jeudi 12 janvier 2017

Y en a marre de vos promesses bidons !


Lettre ouverte aux candidats à la Présidence de la République française, et aux partis qui les soutiennent.

Comme il est  maintenant d’usage courant que ceux qui prétendent nous gouverner soient au mieux des incompétents, et au pire des ignorants en matière de respect de notre Constitution, je crois utile de leur rappeler que la violation d’une seule des dispositions que contient ce texte, constituant le pacte républicain, relève de la forfaiture et condamne l’ignorant à sombrer dans l’arbitraire, ce que le peuple doit hélas! subir depuis trop longtemps.



Dans le préambule de notre Constitution, il y a l’engagement du respect de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, dont le préambule de cette Déclaration rappelle clairement que : «l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements». Ce simple constat est d’une actualité brulante en matière de corruption de nos gouvernements.


Je rappelle que cette Déclaration des Droits de l’Homme de 1789, figurant en tête de notre Constitution, a nécessairement force de loi, et elle est même supérieure aux autres articles que contient cette Constitution, car ses dix-sept articles sont déclarés comme étant des droits Naturels, Inaliénables et Sacrés, et qu’en son article 2, il est en plus précisé que ces droits naturels sont INALIÉNABLES et IMPRESCRIPTIBLES, pour ceux qui ne veulent pas comprendre ce que cela signifie - et ils sont légions dans le monde politique, mais aussi dans le monde judiciaire, dont le pitoyable Conseil Constitutionnel en est l’illustration caricaturale -,  INALIÉNABLE ET IMPRESCRIPTIBLE signifient que rien ni personne ne peut en changer une virgule et qu’il n’est pas possible de les prescrire. Toute autre interprétation ne serait que vaine tentative de porter atteinte à cette inaliénabilité et à cette imprescriptibilité, et donc tomberait sous le coup de l’arbitraire.

Ceci étant précisé, il convient de rappeler aux partis politiques, qui depuis si longtemps croient pouvoir s’affranchir de respecter la Constitution, que l’Article 2, de la DDHC dispose que : 

«
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression».

Il découle de cet article 2, que les partis politiques ont l’OBLIGATION d’avoir pour PREMIER objectif, la défense et la conservation des droits naturels, inaliénables, sacrés et imprescriptibles que contient cette Déclaration. Ce qu’ils ne font plus depuis trop longtemps, ayant pour première préoccupation les intérêts politiques partisans d’une caste d’apparatchiks reconstituant une nouvelle aristocratie et ses lamentables privilèges.

Les partis politiques qui ont exercé les pouvoirs sont donc tous coupables d’avoir violé la Constitution, et d’avoir commis le sacrilège de porter atteinte aux droits naturels, sacrés, inaliénables et imprescriptibles de chaque citoyen de ce pays, avec les conséquences de corruptions. Ils portent en plus l’écrasante responsabilité des malheurs du peuple, qui sont hélas! nombreux.

Enfin, pour tous les candidats à la prochaine élection présidentielle, je rappelle les termes de l’article 3, de la DDHC de 1789, qui dispose la chose suivante :

«Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément».

Ceci veut dire, d’une façon claire, précise, naturelle, inaliénable, sacrée et imprescriptible, que la plus haute autorité de la Nation réside dans le peuple, et lorsque ce dernier a exprimé EXPRESSÉMENT sa volonté, rien ni personne ne peut se prévaloir d’une autorité supérieure, sauf à violer délibérément et les droits Naturels, Sacrés, Inaliénables et Imprescriptibles de la DDHC de 1789, et par la même occasion notre Constitution qui ne reconnaît et ne peut pas reconnaitre d’autorité supérieure à celle exprimée par le peuple souverain, car cela porterait atteinte et constituerait un sacrilège aux principes d’inaliénabilité et d’imprescriptibilité. Il découle de cet article 3 que d’une part, le traité de Lisbonne n’a aucune valeur légale sur le territoire français, et d’autre part, qu’il n’est pas nécessaire de renégocier les directives que nous imposent l'Europe des eurocrates, car ces dernières n’ont et ne peuvent avoir aucune autorité ni valeur légale sur le sol de notre République, car elles n’émanent pas EXPRESSÉMENT de la souveraineté populaire, puisque c'est justement le contraire : une série d'actes arbitraires.

Alors, chers postulants au poste de la présidence républicaine, sachez que les directives de Bruxelles ne sont pas applicables à la France, puisque contraire à sa Constitution, et ne sont donc que des actes arbitraires, et des impostures que par lâcheté et corruption de nos élites nous devons subir. Comme en dispose l’article 7, de la DDHC de 1789 : «Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis». Il découle de ce qui précède, que vous devez cesser de nous promettre de renégocier ce qui n’est ni applicable ni négociable sur le territoire français, pas plus que vous devez nous promettre d’aller réclamer le retour d’une souveraineté que nous n’avons jamais perdue, puisque par les principes d’inaliénabilité et d’imprescriptibilité, nous ne pouvons jamais en être dépossédés. Arrêtez de nous prendre pour des ignorants et des incultes.

La seule promesse crédible que vous pouvez encore faire c’est de faire respecter notre Constitution et nos droits Naturels, Sacrés, Inaliénables et Imprescriptibles, ceci ne souffre d’aucune interprétation ni d’aucune exception. Notre souveraineté n'a jamais été négociable et ne pourra jamais l'être, sauf à supprimer la DDHC de 1789.

Dites-le, et surtout faites en sortes de faire enfin respecter les Droits de l'Homme, ce sera un victoire pour l'Europe ! Vous en avez le pouvoir légal sans avoir à demander la permission à des fonctionnaires apatrides non élus, ignorants, corrompus et irresponsables.

Dans le cas contraire, ne soyez pas surpris du mépris du peuple pour une engeance politique indigne du moindre respect et de la moindre considération citoyenne pour cause d'injustice.

Il n'y a pas de liberté sans justice.

Portez-vous bien, gardez l’esprit clair et que votre probité soit réellement à la hauteur du poste que vous ambitionnez d’occuper, cela nous changera pour une fois.

C. Le Moal


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mardi 10 janvier 2017

Vision d'un chef d'Etat compétent



Tout responsable politique qui ne respecte pas cette éthique morale, n'est pas digne de la confiance du peuple.