jeudi 29 mars 2012

Après le temps des illusions...

Le 7 mai 2012, le carrosse du mouton de votant se transformera en vulgaire citrouille, et le prince charmant de président en épouvantable crapaud !

Derrière l’apparence d’une campagne électorale faussement démocratique, que nous imposent les médias sous contrôle officiel, se cachent de terribles vérités.

La première est celle que nous sommes bel et bien dans une monstrueuse situation financière, et qu’il n’y aura pas de lendemains qui chantent, pas plus que de changement entre ceux qui nous gouvernent et les citoyens bisounours qui s’imaginent détenir un quelconque pouvoir avec leur bulletin de vote.

La deuxième, et peut être la plus volontairement dissimulée par l’ensemble des politiques et des journalistes et celle qui concerne la guerre en préparation, par les impérialistes occidentaux, contre l’Iran. Est-ce que celui ou celle, que vont élire les moutons de votants, engagera-t-il l’armée, et donc le pays, dans ce sale conflit qui n’a pas d’autre dessein que l’avènement d’une dictature féroce pour ce Nouvel Ordre Mondial qui sera de plus en plus implacable ?

La responsabilité des électeurs, je n’ose pas dire des citoyennes et des citoyens de ce pays tant ils sont politiquement incultes, engage l’avenir de la nation, ou de ce qu’il en reste, ainsi que les intérêts des générations futures.

Savoir si les riches payeront plus ou moins d’impôts pour subventionner un assistanat délirant n’est pas le plus important.

Pas plus que de savoir s’il y aura plus ou moins de chômage ou plus ou moins de pouvoir d’achat.

De toute façon les gouvernants corrompus, qui sont depuis si (trop) longtemps au pouvoir, ont prévu de protéger leurs intérêts que vous votiez à gauche ou à droite. Taxer davantage les riches n’est rien d’autre qu’un alibi grotesque qui permet surtout de taxer davantage les pauvres dans la foulée. Depuis l’augmentation des taxes sur les riches, ces derniers ne se sont pas appauvris, ce serait même exactement le contraire, car, et c’est là que les classes moyennes n’y voient que du feu, l’aménagement de niches fiscales à fait en réalité que la France est, pour ces riches, un véritable paradis fiscal. Pendant ce temps, les autres catégories sociales, qui ne disposent pas des mêmes facilités, voient leurs revenus, leurs épargnes et les revenus de ceux-ci, de plus en plus lourdement taxé. Quant aux plus pauvres - par le biais des taxes indirectes (TVA - CSG - RDS - Énergie - Assurances - Cotisations sociales), sans compter les taxes exotiques (Sodas, emballages, financement des énergies renouvelables, taxe sur billet d’avion, sur internet, sur les capsules de bière... Etc.) -, se retrouverons être à nouveau les dindons de la farce. En allant vociférer dans des manifestations manipulées par les pouvoirs maçonnique en place, pour taxer les riches, ils ne se rendent même pas compte que la finalité de l’opération est de les appauvrir eux et seulement eux...

Rarement un vote aura été aussi déterminant dans l’histoire de notre Pays. Celui du 6 mai 2012 n’est rien de moins que l’engagement dans une troisième guerre mondiale qui sera assurément plus dévastatrice et plus horrible que les deux précédentes. 

Si Sarkozy ou Hollande sont élus, soyez assurés qu’ils seront les supplétifs guerriers de l’armada américano-sioniste qui est en train d’amasser troupes et armement sur le prochain théâtre des opérations. Lorsque l’on réalise  les dégâts occasionner, bien inutilement par les différentes interventions en Irak, Afghanistan, en Libye et en ce moment en Syrie, il n’y a aucune illusion à se faire sur le résultat prévisible : il sera dramatique autant pour le ou les vaincus, que pour le ou les vainqueurs, hormis ceux qui dirigent: le complexe militaro-industriel et la finance...

Alors, avant de déposer votre bulletin dans l’urne, posez-vous simplement la question suivante :  

Est-ce que le carrosse pour lequel je m’apprête à voter ne va pas se transformer en citrouille le 6 mai 2012 à minuit ?




dimanche 4 mars 2012

Le vote, ce vieux piège à cons...

Élisée Reclus Photographié par Nadar

Ce qui était vrai hier, l'est tout autant aujourd'hui.


"Voter, c'est abdiquer ; nommer un ou plusieurs maîtres pour une période courte ou longue, c'est renoncer à sa propre souveraineté. Qu'il devienne monarque absolu, prince constitutionnel ou simplement mandataire muni d'une petite part de royauté, le candidat que vous portez au trône ou au fauteuil sera votre supérieur. Vous nommez des hommes qui sont au-dessus des lois, puisqu'ils se chargent de les rédiger et que leur mission est de vous faire obéir.

Voter, c'est être dupe ; c'est croire que des hommes comme vous acquerront soudain, au tintement d'une sonnette, la vertu de tout savoir et de tout comprendre. Vos mandataires ayant à légiférer sur toutes choses, des allumettes aux vaisseaux de guerre, de l'échenillage des arbres à l'extermination des peuplades rouges ou noires, il vous semble que leur intelligence grandisse en raison même de l'immensité de la tâche. L'histoire vous enseigne que le contraire a lieu. Le pouvoir a toujours affolé, la parlotage a toujours abêti. Dans les assemblées souveraines, la médiocrité prévaut fatalement.

Voter, c'est évoquer la trahison. Sans doute, les votants croient à l'honnêteté de ceux auxquels ils accordent leur suffrage – et peut-être ont-ils raison le premier jour, quand les candidats sont encore dans la ferveur du premier amour. Mais chaque jour a son lendemain. Dès que le milieu change, l'homme change avec lui.

Aujourd'hui le candidat s'incline devant vous, et peut-être trop bas ; demain il se redressera et peut-être trop haut. Il mendiait les votes, il vous donnera des ordres. L'ouvrier, devenu contremaître, peut-il rester ce qu'il était avant d'avoir obtenu la faveur du patron ? Le fougueux démocrate n'apprend-il pas à courber l'échine quand le banquier daigne l'inviter à son bureau, quand les valets des rois lui font l'honneur de l'entretenir dans les antichambres ? L'atmosphère de ces corps législatifs est malsain à respirer, vous envoyez vos mandataires dans un milieu de corruption ; ne vous étonnez pas s'ils en sortent corrompus.

N'abdiquez donc pas, ne remettez donc pas vos destinées à des hommes forcément incapables et à des traîtres futurs. Ne votez pas ! Au lieu de confier vos intérêts à d'autres, défendez-les vous-mêmes ; au lieu de prendre des avocats pour proposer un mode d'action futur, agissez ! Les occasions ne manquent pas aux hommes de bon vouloir. Rejeter sur les autres la responsabilité de sa conduite, c'est manquer de vaillance.

Je vous salue de tout cœur, compagnons." 

Élisée Reclus (1830-1905)

jeudi 1 mars 2012

Proposition d'intérêt politique majeur...

Un dispositif susceptible de rendre toute son éthique à notre démocratie et un retour progressif de notre indépendance.

Remarquons d’abord que le Conseil Constitutionnel outre qu’il s’est maintes fois fourvoyé dans des compromissions politiques qui lui ont fait perdre son honorabilité, n’a jamais hésité à violer la loi et la Constitution lorsque des conflits d’intérêts se manifestaient entre le peuple et la nomenklatura politique pour cause de consanguinité avec cette dernière.

Remarquons qu’il est devenu un repaire de délinquants notoires plus préoccupés de protéger une caste de dirigeants corrompus et ses privilèges illégaux que les libertés et le droit constitutionnel.

C’est en grande partie à cause de cette bizarrerie contraire aux principes des Droits de l'Homme, aux pratiques occultes et hors de tout contrôle, que les moeurs politiques se sont considérablement dégradées dans ce pays au point de n'avoir que des menteurs ou des carriéristes cupides pour élus.


Remarquons que la justice n’est plus respectée, les institutions ne sont plus soumises au strict respect des principes du pacte républicain, d’où une dérive sans cesse totalitaire de la technostructure, et une disparition de la Liberté et de l'indépendance de ce pays.


Remarquons que les pouvoirs ne sont plus séparés, et les contres pouvoirs n’existent plus.


Remarquons que la transparence, qui est un des pilier de la démocratie, a fait place à l'opacité la plus complète, source des pires magouilles et prévarications.

Remarquons qu'une oligarchie s’est installée au coeur de ce processus mafieux et entend faire régner son autorité fusse au prix de l’arbitraire, de l'asservissement et de la dictature dont les exemples abondent.


Remarquons que les parlementaires, élus de la Nation, ne disposent plus d’autres droits que celui qui consiste à se soumettre à quelques énarques qui ont colonisé les partis politiques, les administrations et les grandes entreprises privées. Ils imposent leur propre souveraineté (celle de leurs intérêts de caste) en violation des acquis de la Révolution (suppression des privilèges) et des différentes conquêtes en matière de libertés, d’égalité et de moralité publique.

Pour mettre un terme à cette dérive tant mafieuse que totalitaire, il faut impérativement instaurer dans ce pays une  


Cour française des Droits de l’Homme.

Cette Cour, devra avoir des magistrats spécialisés en matière de droit constitutionnel,  et qui devront prêter serment de strict respect d’indépendance à l’égard de tout pouvoir politique et judiciaire, ainsi qu'un engagement solennel en la défense des Droits de l’Homme selon les termes de la DDHC de 1789, et des dispositions la Constitution.

Cette Cour pourra être saisie, selon des modalités simples à définir et respectant le droit commun, par n’importe quel membre du corps social s’estimant lésé tant par une loi scélérate, décrets opportunistes et règlementations arbitraires, que par des jugements ne respectant pas la conformité de ses droits fondamentaux. Elle pourra aussi être saisie par chacun des élus de la Nation qui considérera l’abus de droit d’un des trois pouvoirs, ou le non-respect de leur séparation, ainsi que l’entrave faite à l’exécution de son mandat d’élu du peuple que ce soit en matière de liberté d’expression, ou d’obstacle à une saine pratique parlementaire, par exemple : la libre constitution de groupe de contrôle du bon fonctionnement de l’État ou de ses administrations, qui sont tenus de rendre compte tant à la représentation nationale, qu’à chaque citoyenne et citoyen de ce pays, comme l’indique clairement et simplement la Déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen de 1789.

J’invite toutes Citoyennes et Citoyens de ce pays, tous les partis politiques qui ont d’abord pour première préoccupation la véritable défense des libertés, tous les parlementaires qui se révoltent devant l’état de corruption de nos institutions et des gouvernements en place à prendre en considération cette proposition de la création d'une :


 Cour française des Droits de l’Homme.

Si cela vous semble indispensable, faites circuler cette proposition, c'est aussi la vôtre.