samedi 20 février 2010

Les perversions de la démocratie et du capitalisme.


Le capitalisme est le venin mortel de la Démocratie.


« Un État totalitaire vraiment « efficient » serait celui dans lequel le tout-puissant comité exécutif des chefs politiques et leur armée de directeurs auraient la haute main sur une population d'esclaves qu'il serait inutile de contraindre, parce qu'ils auraient l'amour de leur servitude. »

Préface du livre d’Aldous Huxley : Le Meilleur des mondes.

Croire que la démocratie est nécessairement l’économie de marché que nous connaissons sous la forme du capitalisme, c’est comme je l’explique dans mon dernier livre : La Dictature à la Française, le paradoxe ingérable que sont les partis politiques que nous connaissons sous l’appellation de démocratie-chrétienne. La démocratie n’est pas plus une religion, que la religion, surtout chrétienne, est démocratique. Les deux sont viscéralement, structurellement et dogmatiquement incompatibles, comme peut l'être la carpe et le lapin.

Mais revenons au capitalisme. Ce système économique n’est rien d’autre que la mise en pratique de la loi du plus fort. Par essence, cette loi exclut tout principe moral, et procède par concentration cupide de forces de plus en plus prédatrices. Le profit est la base du dogme de ce régime économique et social. Et le profit maximum sa seule ligne d’horizon. Un régime politique démocratique qui se donne pour déontologie le capitalisme, est comme ces religions qui prônent l'angélisme de l’amour universel, tout en ayant pour dessein de supprimer tout ceux qu’elles désignent comme étant hérétiques ou infidèles à leurs doctrines sectaires.

Le capitalisme est uniquement régi par la loi du plus fort, et cette loi du plus fort n’a jamais de préoccupation vertueuse, comme l'illustre actuellement l'Etat d'Israël. Le capitalisme s’accommode fort bien de la tricherie, de la duplicité, du mensonge, de la violence, de la contrainte, du meurtre, de l’asservissement, de la dissimulation, de l’injustice, de la nuisance fait à autrui, de l’immoralité, de la corruption et de la suppression de tout ce qui entraverait la concentration de sa force. Il n'a pour seule ambition que l'assouvissement de sa cupidité. Par ces principes, qui se déclinent tant de façon faussement socialement acceptable, que de façon beaucoup plus occulte et brutale, le capitalisme pur est fondamentalement maffieux, totalitaire, despotique et tyrannique. Il ne peut pas en être autrement, selon les lois mêmes de la nature des choses.

Le capitalisme est d’abord un système fondé sur la féodalité locale, puis régionale, nationale pour aboutir aux conglomérats, consortiums, cartels, oligopoles aux ramifications internationales. Il est courant d’appeler la mafia : la pieuvre. Cette figure de style est celle qui caractérise à l’identique le capitalisme. Il doit sans cesse croître et assurer sa domination sur des espaces des secteurs, des populations de plus en plus vastes, il ne connaît pas d'autre dessein. Comme ce système est uniquement basé sur la loi du plus fort, il lui faut pour se développer un bras armé en rapport de la force qu’il revendique, c’est pourquoi le capitalisme le plus suzerain sera celui qui disposera de l’armée la plus puissante. Cette armée, comme toutes les armées de toutes les époques, n’est ni morale, ni vertueuse, ni humaine, ni tolérante, ni juste, comme le démontre les tribulations de l'Ost de la Bannière étoilée aux quatre coins du monde. Sa loi c’est la domination du plus fort sans autre foi que celle des armes, ni d'autre loi que l'asservissement, point final !

S’il existe des régions, des cultures, des traditions qui ne sont pas spontanément adaptables au capitalisme (dont l'Inde et sa tradition spirituelle séculaire), d’autres sont à ce point en osmose structurelle qu’elles s’imprègnent immédiatement des principes et des lois de ce capitalisme, comme nous en fait la démonstration la Chine et son régime totalitaire si peu démocratique, au point qu'elle en est devenue l'un des membres les plus influents.

Le capitalisme dans sa forme la plus aboutie, n’est qu’un état de corruption généralisée. L’affaire de la faillite de l’État grec, savamment et patiemment orchestrée par la plus grande et la plus puissante banque de la planète (Golman Sachs), démontre à quel degré de corruption, de tricherie, de manipulation et d’asservissement auxquels le capitalisme est aujourd'hui parvenu.

Tous nos irresponsables politiques se sont laissé berner par cette ploutocratie prédatrice apatride. La monnaie, base de la loyauté des échanges, et qui repose essentiellement sur la confiance et donc de l'honnêteté, n’est plus qu’un univers d’escroqueries, de malversations, de tricheries et d’abus de confiance. Cette monnaie n’est plus entre les mains des États - qui ont toujours eu le devoir et la responsabilité d’en assurer, plus ou moins bien, l’intégrité et l’incorruptibilité -, mais entre les mains de banquiers centraux privés ayant à leur tête des membres sous totale influence des puissantes banques apatrides et d'une oligarchie occulte (paradis fiscaux) de la haute finance.

Ces banques ont d’ailleurs mis en place un processus de profits maximums reposant sur des mécanismes aussi diaboliques que malhonnêtes et qui se dissimulent sous le terme de spéculation. Les pouvoirs que confèrent les moyens techniques modernes, - à croire qu’ils ont été concoctés pour servir la toute-puissance du capitalisme -, permettent à quelques puissantes banques de manipuler les cours des grandes bourses. Ainsi, il a été mis en évidence par l’analyste financier Olivier Crottaz, que 40% du volume du NYSE est généré par 5 titres, que les banques complices se refilent par parquet d’actions afin de faire monter artificiellement les cours. Ces banques créent des bulles financières. Sachant qu’il est dans la nature d’une bulle d’éclater, il spécule donc sur le futur éclatement de cette bulle, gagnant ainsi autant au gonflement qu’au dégonflement. Le seul problème est : qu’avant que ces banques disposent des moyens de faire et défaire ces bulles, c’était le marché basé sur l’évolution de l’économie réelle qui faisait ou défaisait une bulle, et ce, de façon totalement aléatoire et imprévisible. Le spéculateur prenait un risque de perte, légitime mérite de ses gains éventuels. Aujourd’hui, ayant trouver le moyen de supprimer ce risque, par ce qui n’est rien d’autre qu’une épouvantable tricherie, ses gains n’ont plus aucun mérite, d’autant qu’il n’utilise même pas son argent pour spéculer, mais celui des autres, et qu’en cas de perte "accidentelle", il s’est octroyé la possibilité de la faire supporter par le contribuable.

La Grèce a été pour ces puissants spéculateurs capitalistes un moyen de faire une bulle de dettes, dont ils ont tiré et tireront d’importants profits. Et comme ils l’ont fait pour les subprimes, sachant que l’endettement de ce pays était disproportionné par rapport à sa capacité de remboursement, la banque Golman Sachs a reçu plus de 300 millions de $ pour trafiquer les comptes de la Grèce afin de lui permettre d’être en mesure d’entrer dans la zone euro, en dissimulant une grande partie de sa dette. Sachant que tôt où tard cette dissimulation réapparaitrait, il ne lui restait plus qu’à spéculer sur la faillite programmée de ce pays ; spéculation qui concours à l’accélération de cette faillite. Un peu comme ces banquiers qui ont prêté de l’argent à des personnes notoirement insolvables, sachant que l’addition finirait par être payée par les contribuables ou les épargnants de la planète, ce qui permet de prendre des profits des deux côtés des perdants.


Lorsqu’au poker l’un des joueurs cache des cartes maitresses dans sa manche, cela se termine mal pour lui, mais lorsque ce sont des puissances financières apatrides, c’est ce que l’on appelle l’économie de marché et le capitalisme, la règle !

La structure de ce capitalisme est celle de la corruption la plus large. Pots de vin, prévarications, intimidations, menaces, corruptions des élites et des dirigeants., lobbying Tels sont les outils de ce capitalisme qui n’est en vérité même plus réformable. Son principe de fonctionnement repose sur la croissance de la consommation à crédit (dettes) qui asservit l’individu au travail, et comme sans cette dette il ne peut y avoir de consommation, le travail lui-même devient tributaire de la croissance de la dette. Plus de dettes = plus de travail. Comme le résume Jean Baudrillard : on revient avec le crédit à une situation proprement féodale, celle d'une fraction de travail due d'avance au seigneur, au travail asservi.

Devant les conséquences calamiteuses de sa domination sans cesse croissante ( faillite des États, effondrement de l’économie réelle, paupérisation des populations), le capitalisme utilisera les ressources qui sont à sa dispositions, tant militaires, politiques qu’économiques et sociales pour poursuivre sa concentration et sa domination sur le Nouvel Ordre Mondial. Albert Einstein écrivait dans un article en mai 1949 :

Le capital privé tend à se concentrer entre quelques mains, en partie à cause de la compétition entre capitalistes et en partie parce que le développement technologique et la division croissante du travail encouragent la formation d’unités de production plus grandes au détriment des plus petites. Le résultat de ces développements est une oligarchie de capital privé dont le pouvoir exorbitant ne peut effectivement pas être contrôlé même par une société dont le système politique est démocratique.

Aujourd’hui ou 500 entreprises multinationales contrôles 52 % du PIB mondial. Les financiers sont capables de faire des profits colossaux sans même avoir le besoin d’utiliser l’économie réelle, comme le démontre l'insolent profit des banques en période de crise économique. Pour y parvenir il faut qu'ils utilisent nécessairement les truquages et les tricheries qu’ils appellent les effets de levier, les titrisations, les CDS et autres mécanismes informatiques complexes et déloyaux. Comme l'argent ne vient pas d'un accroissement économique, il vient de l'endettement considérable des États qui sont appelés à hypothéquer les générations futurs pour satisfaire cette incroyable avidité financière. Le totalitarisme de cette ploutocratie est le régime dominant et sa fausse barbe démocratique est si peut crédible qu’il n’y a plus que les ignorants (par ailleurs encore fort nombreux) pour se laisser berner par cet artifice grossier en continuant à voter pour les idiots politiques qui se sont laisser corrompre par le capitalisme et l'économie de marché du libéralisme sans foi ni loi.

La faillite des économies et des États, comme cela risque de se prolonger pendant encore de nombreuses années, n’est pas la faillite du capitalisme, mais son plein épanouissement, car elle rend durablement tributaire à ce capitalisme et les États et les populations qui en seront encore plus asservies par la dette.

Ce n’est là rien d’autre que l’application de la loi du plus fort, une des plus fortes régressions pour une civilisation!

Face à cette dégénérescence une solution pacifique et élégante existe, mais les peuples sont si anesthésiés par une propagande intensive, la culture du chacun pour soi, et la paresse intellectuelle, qu'ils ne sont plus apte ni à la recevoir et encore moins à la mettre en pratique. Dommage ! cela aurait permis d'éviter la solution brutale d'une révolution sanglante, l'autre forme de la loi du plus fort.

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Pour plus de détails sur la corruption du Nouvel Ordre Mondial :

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15505

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15299

mardi 9 février 2010

Le gouvernement est-il une organisation honnête ?


Votez pour moi, je ne sais pas compter


Solution très efficace pour combler immédiatement le trou de la Sécu, sans demander un sou de cotisation ni aux salariés ni aux employeurs...

Plus l’état, géré par les plus brillants technocrates qu’onques ne vit, prélève des taxes et impôts, plus il est en déficit...

Plus il est en déficit, et plus il estime avoir la nécessité de prélever encore et toujours davantage d’impôts et taxes.

Aucun de ces «brillants technocrates» n’a eu pourtant le plus élémentaire bon sens commun, pour constater qu’un remède qui aggrave l’état du malade, n’est pas un bon remède. Mais l’atrophie totale du bon sens commun est probablement une condition d’admission aux grandes écoles qui forment nos «brillants technocrates».

La Sécurité sociale est en déficit à ce jour de 11 petits milliards d’euros. Je dis petits, car depuis que le déficit de l’État est passé au-delà des 100 milliards, ce déficit-là fait maintenant figure d’amateurisme...

La propagande officielle, habillement distillée par nos «brillants technocrates», accable les citoyens qui usent et abusent de cette protection sociale au point qu’il faut, pour rendre responsable les ignobles gaspilleurs et profiteurs en tout genre, pénaliser sans cesse davantage chacune de leurs sollicitations médicales, soit par des participations non remboursées, soit par des remboursements peau de chagrin, voire pas de remboursement du tout.

Nous finirons par cette implacable logique technocratique qui veut que même lorsque la Sécurité sociale ne vous remboursera plus rien, ceux qui la gèrent finissent quand même par produire un déficit abyssal. Ne riez pas le proche avenir pourrait vous surprendre...

Alors qu’elle est la solution miracle, que le bon sens commun d’un citoyen qui n’a que le mérite de savoir faire des additions, propose à notre technostructure gaspilleuse et corrompue ?

Elle est simple comme deux et deux font quatre.

1°) Que l’État rembourse une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu et qui n’est pas reversée = 7,8 milliards d’euros.

2°) Que l»État rembourse la partie des taxes sur l’alcool, destinée à la Sécu et qui n’est pas reversée = 3,5 milliards d’euros.

3°) Que l’État rembourse la partie des primes d’assurances automobiles destinée à la Sécu et qui n’est pas reversée = 1,6 milliard d’euros.

4°) Que l’État rembourse la taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu et qui n’est pas reversée = 1,2 milliard d’euros.

5°) Que l’État rembourse la part de TVA destinée à la Sécu et qui n’est pas reversée = 2 milliards d’euros.

6°) Que l’État rembourse le retard de paiement à la Sécu sur les contrats aidés = 2,1 milliards d’euros.

7°) Que l’État fasse en sorte que le retard de paiement des cotisations revenant à la Sécu et qui sont dûes par les entreprises, soit supprimé = 1,9 milliard d’euros.

Si au lieu de pointer du doigt chacun d’entre nous comme étant les responsables et coupables du déficit de la Sécurité sociale, l’État payait simplement ce qu’il doit aux millions de pauvres gens, qui plus est malades pour un grand nombre, la Sécurité sociale recevrait immédiatement 20,1 milliards d’euros et serait donc en excédent de 9,1 milliards d’euros.

Les chiffres qui sont utilisés pour cette petite démonstration de bon sens et d’honnêteté politique, ne sont pas des chiffres fantaisistes, mais ceux qui se trouvent sur le site de la Sécu, et sont issus du rapport des comptes de la Sécu.





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