jeudi 29 avril 2010

Ils ont tué Socrate...



Les Grecs sont si peu friands de la sagesse qu'ils ont tué Socrate.

Quel sublime raccourci de l'Histoire que nous fournissent les évènements économiques du moment.

La Grèce le berceau de la "démocratie" en a aussi été son tombeau. Cette "démocratie" a disparu en laissant tous les pouvoirs au profit d'une oligarchie censitaire réservant les postes du gouvernement aux seuls possesseurs d'une certaine fortune.

Cette "démocratie" a mené à la restauration de l'oligarchie et par voie de conséquence à la dictature.

Cette "démocratie", faussement idéalisée par l'Histoire, porte donc en elle le germe de sa propre destruction dont le mécanisme se répète à l'identique 2.500 ans après son avènement. Nos "démocraties" de pacotille d'aujourd'hui, reposant sur le mensonge d'État, la corruption des gouvernements, de la technostructure qui lui sert d'instrument politique, et celle des représentants du corps social élu sur des balivernes et des promesses parfaitement hypocrites, nous donnent comme résultat : la main mise d'une oligarchie censitaire qui réserve les postes stratégiques du pouvoir à ceux qu'elle approvisionne en moyens financiers (avec ou sans fonds secrets et douteux), à ceux qui devront lui rester fidèles.

Il était parfaitement imbécile, pour les dirigeants de la Grèce actuelle, d'imaginer qu'ils pourraient indéfiniment faire reposer leur économie sur l'endettement sans limites, avec des tripatouillages et dissimulations de leurs comptes publics. Mais les dirigeants de la Grèce actuelle ne sont pas des imbéciles, alors il ne reste qu'une seule alternative pour expliquer un comportement aussi suicidaire qu'irresponsable dans la gestion d'une économie, et cette alternative s'appelle : La CORRUPTION !

Tous les gouvernements de nos prétendues "démocraties", sont depuis longtemps entre les mains de cette oligarchie financière apatride qui impose à ses obligés et serviteurs que sont les hommes politiques modernes, ses dictats économiques qui se traduisent partout de la même façon à savoir : un endettement sans limites et totalement contraire au moindre bon sens commun. Cette oligarchie y parvient uniquement par le pouvoir de corruption dont elle dispose, tant sur les niveaux des Nations que sur celui de structure comme celle de l'Europe.

Nos responsables politiques sont grassement payés, avec moult avantages officiels et officieux, privilèges, immunités, honneurs, passe-droits, faveurs, dérogations, irresponsabilités, exemptions, etc.

L'économie de la Grèce n'est que le signe avant-coureur de ce qui attend l'ensemble de l'économie de cet espace "démocratique", preuve s'il en était besoin que les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Certains accuseront le capitalisme d'être la cause de cette faillite annoncée. D'autres, comme le responsable du syndicat CGT, accuseront les agences de notation d'être les fossoyeurs de ces économies en perdition. Comme si en cassant le thermomètre il était possible de faire tomber la fièvre.

En vérité le capitalisme, pas plus que le système communiste qui a vu son économie sombrer avec la défunte URSS, ne sont en cause. Ce qui est directement en cause dans les deux cas c'est uniquement : La CORRUPTION.

Le capitalisme repose sur une fondation essentielle, qui est : la CONFIANCE. La confiance à ceci de délicat c'est qu'elle ne se décrète pas, mais qu'elle se mérite ! Croire qu'une monnaie, simple image de papier, puisse avoir une valeur stable, alors que ceux qui sont chargés de veiller au maintien de cette valeur se comportent comme de vulgaires faux monnayeurs, en imprimant jour et nuit des montagnes de billets, cela revient à confier les clés d'un dépôt de carburant à un pyromane compulsif.

La CONFIANCE est inséparable de la Justice et cette dernière n'est légitime que par le strict respect des Lois qu'elle doit veiller à faire appliquer.

C'est maintenant un secret de polichinelle que celui qui veut que tous ceux qui occupent un moindre espace de pouvoir au sein de nos "démocraties", trichent honteusement, grossièrement, cyniquement. Les banquiers trichent avec l'argent de leurs clients, les États avec les impôts de leurs contribuables, les traders avec les règles du jeu de la finance, les Banquiers centraux avec les règles de bonne gestion de la solvabilité, les gouvernants avec les intérêts des électeurs, les organismes de contrôle avec l'éthique qui fait normalement la noblesse de leur activité.

Dans cet univers de corruption généralisée, de cynismes, d'immoralités, de laxisme volontairement orchestré pour de sombres desseins probablement calamiteux, la perte de confiance, comme la gangrène, pourrie par étapes l'ensemble des corps sociaux, des Nations et celui tant vanté de la Démocratie.

La moralité, la justice, l'honnêteté et la sagesse sont considérées comme des ringardises d'une époque révolue.

La Grèce va sombrer de plus en plus dans le gouffre des turpitudes dans lequel tous ses dirigeants politiques l'ont plongés. Un puissant Vortex s'est ouvert attirant les autres États corrompus qui y seront aspirés à leur tour, pour la simple et bonne raison que le seuil de l'incontrôlable à été, depuis un certain temps, largement dépassé. L'exemple de l'ancienne URSS est là pour nous démontrer que lorsque l'heure a sonné, rien ni personne ne peut s'opposer à l'inéluctable.

Y a-t-il un remède pour se remettre d'un tel fléau ?

OUI, bien évidemment, mais il est au antipodes que ceux qui sont utiliser non pas pour éradiquer le mal, mais juste pour masquer les symptômes d'une grave maladie dont la seule thérapie efficace semble si insupportable aux médecins qu'ils préfèrent, pour le moment, s'accoutumer à la mort du malade.

Ce remède s'appelle : La VERTU.

Restauration de la Justice, respect des lois naturelles et économiques. Respect du sens moral, de l'intérêt général (c'est-à-dire des autres), de celui des générations futures. Sens éthique de la responsabilité. Retour à la loi du mérite et condamnation sans équivoque des dictats des plus forts (multinationales, banquiers, complexes militaro-industriels, de la chimie et de la pharmacie, de l'agro-industrie), des plus cupides, des plus sournois, des plus cyniques, des plus malfaisants.

Un banquier qui ne sert pas ses clients avec l'éthique d'une conscience professionnelle et la responsabilité qui doit être à la hauteur de sa mission, n'est qu'un imposteur, un coquin, un exploiteur de crédulité et de la confiance dont il est un des gardiens, surtout en matière d'économie.

Un dirigeant politique qui promet tout et n'importe quoi pour ce faire élire, et qui fait le contraire une fois élu, doit rendre des comptes tant politiques que judiciaires, la trahison de la confiance est un délit (abus de confiance).

Un organisme de contrôle qui se révèle défaillant dans sa mission doit supporter les réparations que ce genre de préjudice fait subir à l'économie par la perte de confiance.

Les Banquiers centraux, gardiens de la monnaie, base essentielle de l'économie et de la CONFIANCE, qui par des comportements irresponsables mènent l'économie ( les salaires, le travail, les retraites et l'épargne des populations laborieuses) à l'état de faillite doivent être jugés pour crime contre l'humanité. Car l'Histoire démontre que ces comportements ont inévitablement été les précurseurs de guerres et de conflits dévastateurs.

Reste une dernière option, pour ceux qui s'imaginent que le scénario qui se déroule actuellement sur la scène internationale n'est pas un scénario catastrophe. Celui du Zimbabwe, et de son ministre de l'économie qui proclamait au début des difficultés économiques de son pays que : l'échec n'était pas une option. Quelques années plus tard, et l'utilisation des mêmes remèdes que ceux qui sont actuellement employés par nos grands argentiers (FED, FMI, EUROPE, etc.) Gidéon Gono pouvait s'enorgueillir d'une inflation à 150.000%. D'un dollar US s'échangeant contre 30.000 dollars locaux, et l'impression de billet de banque de valeur faciale de plusieurs milliards.

Croyez-vous que ce qui s'est produit durant la République de Weimar en Allemagne, comme ce qui s'est produit pour les mêmes raisons au Zimbawe, ne sera pas ce qui se produira pour cause d'économie mondialisée uniquement basée sur l'endettement et la corruption ?



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mardi 6 avril 2010

Comptes et légendes à dormir debout...

Il était une fois un gentil peuple soucieux d'aider les autres peuples...

Pendant la guerre du Vietnam, la CIA a créé la base secrète de Long Cheng au Laos. Cette base militaire qui n’avait aucune existence officielle était devenue la base aérienne la plus active du monde.

Cette base avait été négociée avec le gouvernement laotien en contrepartie d'un financement à 100% de son budget militaire, afin qu’il puisse lutter contre la menace communiste venant de la Chine et du Vietnam. Mais, comme les Américains savent si bien le faire, ils n’ont pas fait dépendre l’existence d’une base secrète aussi stratégique que celle de Long Cheng, uniquement sur les bonnes volontés et sympathies politiques du gouvernement laotien, toujours sujettes aux aléas des intérêts fluctuants. Dans le même temps et sous l’apparence des bons sauveurs du monde libre, des «droits qu’ils se font des hommes», et de la démocratie, ils venaient apporter aides, appuis et concours de toutes natures à des populations dissidentes. Ils recrutaient parmi les tribus Mong des troupes locales qui constitueront une armée intérieure de plus de 30.000 membres capable de s’opposer efficacement à l’armée officielle du gouvernement laotien, et dont le chef Mong, bras droit de la CIA, a laissé l'image de la cruauté la plus bestiale.

Pour «aider» ce gouvernement laotien à lutter contre les incursions de la guérilla communiste, le pays recevra pendant 9 années un bombardement toutes les 8 minutes et il sera déversé sur ce territoire plus de bombes que celles qui auront été larguées sur l’Allemagne et le Japon durant toute la 2eme guerre mondiale.

En échange de l’approvisionnement en riz des populations, les Américains se feront payer en opium dont ils assureront le contrôle du trafic, permettant ainsi aux services secrets d’obtenir les financements occultes nécessaires aux nombreuses et couteuses opérations qu’aucun gouvernement, ayant un minimum de sens moral - et le respect de l’État de droit sans lesquels il n’est pas possible de prétendre au statut de «Démocratie» -, ne pourrait accepter de financer.

Ici, nous voyons les limites que la presse d’information peut avoir. Cette base secrète, dont l’intensité des mouvements aériens, et l’importance en hommes et matériels déplacés, n'aurait pas dû rester secrète bien longtemps pour des spécialistes de l’information. Pourtant, même de nos jours, peu de médias font état de cette terrible base qui a eu tant à révéler sur la nature des services qui en sont à l’origine, le pays qui dispose des moyens occultes pour mener si efficacement ce genre d’opération de déstabilisation et de dissimulation, et les individus sans scrupules qui derrière l’hypocrisie des apparences de la morale, de l’humanité (Humanitaire dans sa version moderne), du droit et de la défense de la veuve et de l’orphelin, se comportent comme les plus viles crapules que l’espèce humaine est capable de produire.

Derrière le secret il y a toujours un monde d’horreur de terreur et d’ignominie. C’était vrai pour le nazisme, pour le communisme, ça l’est à l’identique pour le «capitalisme», même travesti en drag queen lourdement fardée de la liberté des peuples et de la démocratie agissant pour l’avènement du Nouvel Ordre Mondial.

Si pour le nazisme l’obsession raciste était le fil conducteur qui permettait de remonter aux sources des pires turpitudes ; pour le capitalisme c’est essentiellement la cupidité des richesses et l’avidité prédatrice de la domination et de l’asservissement de ceux que l’on prétend abusivement libérer, qui seront les fils conducteurs.

L’argent officiel sera utilisé selon toutes les possibilités de corruption et astuces imaginables (voir les mécanismes vicieux de subprimes), mais il a pour principal handicap d’être justement officiel et donc facilement contrôlable, pour peu que l’on s’en donne la peine. Voilà qui est difficilement supportable pour des esprits maffieux, corrompus et sans foi ni loi. Il leur faut donc une puissante source de moyens financiers qui échappe à tous contrôles et toutes investigations qu’elles soient comptables, politiques ou historiques. Ici intervient cette source aussi généreuse qu’intarissable que sont les trafics en tout genre et surtout le trafic de drogue. Il est manifeste, que le pays qui se prétend le plus puissant de la planète, ne saurait laisser à d’autres, cette fantastique source de revenus et de financement. Partout où il y a la guerre, il y a trafics d'armes et de drogues. Et partout ou il y a production de drogue, le marché est obligatoirement contrôlé par ceux qui disposent des moyens militaires les plus puissants, visibles et invisibles aux communs des mortels.

Le trafic de drogue du Laos, et plus que probablement celui du Sud-est asiatique, étaient sous le contrôle des services secrets américain durant la guerre du Vietnam. Comme celui colossal qui se trouve actuellement en Afghanistan, et que ces services secrets tentent de ravir aux mains des Talibans. Partout où l’armée américaine s’implante, invariablement se développent tous les trafics, dont celui de la drogue. C’est vrai pour le Kosovo, pour l’Amérique du Sud longtemps chasse gardée des États-Unis, de l’Irak et de l’Afghanistan, dont le Président actuel, «élu» par des magouilles électorales qui feraient rougir les républiques bananières les plus corrompues, pour cause d’amateurisme.

Bien évidemment, comme les origines financières sont inavouables, elles ne sont et ne seront jamais avouées. Aucun élu de n’importe qu’elle Nation n’a et n’aura droit de regard, pour cause commode du SECRET DEFENSE, sur cette maffia militaro-industrielle qui a largement supplanté en puissance, férocité, brutalité, barbarie et immoralité, les petits amateurs de la maffia sicilienne. Pour la propagande médiatique et sa posture politique officielle, ce Janus présente la face d’un redoutable chasseur de trafiquants ; pour l’autre face, celle de ses services secrets et des officines occultes, c’est le Capo di tutti Capi...

N’oublions pas que les «Contras» du Nicaragua étaient financés par les services secrets américains, grâce au trafic des ventes d’armes à l’Iran. Pour une affaire qui a surgi au grand jour, combien de dissimulées ?

Le général Noriéga, ancien chef des forces armées panaméennes, et chef de cet État, était une ancienne recrue de la CIA, qui a cru pouvoir s’affranchir de la tutelle de son Suzerain en contrôlant le trafic de drogue de son pays pour son unique profit. Il a été enlevé et «jugé» par son farouche mentor qui ne supporte jamais que son autorité, sur la domination des trafics, soit un tant soit peu remise en question.

Heureusement, le gentil président Obama est arrivé à point nommé pour restaurer l’image de virginité angélique de la Bête (voir l’apocalypse) qui a une fâcheuse tendance, ces dernières décennies, à se laisser aller au niveau des apparences...

D’ailleurs si vous voulez en vérifier l’efficacité, il vous suffit de contrôler le niveau d’évolution du chiffre d’affaire du trafic de drogue dans le monde il était dernièrement à plus de 400 milliards de dollars...

Mais dormez tranquille braves gens, c’est juste un conte pour doux rêveurs....


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