mercredi 20 octobre 2010

La retraite en chantant...

La réforme des retraites ou la réforme des dupes.

Le gouvernement et sa technostructure qui se confondent dans un état de corruption complice et avéré, nous racontent que si leur réforme des retraites ne passe pas, ces retraites risquent de ne plus être payées.

Que l’état de déficit des caisses de retraite (dû à l’allongement de la durée de vie) impose l’absolue nécessité de cette réforme autoproclamée courageuse - ce qui induit naturellement le courage de la part de ceux qui en sont les promoteurs -, cela reste discutable tant l'origine de ce déficit reste douteux.

En vérité, tout ceci n’est que mensonge, propagande grossière et tentative de manipulation des peurs et des émotions pour imposer de plus en plus de sacrifices aux plus démunis. Une paupérisation savamment orchestrée

La réalité est beaucoup plus sordide, médiocre et cupide. À force de dépenser sans compter, comme tous les gouvernements se sont évertués à le faire ces quarante ou cinquante dernières années. Malgré l’abondance délirante des recettes grâce au pouvoir sans limites laisser - par les parlementaires tout aussi corrompus que les gouvernements dont ils ont permis l’avènement -, aux services fiscaux pour multiplier taxes, impôts, déficits et autres journées de solidarités - qui ne sont que des impôts au sens des contributions communes telles que l’entend la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 -, les dépenses n’ont jamais cessées de progresser plus vite que les recettes. Preuve que la multiplication des impôts n’est pas le remède aux déficits, mais que seule la réduction des dépenses est le vrai remède, et rien d’autre !

Il est aisé de constater la façon déraisonnable, démesurée et extravagante avec laquelle nos gouvernants distribuent les millions d’euros d’euros ( je devrais dire les milliards, tant depuis le début de la crise la mesure a changé d’échelle). Que des banques, des industries, des financiers, des états en faillites ou des constructeurs d’avions de combat manifestent un souci de trésorerie, alors la machine à distribuer des milliards se met en route et arrose copieusement toutes ces structures essentielles au maintien au pouvoir d’une pseudo élite parfaitement illégitime et d’une puissante technostructure asservissante et complice de l’arbitraire, ce qui s'appelle la dictature.

Je disais que les dépenses progressaient toujours plus vite que les recettes. Qu’importe, il suffit de détourner les sommes destinées soit à la protection sociale, ce qui maintient artificiellement la Sécu en déficit, permettant à cet illustre technocrate, Michel Rocard, de nous concocter ces diableries fiscales que sont la CSG et le CRDS, mi-impôts mi-cotisations fiscales sans être véritablement ni l’un ni l’autre... Comme toujours, ces chimères ont été conçues, parole d’honneur (de politicien) et le coeur sur la main, pour une durée limitée qui ne cesse d’être prolongé, pour finir par devenir probablement permanente.

Or, s’agissant du trou de la Sécu, dont nos brillants technocrates finiront par nous dire un jour qu’elle ne rembourse plus rien, tout en parvenant à maintenir, voire augmenter le déficit, il faut savoir que sur les 11 milliards d’euros de déficit en 2009, 7,8 milliards de taxes sur le tabac destinées à la Sécu ne sont plus reversées ; 3,5 milliards, de taxes sur l’alcool destinées à la Sécu, ne sont plus reversées ; 1,6 milliard, des primes d’assurances automobiles destinées à la Sécu, n’est pas reversé ; 1,2 milliard, de la Taxe des industries polluantes destiné à la Sécu ne lui est pas reversée ; 2 milliards de la part de TVA destinée à la Sécu, ne sont pas reversés ; 2,1 milliards de retards de paiement à la Sécu sur les contrats aidés ; 1,9 milliard de retards de paiement des entreprises...

Total de l’addition : 20,1 Milliards d’Euros !*
*Source sécurité sociale.

En réalité, contrairement à ce que nous serinent à longueur d’année tous les gouvernements corrompus, la Sécu n’est pas en déficit !

Alors pourquoi la CSG ? Pourquoi le CRDS ? Pourquoi la contribution de 1 euro sur les consultations médicales ? Pourquoi toutes ces réductions de remboursement sur les médicaments ? Pourquoi ces augmentations de plus en plus insupportables pour les plus démunis, des primes d’assurances mutuelles complémentaires ?

Parce que nos gouvernants ruinent par leurs gabegies et leur incompétence, que génère toujours un état de corruption, l’effort de chaque citoyen de ce pays, ce qui fait peser sur les plus fragiles et les plus pauvres de nos concitoyens un fardeau de plus en plus insupportable, et pour les autres un constant recul de leur situation économique et sociale.

Pour les caisses de retraite, il en est de même. Le déficit à d’abord pour origine les multiples exonérations accordées aux entreprises, pour tenter de compenser les inepties qu’entrainent les conséquences d’une mondialisation imbéciles, ce qu’a toujours dénoncé notre Prix Nobel d’économie Maurice Allais :

La Mondialisation une perversion

Le plus incroyable de l’histoire c’est que toute cette gabegie financière n’a été possible que par cet état de corruption qui repose sur une monstruosité parfaitement illégale qu’est le code fiscal comme le démontre avec une implacable pertinence Maïtre Philippe FORBAT-LABATUT, avocat de Sos Justice :

L'illégalité de la Fiscalité française.

Alors, le peuple qui perçoit de plus en plus que non seulement on lui raconte de monstrueuses conneries, commence à en avoir plus qu’assez qu’on lui fasse payer les abus de pouvoir qui viennent littéralement gavés les privilégiés et les nantis d’une nomenklatura qui n’a plus rien à envier à celle de l’ancienne URSS, ou encore aux aristos de l’Ancien Régime dont ils ont de plus en plus l'arrogance et le mépris...

Le chef de l'État ne respecte plus les lois dont il est le gardien ni les principes de la morale qui fondent le pacte républicain ; le gouvernement ne respecte pas la constitution et notamment la séparation des pouvoirs ; les élus de la Nation ne respectent ni la Constitution ni la loyauté de leur engagement vis-à-vis de leurs électeurs qu'ils ne cessent de berner ; la technostructure n'obéit plus aux lois sachant qu'elle bénéficie de l'insolent privilège d'être exonéré d'avoir à rendre des comptes à la justice, ce qui remet en cause le sacro-saint principe du droit commun issu de la Révolution française ; les magistrats empêtrés dans un maelström de lois scélérates et/ou contradictoires sont incapables de dire le droit, et bien souvent sont en totale connivence avec le pouvoir corrompu. Voyant que l'exemplarité en matière de droit et de justice n'est plus la règle au plus haut niveau des responsables, les flics, depuis longtemps, s'exonèrent d'avoir à respecter scrupuleusement les lois tant au niveau de la pratique de leur profession qu'en ce qui concerne les droits fondamentaux des citoyens. l'exemple de la garde à vue censurée par le Conseil constitutionnel et la cour de Cassation en est la preuve flagrante.

Comment demander à la société civile de faire preuve d'esprit citoyen respectueux du droit lorsque les élites se caractérisent, avec l'insolence et l'arrogance qu'on leur connaît, par la vanité d'occuper un pouvoir devenu illégitime en ayant constamment triché avec les règles les plus sacrées, comme le démontre l'affaire des emplois fictifs, les financements occultes, les retro-commissions avec morts d'hommes à la clé, les fonds secrets et les insondables magouilles qui se dissimulent derrière le "secret défense" ?

Alors, les banques en font à leur guise dans les paradis fiscaux, les industriels délocalisent pour aligner les acquis sociaux sur les pays en voie de développement, les corrupteurs deviennent des exemples de réussites, les corrompus des leaders d'opinion.

Résultats : la faillite d'un système économique au niveau planétaire, qui entrainera la faillite des États, des collectivités locales et des systèmes de protection des plus fragiles. La seule cause à ces fléaux, et il n'y en a aucune autre : c'est la corruption institutionnalisée…

Le prix de la corruption généralisée c'est toujours la ruine soit économique, soit pour cause de guerre, soit, pour celle qui est en cours de gestation, pour cause des deux réunie.




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