vendredi 26 décembre 2008

Lorsque le manque de vertu devient mortel.



Mort pour cause de Vanité, d’arrogance et de moralité douteuse


Ilyes, un petit garçon de trois ans est mort accidentellement à l’hôpital Saint-Vincent de Paul à Paris. Le père raconte devant les médias comment, et avec quel mépris, il a été traité au lieu de bénéficier de l’assistance du personnel hospitalier.

L’absence de personnel disponible auprès des patients, et lorsque se dernier se manifeste c’est pour faire preuve de la plus grande arrogance et de la plus insupportable vanité, affirmant péremptoirement, comme le rapporte ce père : Arrêtez de vous affoler Monsieur, votre fils n’a rien !

Effectivement, il n’avait rien, il était simplement en train de mourir dans les bras de son père à cause de la négligence irresponsable des infirmiers.

Le drame affreux que subit ce père, se trouve d’autant plus aggravé qu’il est en droit de se demander si à la place d’avoir à faire à du personnel hospitalier incompétent et désinvolte, il avait eu à faire à des individus ayant pour minium de moralité un soupçon de conscience professionnelle, son fils n’aurait pas Pu être sauver de l’erreur et de la maladresse d’un membre de ces services dont la base déontologique est, bien qu’ils en aient longtemps perdu le sens : NE PAS NUIRE.

Les services politiques du ministère de la Santé, aura pour préoccupation, comme ils sont coutumiers du fait, de faire dans les jours qui viennent, une habile propagande pour laisser croire qu’il s’agit là d’un horrible accident, comme il s’en produit rarement, et qu’il y a en toute activité humaine une part de risque imprévisible... Que des enquêtes et des dispositions seront prises pour qu’un tel accident ne puisse se reproduire... Et que la douleur des parents ne doit pas occulter le travail merveilleux des personnels de santé en milieu hospitalier, et blablabla, et blablabla, les rengaines qui servent à l’identique en chaque occasion semblable...

Je me souviens d’une expérience vécue par l’une de mes proches qui, se tordant de douleur à cause d’un problème gastrique, fût emmenées aux services des urgences de Rangueil près de Toulouse, après quelques heures passées sur un chariot sans le moindre soin, en attente d’examens, toujours dans les mêmes souffrances ; après que les examens furent effectués, le médecin urgentiste vient dire à cette personne toujours sans soins et dans sa souffrance : Mme après résultats des différents examens, vous n’avez rien, vous pouvez rentrer chez vous !

Lorsque, à la suite de cette sortie, elle s’est rendue chez son médecin traitant, ce dernier a été effondré devant l’incompétence absolument irresponsable de ce médecin (et de la clique du personnel de ce service d’urgence de cet hôpital) qui n’a pas été capable de diagnostiquer, ce qui est apparu immédiatement aux yeux de ce praticien compétent, comme les conséquences d’une hernie hiatale, avec ses crises très douloureuses, auxquels il est possible, sans grande difficulté, de porter remède.

Ceci pour dire qu’en vérité la corruption qui sévit dans l’administration hospitalière est autrement plus répandue que ne veulent bien le laisser paraître les interventions politiques si promptes à ne pas froisser les syndicats et leur pouvoir de nuisance. Le personnel hospitalier, imbu de ses privilèges et de pratiques dévoyées, est par son absence de moralité, plus souvent qu’il serait naturellement souhaitable, à l’origine de négligences coupables, et de comportement vaniteux et occultant tout esprit de conscience professionnelle... Comme le disait en son temps le bon Dr. Rabelais : Science sans Conscience n’est que ruine de l’âme.

Sans qu’il soit nécessaire de revenir sur l’épouvantable hérésie dogmatique de notre célèbre Dr. Kouchner, qui, lorsqu’il était ministre de la Santé, a été à l’origine de cette calamiteuse campagne de vaccination contre l’hépatite B, qualifiée par lui, comme n’ayant aucun effet secondaire dangereux, en négation des nombreux problèmes qui pourtant étaient portés à sa connaissance, je n’évoquerai, pour démontrer qu’il ne s’agit pas d’un accident occasionnel, mais bel et bien de ce qui devient la règle au sein de nos hôpitaux, les plus de 4000 morts par an dans ces services de fonctionnaires irresponsables, qui sont directement imputables à leurs négligences, incompétences notamment en matière d’hygiène élémentaire, et à la suffisante arrogance de prétendus personnels qualifiés...

La moralité implique un minimum d’humilité, et force est de constater que ce n’est jamais là une qualité qui se cultive parmi les membres de la fonction publique... Il y a plus de chance aujourd’hui d’être victimes des méfaits de ce personnel hospitalier, que d’en recevoir les soins et les secours salvateurs, comme ce serait pourtant ce que l’usager, qui en assure la très lourde charge financière pour honorer un nombre incroyable de privilèges, serait en droit d’attendre...

Lorsque vous allez dans un hôpital, habituez-vous à prendre conscience que vous êtes au service du personnel de celui-ci, et non l’inverse, toute l’incompréhension du public, et sa légitime colère, vient de cette inversion artificielle des valeurs...

L’ancienne Union Soviétique nous a pourtant démontré que lorsque le pouvoir est délégué à des fonctionnaires, cela finit toujours par la pire des corruptions, et par un état d’incompétence inégalable.

Citoyens de ce pays, faites-vous à l’idée que vous ne mourrez ni de vieillesse, ni à cause d’une maladie qui vous sera propre, mais à cause de la corruption et de l’immoralité politique, qui, comme un redoutable venin, s’est rependu, dans tout le corps social, en passant en priorité par les fonctionnaires, ces agents serviles et sans conscience d’une technostructure gangrénée par les privilèges indus...

Je terminerai par cette citation faite par Mirabeau lors des débats précédents l’adoption de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 :

« Si la loi de responsabilité ne s’étendait pas sur tous les agents subalternes du despotisme, si elle n’existait pas surtout parmi nous, il n’y aurait pas de nations sur la terre plus faite que nous pour l’esclavage. Il n’y en a pas qui ait été plus insultée, plus oppressée par le despotisme.

Jusqu’en 1705 il existait une loi salutaire que tout détenu devait être interrogé dans les vingt-quatre heures de sa détention. En 1765 elle a été abolie. Un monceau de lettres de cachet a précipité une foule de citoyens dans les cachots de la Bastille.

Je le répète : notre liberté exige la responsabilité de toute la hiérarchie des mandataires. Tout subalterne est responsable, et vous ne serez jamais que des esclaves si, depuis le premier vizir jusqu’au dernier sbire, la responsabilité n’est pas établie. »

Faut-il que ceux qui nous ont gouvernés, et qui nous gouvernent, soient à ce point ignorants et/ou corrompus pour avoir méconnu ces principes élémentaires de moralité publique!




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lundi 15 décembre 2008

Le malheur des peuples.


La mondialisation une carambouille absolue.

Après les grandiloquentes théories des prétendus spécialistes de la finance, des pseudo-experts des instruments modernes de la gestion de trésorerie, des grands Mamamouchies de la spéculation mathématique des effets de levier, et celles des Mandarins de la banque apatride ne jurant que sur la bible du commerce international et de la mondialisation, nous découvrons depuis quelque mois les réalités nauséabondes qui se cachaient derrières les flamboyantes et luxueuses apparences vaniteuses en diable...

Non seulement c'est prétentieux et arrogants grands argentiers de la planète n'étaient pas aussi compétents qu'ils le déclamaient péremptoirement, mais en vérité ils se révèlent d'une moralité si douteuse que le terme même de corrompu risque de paraître passablement complaisant.

L'archétype de cette corruption magistrale se trouve caractérisé par cette dernière révélation de l'affaire à 50 milliards de dollars et qui porte le nom de son escroc : Bernard Madoff.

Ce grand nom de la finance internationale, ex-président du conseil d'administration du Nasdaq n'était qu'un vulgaire escroc de cul-de-basse-fosse qui promettait du vent et des illusions, en ayant pris soin, pour parvenir à ce niveau monumental d'escroquerie, de corrompre toute une chaîne d'individus allant des fonctionnaires plus ou moins vénaux de la S.E.C, aux politiciens de tous les bords, en passant probablement par de nombreux journalistes plus préoccuper des avantages que leur procure la proximité d'avec les puissants de cette organisation maffieuse, que le respect des règles de vertus ou d"éthique professionnelle.

On va maintenant essayer de vous faire croire que ce triste personnage était en vérité le vilain mouton noir d'une bergerie pourtant au-dessus de tous soupçons... La réalité la plus objective telle qu'elle apparaît dans sa cruelle évidence est que : dans cette bergerie de la finance internationale, de la mondialisation et de la banque, il n'y a que des moutons noirs, car il ne peut pas en être autrement compte tenu de l'état généralisé de corruption des gouvernements.

Commençons par ceux qui devraient être les fameux gardiens de cette morale et de la justice, qui depuis la Déclaration des Droits de l'Homme, ne se conçoit pas autrement que sous la forme du DROIT COMMUN. Ces personnes ne sont rien d'autre que les hommes et les femmes politiques qui font les lois et les font appliquer. Ici nous avons la plus implacable définition de ce redoutable adjectif qu'est le mot corrompu.

Depuis maintenant des siècles "Politicien" et "corrompu" vogue de concert, certains membres de cette catégorie de population, avec parfois des accents shakespeariens singeant l'honnêteté outragée, tentent de se révolter contre cet opprobre qu'ils considèrent comme injuste et diffamatoire. Ce n'est là que la conséquence d'une grande ignorance de leur part, ou ce qui est hélas plus souvent le cas, d'un comportement parfaitement hypocrite qui consiste, dans la droite ligne de n'importe quelle campagne électorale, de faire prendre des vessies pour des lanternes à ces benêts d'électeurs contribuables à merci.

Alors, pour que ce soit une fois pour toutes bien clair, je précise que sont corrompues toutes technostructures, et les membres qui la composent et surtout qui la gouvernent, qui ne respectent pas les propres règles qu'elles édictent. A l'aune de ce principe simple et difficilement contestable, les Politiciens d'aujourd'hui, autant, sinon plus, que ceux d'hier sont parfaitement et totalement corrompus.

Comment une affaire aussi invraisemblable que cette carambouille de 50 milliards de dollars aurait-elle pu exister sur plusieurs décennies sans cette corruption généralisée des élites de tous bords ?... Lorsque la corruption est si constante et si répandue qu'elle en devient la norme, comment faire preuve d'éthique et de vertus sans passer pour un vilain petit canard ?...

En France l'affaire Kerviel, qui n'est lui-même que la victime expiatoire d'un monstrueux système, est aussi le révélateur de cet état de corruption du système financier, dont le Crédit Lyonnais n'était qu'un évènement précurseur. Crédit Lyonnais qui n'a pu exister que parce que les élites de la technostructure, et de la politique, à l'origine totalement corrompues, ont été les maîtres d'oeuvre des champs qui ont rendus cette affaire possible.

Croire que ce qui se passe dans l'univers glauque de la finance se trouve déconnecté de la sphère politique, c'est tout simplement ramener sa faculté de discernement à l'état de fossilisation absolue. Les responsables politiques savent parfaitement ce qui s'y passe depuis des années, ils savent aussi parfaitement en tirer les profits politiques, électoraux, et personnels, sachant qu'au bout du compte ce sera toujours cet abruti de contribuable qui paiera, d'une façon ou d'une autre, la note finale.

Aux Etats-Unis, la F.E.D. qui agit depuis fort longtemps, malgré une soi-disant indépendance, en parfaite harmonie avec la technostructure politique, est l'instigatrice et le maître d'oeuvre de cette corruption généralisé. La distribution d'argent facile, et l'encouragement à la spéculation la plus échevelée sont sa marque et sa responsabilité. Elle connaît, comme d'ailleurs dans tous les pays du monde où s'est répandu ce mode de fonctionnement démocratique, tous les acteurs du système, avec leurs qualités, lorsqu'il y en a, et surtout leurs défauts... Ainsi, il n'est pas difficile de comprendre qu'on ne peut pas refuser grand-chose à un politicien lorsque ce dernier vous tient par les gonades de la corruption. Depuis belle lurette, les règlements ne permettent plus aux politiciens, sauf à être publiquement catalogué comme véreux, de prendre directement dans la caisse commune, ce qui n'empêche pas d'habiles mécanismes de transferts invisibles, aux yeux peu clairvoyants des électeurs, du rachat des pertes du système financier privé par l'argent public des contribuables, au nom du grandiloquent sauvetage de l'épargne populaire, en contrepartie de renvois obligés d'ascenseur lorsqu'il y aura nécessité à le faire... Moyennant quoi, le politicien, comme le banquier véreux, peut se draper dans sa toge de notabilité respectable sachant fort bien que le vice ne peut durablement occuper le pouvoir que s'il se travestit, même grossièrement, en vertu. Compte tenu de l'état de déliquescence mondial, le travesti ressemble de plus en plus à une drag queen...

Personnellement, compte tenu de ce que coûte les turpitudes indélicates de nos fringants banquiers, je trouverai parfaitement moral de les obliger à financer intégralement les besoins des restos du coeur jusqu'à la fin de la crise économique dont ils sont les responsables les plus directs. Un principe du droit Civil impose à l'auteur d'un préjudice d'effectuer la complète réparation envers la personne qui se trouve être sa victime.

Certains naïfs à la vue aussi courte que leurs idées, diront : soit ! La finance internationale est aussi corrompue que les pires réseaux maffieux, mais rien n'est perdu, il suffit de remettre de l'ordre dans le système... Un peu comme ceux qui prétendaient, il n'y a pas si longtemps, que le communisme était un bon système, mais qu'il avait simplement été dévoyé par les individus qui s'en réclamaient... Hélas, trois fois hélas, il en a été de même du Christianisme, du nazisme et de toutes les grandes organisations qui portent en leur sein le germe même de cette corruption généralisée.

La corruption de la finance, n'est pas un accident de parcours, c'est simplement le fruit d'un système qui à pour base, ce que des foules politiquement et culturellement incultes, considèrent comme une panacée, je veux parler de la Démocratie. La Grèce que l'on présente comme la Mère porteuse de cette Démocratie, nous donne pourtant une leçon d'histoire qu'il conviendrait de ne pas oublier si nous ne voulons pas être condamnés à la revivre douloureusement.

Dès son origine la Démocratie Grecque à eu pour conséquence le développement du capitalisme, le transfert du pouvoir à une ploutocratie qui se transforme invariablement en Dictature... Car rien n'est plus pénible à une ploutocratie que de voir ses intérêts financiers se heurter à la justice, la morale et l'éthique de la volonté populaire.

Le meilleur moyen de contourner le problème est donc de faire en sorte qu'une technostructure, rapidement inféodée à la divinité monétaire, fasse des lois pour le petit peuple, applicables avec bien évidemment la plus grande sévérité, tout en permettant à une oligarchie d'avoir le privilège de pouvoir s'en exonérer... Ceci n'étant que le retour aux principes de l'ancien régime monarchique, et parfaitement en violation de l'esprit même des lois de la République qui est contenu dans la Déclaration des Droits de l'homme de 1789.

En violant quotidiennement cette Déclaration des Droits de l'homme, dans ses principes fondamentaux, la technostructure caractérise sa corruption, et, comme le dit si bien le préambule de cette Déclaration :

considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'homme sont les seules causes des
malheurs publics et de la corruption des gouvernements.

La faillite de la mondialisation financière n'est que la conséquence de la corruption des gouvernements.



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