnant les responsables à une simple grosse rigolade, ils poursuivent avec le faux jugement de ce personnage qui déshonore et son rang et sa profession, avec les cajoleries et mignardises de ses pères, qui deviennent par là même complices des infractions commises...

Car, et c’est là que nos journalistes si peu clairvoyants, volontairement ou non, sont eux aussi complices en ne dénonçant pas cette habile communication médiatique, qui ne cesse de radoter que le juge Fabrice Burgaud ne se serait rendu coupable d'aucune infraction. La réalité est tout autre pour qui ne se laisse pas berner par des arguments de si piètre qualité que même les victimes de ce juge n’auraient jamais eu l’audace d’utiliser.

Mais comme le dit l'adage, plus le mensonge est gros, plus il a de chance de passer.

Alors pour qu’il soit bien clairement établi, non seulement ce juge a commis des infractions caractérisées, il l’a fait en toute connaissance de cause concernant les préjudices et les conséquences de ses actes, et il savait pertinemment que les infractions commises seraient couvertes par ses pères, comme ce sera hélas le cas une nouvelle fois, mais il y en a déjà eu tant...

La première et la plus importante de ces infractions est : la VIOLATION DE LA PRESOMPTION D’INNOCENCE... Article 9, de la Déclaration des Droits de l’Homme qui indique:

Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.

Cette violation manifeste de ce droit CONSTITUTIONNEL, a fait instruire ce magistrat uniquement à charge, comme d’ailleurs le révèle et le confirme le rapport de la Chancellerie. Le juge Fabrice Burgaud a donc commis une épouvantable faute et infraction qui a été à l’origine de toutes les autres et qui doit être sévèrement réprimée... Il prétend en outre qu’il n’a pas failli à son serment de magistrat dont il est utile de rappeler la teneur :

"Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de garder religieusement le secret des délibérations et de me conduire en tout comme un digne et loyal magistrat."

Est-il dans la conduite d’un digne et loyal magistrat de porter atteinte aux droits imprescriptibles, inaliénables, naturels et sacrés de l’homme comme le définit la Déclaration de 1789 ?... Probablement que pour des magistrats corrompus la réponse est OUI! tant ils pratiquent cette dignité de polichinelle... Mais pour l’éthique, la morale et la Justice (vertu cardinale) la réponse est NON !

Le petit juge Fabrice Burgaud attend, dans le secret espoir de son coeur, que ses pères et complices lavent ce qu’il appelle sa «dignité» en le déclarant non coupable... La chose est hélas possible, mais même s’ils reconnaissaient, comme il serait juste de le faire, l’accablante responsabilité qui est la sienne dans ce désastre humain par lui provoqué en le condamnant à aller faire ses conneries dans une autre profession, la sanction ne serait quand même pas à la hauteur des préjudices causés à la société (lourdes indemnisations payées par le contribuable sans qu’il n'en coute rien au responsable) et aux personnes victimes de ses agissements délictueux dont une a payé de sa vie.

Un voleur de pommes verra toujours le procureur demander l'application de la loi dans toute sa sévérité au nom de la défense des intérêts de la société...

La justice (administration) s’enfonce chaque jour un peu plus dans la honte de ce qu’elle est, et l’indignité par esprit de caste et la protection de ses privilèges exorbitants et indus...


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