mardi 11 octobre 2011

Les tartuffes de l'euro ou le chaos...


Pourquoi et comment il est possible, autant que souhaitable, de sortir de la dictature de l’Euro, avant de se faire bouffer par les charognards de la finance apatride...

Les adversaires de ceux qui veulent sortir la France de l’Euro - parmi lesquels nous retrouvons la nomenklatura comprenant banquiers, gouvernants politiques corrompus, patronat et autres membres eurocrates de la technostructure fascisante -, prétendent péremptoirement que pour un pays sortir de l’euro serait d’une part, l’assurance d’une inflation spoliatrice pour les peuples, puisque la monnaie locale serait rapidement dévaluée par rapport à la monnaie européenne, et d’autre part, une ruine pour le pays ayant souscrit des emprunts en euros et devant rembourser en monnaie locale...

Admettons, provisoirement, comme hypothèse crédible, ces deux postulats.

Il découle naturellement que les conséquences d’une sortie de l’euro, doivent se confirmer par les avantages d’un maintien dans l’euro, et c’est là que pèche gravement le raisonnement fallacieux de nos escrocs européistes.

Nous avons sous les yeux l’exemple de la Grèce (le Portugal et l'Espagne ne sont pas mieux lotis) et nous pouvons constater que le maintien forcené et contre la volonté d’un peuple souverain, dans cette maléfique zone euro a déjà apporté une chute brutale (entre 20 à 70%, quand ce n'est pas le chômage) des revenus tant des travailleurs que des retraités.

Est-ce qu’une dévaluation aurait eu les conséquences aussi dramatiques que celles que nous avons sous les yeux et qui plonge chaque jour un peu plus, l’ensemble d’une population dans la misère et le désespoir ?

Les citoyens des ce pays ne parviennent plus à faire face à leurs charges de vie ordinaire même avec deux activités rémunérées.

Les jeunes, même les plus diplômés, n’ont plus que pour seule perspective l’exil et l’émigration.

Les malades, après avoir été ruinés, n’auront plus bientôt accès à leurs médicaments, même les plus essentiels à leur survie.

La corruption se généralise à une grande échelle parmi les fonctionnaires, suite à la réduction drastique de leurs revenus.

Le travail au noir se généralise, les paiements en espèces aussi, et ce afin d’échapper à l’insupportable pression fiscale que font peser les dictats de l’administration européenne et du FMI.

Alors, ayant vécu longuement dans une Europe avant que n’existe la monnaie unique, je ne peux que constater que les différents pays qui ont eu régulièrement recours à des dévaluations, n’ont jamais eu à faire subir avec une telle férocité un ensemble de calamités à leurs populations comme celles que nous pouvons observer pour le maintien forcené dans une zone euro. L’intérêt des populations n’est nullement pris en considération, seul compte l’intérêt des spéculateurs, des banquiers, des multinationales et des dirigeants corrompus jusqu’à la caricature. Ces dirigeants en sont à ne plus respecter ni leur propre Constitution, ni leurs engagements politiques (mais ça c'est presque la norme dans nos démocraties), ni les intérêts essentiels de la Nation qu'ils représentent...

Dernier détail, et non des moindres, sur cet aspect de la dévaluation ou le maintien dans une camisole rigide de contraintes extérieures. Dans cette dernière occurrence, comme nous pouvons le constater très objectivement, les populations sont sans espérance, quelque soit la tranche d’âge, alors que la dévaluation même si temporairement elle fait sensiblement baisser l’épargne et les revenus, ce qui reste sans commune mesure avec ce qui se produit actuellement en Grèce, en Espagne ou au Portugal, elle offre une formidable ESPÉRANCE.

Celle de permettre, par une activité propre à chaque pays, de se redresser par un sursaut de compétitivité, et d'effacer rapidement les aléas d'une dévaluation.

Deuxième postulat, celui de la dette libellée en euro...

Il me semble, si j’ai bonne mémoire, que personne n’a posé ce problème lorsque les pays de la zone euro ont basculé de leur monnaie nationale à celle-ci en présente déconfiture... Pourquoi, ce qui serait possible dans un sens, ne le serait pas dans l’autre ? C’est là un des mystères de la logique bornée de nos eurocrates.

Si, demain, la France décide qu’un franc = un euro et que les crédits souscrits en euros seront automatiquement reconvertis en francs (c’est bien ce qui c’est passé la première fois), les crédits ne seront pas modifié, sauf pour les spéculateurs qui joueraient le franc à la baisse, mais n’y a-t-il pas des mécanismes financiers pour se prémunir contre ce genre d’aléas monétaire ? Alors, que ceux qui ont prêté en euros se couvrent lors du basculement, c’est là ce que font toutes les grandes entreprises travaillant à l’international.

D’autant, et c’est peut être pour cette raison que l’on essaie de nous faire prendre des vessies pour des lanternes, il n’est pas exclu qu’une bonne partie de cette dette que nos créanciers extérieurs nous réclameraient, soit véritablement légitime...

Qu’il suffise de constater les infractions de la BCE, à ses propres statuts, ainsi qu’au pourtant illégitime traité de Lisbonne. Lorsqu’un pays recouvre sa souveraineté monétaire, il est parfaitement en droit d’exiger un audit sur la légitimité de sa dette, comme l’ont fait d’autres pays d’Amérique latine.

Quelle légitimité peut avoir la dette que souscrivent les fascistes au pouvoir en Grèce et qui empruntent à l’Europe et au FMI, pour acheter, actuellement, de l’armement aux Américains alors que le peuple se paupérise dramatiquement ?

Ceux qui prétendent que la sortie de l’euro serait une catastrophe pour un pays sont des fumistes et des imposteurs, pour les plus corrompus qui en tirent un profit évident, et pour les autres, des incompétents et des ignorants de la pire espèce...

Pour le moment ce sont ceux-là qui nous gouvernent...



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