dimanche 18 janvier 2009

Pensée de soutien au peuple Palestinien martyr.


Seule la quête de justice rend la fraternité humaine digne de s'élever spirituellement.

Croire que les attentats seraient la marque de fabrique du monde arabe et de la religion musulmane serait terriblement réducteur. Tous les stratèges militaires de tous les pays savent que c’est simplement la réponse du faible par rapport à une domination excessive et injuste du fort... N’oublions pas que les israélites avant la fondation de leur état, sur des bases infondées et des manipulations très contestables, ( affaire de la déclaration de Lord Balfour) ont eux aussi pratiqué le terrorisme et les attentats... Je pense notamment à celui de l’hôtel King David, revendiqué par la résistance israélite de l'époque, qui a fait un grand nombre de morts essentiellement.... Juifs...

Terroristes, étaient qualifiés ceux qui s’opposaient à l’occupation et la dictature de leur pays par les armées allemandes lors de la dernière guerre, et par les autorités politiques et militaires de cette puissance occupante. Ce n’est qu’après la victoire, qu’ils ont été honorés comme résistants.

Mettre Gaza sur le même plan de responsabilité et de culpabilité que l’État d’Israël et ses dirigeants, c’est avoir une vision manifestement partiale et injuste de l’affaire en cours... L’État d’Israël est riche, libre, puissant, pourvu de toutes les facilités et conforts, protégé jusqu’à la complaisance complice et coupable par la nation la plus puissante militairement et économiquement (USA), alors que Gaza est rigoureusement semblable au ghetto de Varsovie sous l’astreinte militaire d’une puissance occupante... J’ai le souvenir que pendant cette épreuve du ghetto de Varsovie certains Juifs, qui refusaient de mourir comme des moutons menés à l’abattoir, ont préféré mourir les armes à la main et ont pratiqué de nombreux et légitimes attentats et actes de résistance, en réaction à cette oppression...

L’un des acquis de la Déclaration des droits de l’homme de 1789, par ailleurs si mal connue, y compris de ces personnages politiques fanfarons qui s’en prétendent les promoteurs, énonce dans son article 2 :

Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.

Le peuple de Gaza est par la volonté délibérée de l’État d’Israël et son implacable blocus terrestre aérien et maritime, maintenu dans une misère qui est une indignité et une injure à la conscience humaine. Il est privé de ses droits naturels de liberté, de propriété, de sûreté, ce qui lui donne le droit imprescriptible de sa légitime résistance à l’oppression et à l’oppresseur... Sur ce simple respect des droits naturels des hommes, l’État d’Israël est universellement coupable et condamnable, et indigne de la fraternité humaine dans ce qu'elle a de plus noble.

Malgré le dénuement dans lequel ce peuple palestinien est maintenu, par un état totalitaire et colonisateur, il a accepté une trêve avec son tortionnaire ; trêve qui a été rompue d’abord par Israël qui par une action terroriste, a envoyé un missile sur un immeuble pour tuer, sans autre forme de procès, des dirigeants du Hamas qu’il avait pu localiser. Politique systématique d'assassinat que pratique Israël et qui est une infamie au regard des principes de justice les plus élémentaires, — et dont ces actes constituent un terrorisme caractérisé —. Ce n’est que suite à cet attentat que le Hamas, considérant qu’Israël avait rompu délibérément la trêve, a repris l’envoi de ses roquettes qui finissent à 95 % dans le désert, alors que chaque tir de la puissante armée israélienne touche sa cible à 100 % en faisant en plus de très nombreuses victimes civiles (femmes, enfants, vieillards), comme en témoigne le rapport des victimes de 1 à 100 qui n’est pas contestable...

Je n’ai pas d’émotion à voir vivre des Israéliens dans la crainte de voir tomber des roquettes sur leur tête, alors que dans le même temps ils affament, et asservissent de façon particulièrement odieuse un peuple dont ils sont venus voler la terre, ce qu’ils continuent de faire par les honteuses colonies de peuplement sur le reste de territoires, - plutôt de réserves, comme l’ont fait les Américains avec leurs Indiens -, sur lesquels ils parquent les Palestiniens.

Je n’ai pas d’émotion ni de sympathie pour ce pays utilisant le mensonge d’État, que véhiculent invariablement les militaires, et qui n’hésite pas, en violation des droits internationaux, de bombarder les hôpitaux, les écoles et les locaux des instances humanitaires internationales parfaitement connus par eux...

Je n’ai pas d’émotion pour ce peuple qui se sert du droit international pour se constituer un État, dans des conditions très discutables, et qu’une fois qu’il a obtenu satisfaction s’empresse de ne jamais respecter ce même droit international et les résolutions des Nations-Unis lui imposant des limites géographiques qu’il s’efforce sans cesse de dépasser par ses nombreuses colonies de peuplement sournoises et parfaitement illégales.

En vérité, sans même savoir dans l’état de conflit actuel, qui a tort ou qui a raison, un peu comme les enfants qui se disputent et qui prétendent mutuellement que c’est l’autre qui a commencé, il convient d'observer que l’État d’Israël est né dans l’imposture, le mensonge et la violence, il ne peut pas vivre sous d’autres couleurs, comme le démontre sa volonté systématique de faire échouer tous les plans de paix, tous les accords donnant le moindre droit aux Palestiniens, et d’imposer sa dictature à ce peuple qu’il cherche à maintenir sous sa servitude, et peut-être même à éliminer...

Ne serait-ce qu’au strict plan du droit international, l’État d’Israël dans ses limites actuelles est illégal. Toutes ses actions sont donc frappées du sceau de l’injustice.

Aujourd’hui un « Juste » est celui qui prend fait et cause pour ce peuple palestinien martyr, contre son tyran, et dieu merci parmi ces justes, se trouvent un certain nombre, pas très nombreux il est vrai, de Juifs et d’Israéliens ayant une conscience et un sens de la justice qui fait que ce n'est pas le peuple Israélien qui est condamnable dans sa globalité, mais les dirigeants corrompus de l'État d'Israël et tous les complices qui le soutiennent... Qu’il me soit permis par ce message de rendre hommage à ces Justes ayant le courage, au sein même d’Israël, de faire entendre faiblement la voix d’une conscience simplement humaine.

Je formule le souhait que leurs voix deviennent suffisamment audibles avant que cet État ne soit condamné à subir le châtiment qui fut réservé à Sodome et Gomorrhe.

Je suis personnellement très étonné de voir que le peuple israélien qui a une longue histoire de souffrance et d’injustice derrière lui, soit capable aujourd’hui d’être aussi cruel et injuste que ses tortionnaires passés... Je ne crois pas qu’oeil pour oeil, dent pour dent, soit autre chose qu’un degré inférieur de civilisation. Je me souviens d’une formule pleine de sagesse de la famille Rothschild qui disait : il faut savoir se faire pardonner d’avoir beaucoup reçu...

Le lourd karma qu’accumule le peuple d’Israël devra tôt ou tard être purgé, c’est là une implacable loi universelle, et la conséquence sera pour cet État, terrible dans le culte qu’il dresse à la violence et l’injustice, à l’image de ce que cette conséquence a déjà été lorsque par le passé, étant considéré comme un peuple fauteur de trouble, il fut d’abord emporté en captivité à Babylone, puis après de multiples récidives, définitivement expulsé de Palestine par les autorités romaines...

À croire que le blasphème absolu qui a consisté à se prétendre " le peuple élu de Dieu," fait subir à cette population de tradition nomade une implacable malédiction...

La Grande Tradition Hermétique repose sur le principe de la loi de Maât : Juste de pensée, juste de parole, juste d’action, c’est aussi le postulat incontournable de toutes manifestations de Justice, cette vertu Cardinale. Bien que ce soit pour l’instant une utopie, il serait bien, que ce principe se répande de conscience à conscience dans l’espoir qu’il finisse par se hisser dans la conscience, ou ce qu'il en reste, des dirigeants politiques de la planète...


La Dignité et la noblesse du fort ne résident que dans la Justice.
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lundi 12 janvier 2009

Les impostures de la mondialisation


Au Casino de la mondialisation le joueur a encore moins de chance de gagner...

Depuis bientôt 30 ans les responsables politiques occidentaux se sont fait les croisés d’une nouvelle religion, qui, dans l’apocalypse de Saint Jean, est dénommée la Bête. Le Nom de cette bestiole est dans ce document, obscur, hermétique et totalement voilé. En vérité il suffit de considérer que le «NOM» est simplement l’acronyme de Nouvel Ordre Mondial, et vous levez ainsi le voile de sa véritable identité.

Ce nouvel ordre mondial est-il une chose naturelle qui serait une simple manifestation des lois de causalité échappant à l’autorité et la responsabilité de l’intellect humain ? La réponse est catégoriquement NON ! Il est le fruit de volontés concertées, ayant constitué un groupe parfaitement apatride au sein duquel se trouvent cooptés, selon des critères de convergences idéologiques et dogmatiques, les membres qui devront assurer la pérennité et le rayonnement de ce groupe...

Invariablement lorsqu’il est fait référence à ce groupe, plus ou moins occulte, en tout cas protéiforme, la propagande du politiquement correct jette sur le téméraire qui se risquerait à cette liberté et indépendance de pensées, l’anathème maintenant incontournable de l’obsédé du complot...

Bien sûr que non il n’y a pas complot, mais pour que la mondialisation existe il faut nécessairement que des individus et groupes d’individus coordonnent leurs volontés et leurs énergies afin qu’elle puisse prendre corps. Loin de moi l’idée de croire un instant que parmi ces individus et ces groupes d’individus, il puisse s’en trouver certains qui auraient l’ambition d’en contrôler tout ou partie les structures afin de s’en rendre maître... Ou alors, il faudrait supposer qu’il existe par-ci par-là des puissants complexes militaro-industriels capables de faire prévaloir leur pouvoir issu d’une force capable de soumettre les éventuels velléitaires...

Loin de moi l’idée de penser qu’il puisse y avoir une multitude d’organisations transnationales toutes en relations les unes avec les autres et au sein desquelles se retrouveraient au niveau des dirigeants, les mêmes catégories de personnes (élites ou nomenklatura), quand ce n’est pas les mêmes individus, capables d’imposer une ligne supranationale de convergences.

En vérité tant qu’il ne me sera pas démontré que pour fonctionner sur plusieurs décennies, la mondialisation peut se passer de têtes pensantes, de plannig d’application, de stratégies cohérentes savamment orchestrées, de canalisations ordonnées de flux financiers et de ressources matérielles et humaines ; d’unification de process, de normes, de règlements, et de tant de détails infiniment subtils sans lesquelles cette chimère artificielle ne pourrait survivre un seul jour, je serai légitiment fondé de croire que cette mondialisation est une organisation structurée de prise de contrôle d’un pouvoir planétaire par une minorité d’individus dont le dessein est d’en tirer le maximum de profits, qui ne sont pas uniquement financiers.

Ceci étant posé, revenons à nos petits croisés, qui, comme ceux de l’histoire de l’occident chrétien, savent fort bien qu’on attrape pas les mouches avec du vinaigre, ni qu’on engage pas les pèlerins dans une croisade sans leur faire miroiter une bonne et hypothétique cause.

Pour les croisades en terre sainte, il fallait reconquérir le soi-disant tombeau du «Christ» tombé aux mains de ceux désignés comme infidèles, avec pour récompenses, en plus des gains provenant des pillages, l’absolution pour les meurtres commis au nom de cette croisade, et l’assurance de sauver son âme par la rémission de ses péchés... Sommaire mais efficace comme l'histoire l'a démontré.

Nos croisés de la mondialisation, enfin ceux que l’on désigne pour en faire la propagande médiatique (personnels politiques corrompus, fumeux experts en tout genre, cohorte de journalistes manipulés ou asservis, lorsque ce n’est pas les deux en même temps), nous rabâchent depuis des lustres que la mondialisation sera le paradis sur terre, les fameux lendemains qui chantent, tant vantés par le dogme communiste avec les résultats que nous connaissons ; l’abondance pour tous, la fin de la faim, de la misère, de l’inculture, etc... ect...

Comme le disent si cyniquement les hommes politiques, plus le mensonge est gros, plus il a des chances d’être cru... Sachant que les promesses n’engagent que ceux qui y croient...

Après 30 ans de mise en pratique, nous sommes fondés à juger l’arbre à ses fruits, et la mondialisation à son histoire... Rappelons pour l’anecdote que la première crise de 1929 était déjà la conséquence d’une tentative de mondialisation...

Aujourd’hui pouvons-nous dire que la mondialisation a permis un élargissement des richesses à partager, et donc une amélioration d’une part importante de la population mondiale dans son ordinaire ?

Aussi surprenant que cela puisse paraitre la réponse est NON !

D'une part, le nombre de très pauvres et d'affamés n’a pas diminué. Tout comme le niveau de vie des classes moyennes notamment aux USA, a considérablement diminué depuis la mise en route de la mondialisation. Si dans ce pays il n’y a plus un problème de dénutrition comme il sévit encore dans un grand nombre d'autres pays très pauvres, il a été remplacé par un gravissime problème de suralimentation relevant du gavage des porcs, posant d’aussi graves, sinon plus, de problèmes de mauvaise nutrition.

Y a-t-il moins de malades dans les pays riches, ou enrichis par la mondialisation ? La réponse est formellement non ! Il y en a même jamais eu autant malgré les pseudo progrès de la médecine et sur lesquels il y aurait tant à dire. Les industries agroalimentaires travaillent en étroites corrélations avec les entreprises phytosanitaires et pharmaceutiques, les plus grosses capitalisations boursières...

Comme le disait si justement le Dr Knok, un individu bien portant est un malade qui s'ignore...

Les pays, qui par un long processus d’évolution étaient parvenus à une situation d’aisance, et qui se sont engagés dans la mondialisation, bien plus souvent sous la contrainte, que par conviction, ont-ils vu un accroissement de leur richesse et de celle de leur population ?...

On pourrait être tenté, en regardant les écarts de revenus entre les générations précédentes et celles de maintenant de dire oui, mais ce serait une vision illusoire et sommaire.


La richesse c’est ce que l’on possède en propre et qui ne doit rien à personne. À l’aune de ce simple critère, il est aisé de comprendre que l’illusion de richesse que nous font miroiter ceux qui instrumentalisent la mondialisation, n’est qu’une grossière imposture. C’est vrai que nous avons sensiblement matériellement mieux vécu ces trente dernières années que les précédentes. Hélas cette amélioration n’est pas le fruit de la mondialisation, mais celui d’un monumental endettement comme jamais nous en avons eu dans l’histoire connue de l’humanité...

En 2006 la dette extérieure mondiale s’élevait déjà à plus de 60.000 milliards de dollars. Depuis elle s’est considérablement aggravée. À cette dette extérieure mondiale, il convient d’ajouter la dette intérieure mondiale, pour en avoir un ordre d’idée qu’il suffise de savoir qu’en 2006 la dette extérieure des États-Unis était de plus de 10.000 milliards de dollars (13.000 milliards de dollars en 2008) alors que dans le même temps la dette intérieure de ce pays était de 30.000 milliards de dollars...

Il convient d’ajouter à cette dette qui s’amplifie de façon exponentielle chaque jour davantage par le simple jeu des intérêts qu’elle engendre, depuis le début de la crise financière, qui est loin d’être terminée, une destruction de valeur pour plus de 30.000 milliards de dollars.

Alors oui, la mondialisation a apporté des richesses, mais ce ne sont pas des richesses véritables, mais des richesses totalement illusoires, un peu comme celui qui utilise les mécanismes des crédits révolving. Pendant qu’il les accumule, il a l’impression d’être devenu riche au point de pouvoir s’offrir tout ce qui lui fait plaisir. Mais lorsque vient le moment de les rembourser, alors non seulement l’illusion de richesse cesse rapidement, mais il devient encore plus pauvre que ce qu’il était avant.

Voilà sur quoi repose les mécanismes qui permettent de donner l’illusion au sens cervelle que la mondialisation est la panacée économique sociale et civilisatrice. Mais arrive maintenant le temps ou il va falloir rembourser les crédits révolving aux échéances desquels nos dirigeants si incompétents et si imprévoyants tentent de faire face , comme le font tous ceux qui se sont laissé prendre à ce piège, je veux dire en prenant encore et davantage de nouveaux crédits...

Les Tables d’Émeraude énoncent dans leur universelle sagesse : que ce qui est en haut est comme ce qui est bas et inversement. Si l’emprunteur qui se fait piéger par des crédits révolving n’a aucune chance de s’en sortir en prenant plus de crédits, il m’étonnerait fort que les états qui se font piégés par la mondialisation (crédit révolving à l’échelle planétaire) puissent s’en sortir en faisant la même mauvaise analyse à courte vue que l’emprunteur d’en bas...

La mondialisation n’a en vérité pas créé de véritables richesses, mais simplement l’illusion de ces richesses tant que l’addition ne s’est pas présentée. Pendant ce temps, les groupes supranationaux ont eu le temps et les moyens nécessaires pour mettre en place les structures de leur domination à venir qui va de la mise en servage de l’agriculture mondiale, en passant par la prise de pouvoir des grands moyens de communication, pour en arriver au contrôle biologique et électronique de tous les individus de cette planète...

Pour eux, peu importe que la mondialisation soit un échec économique, comme l’histoire une fois de plus le démontrera, ils auront su utiliser ce faux masque et cette fausse barbe pour duper les croyants de cette foi aveugle, et s’installer durablement au-dessus des nations...

George Orwell savait parfaitement que sont roman 1984, n’était pas de la science-fiction, mais les effets des causes qu’il avait su reconnaître et analyser à son époque, et contre lesquelles il avait combattu...

Tout comme le Président Dwight Davis Eisenhower, lors de son dernier discours avait parfaitement eu la vision de ce qu’il redoutait (la mondialisation sous l’autorité d’un complexe militaro-industriel) comme le résume cet extrait :

Mais des menaces, nouvelles de par leur nature ou leur degré, surgissent constamment. Je n'en mentionnerai que deux ici.

Un élément essentiel pour conserver la paix est notre système militaire. Nos bras doivent être puissants, prêt pour une action instantanée, de sorte qu'aucun agresseur potentiel ne puisse être tenté de risquer sa propre destruction. Notre organisation militaire est aujourd'hui sans rapport avec ce que connurent mes prédécesseurs en temps de paix, ou même les combattants de la Deuxième Guerre Mondiale ou de la Guerre de Corée.

Jusqu'au plus récent conflit mondial, les États-Unis n'avaient pas d'industrie d'armement. Les fabricants américains de socs de charrues pouvaient, avec du temps et sur commande, forger des épées. Mais désormais, nous ne pouvons plus risquer l'improvisation dans l'urgence en ce qui concerne notre défense nationale. Nous avons été obligés de créer une industrie d'armement permanente de grande échelle. De plus, trois millions et demi d'hommes et de femmes sont directement impliqués dans la défense en tant qu'institution. Nous dépensons chaque année, rien que pour la sécurité militaire, une somme supérieure au revenu net de la totalité des sociétés US.

Cette conjonction d'une immense institution militaire et d'une grande industrie de l'armement est nouvelle dans l'expérience américaine. Son influence totale, économique, politique, spirituelle même, est ressentie dans chaque ville, dans chaque Parlement d'État, dans chaque bureau du Gouvernement fédéral. Nous reconnaissons le besoin impératif de ce développement. Mais nous ne devons pas manquer de comprendre ses graves implications. Notre labeur, nos ressources, nos gagne-pain… tous sont impliqués ; ainsi en va-t-il de la structure même de notre société.

Dans les assemblées du gouvernement, nous devons donc nous garder de toute influence injustifiée, qu'elle ait ou non été sollicitée, exercée par le complexe militaro-industriel. Le risque potentiel d'une désastreuse ascension d'un pouvoir illégitime existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques. Nous ne devrions jamais rien prendre pour argent comptant. Seule une communauté de citoyens prompts à la réaction et bien informés pourra imposer un véritable entrelacement de l'énorme machinerie industrielle et militaire de la défense avec nos méthodes et nos buts pacifiques, de telle sorte que sécurité et liberté puissent prospérer ensemble.

De même, la révolution technologique des décennies récentes fut en grande partie responsable des changements radicaux de notre position militaro-industrielle. Dans cette révolution, la recherche est devenue centrale, elle est également plus formalisée, plus complexe, et coûteuse. Une part toujours croissante en est conduite pour, par, ou sous la direction du Gouvernement fédéral.

Aujourd'hui, l'inventeur solitaire, bricolant au fond de sa boutique, a été dépassé par des troupes de choc formées de scientifiques dans les laboratoires et des centres d'essai. De la même manière, l'université libre, historiquement source d'idées et de découvertes scientifiques nées dans la liberté, a vécu une révolution dans la conduite de la recherche. En bonne partie à cause des coûts énormes impliqués, obtenir un contrat avec le gouvernement devient quasiment un substitut à la curiosité intellectuelle. Pour chaque vieux tableau noir, il y a maintenant des centaines d'ordinateurs. La perspective d'une domination des spécialistes de notre nation par les emplois fédéraux, les budgets attribués aux projets et le pouvoir de l'argent, [cette perspective] est bien présente et doit être considérée avec gravité.

Cependant, tout en apportant à la recherche et aux scientifiques le respect que nous leur devons, nous devons égalem.ent être attentifs à un danger à la fois aussi grave et opposé, à savoir que l'ordre public puisse devenir captif d'une élite scientifique et technologique. C'est la tâche de l'homme d'État que de mouler, équilibrer, intégrer toutes ces forces, anciennes et nouvelles, aux principes de notre système démocratique - en visant toujours à atteindre les buts suprêmes de notre société libre.

Un autre facteur de maintien de l'équilibre implique l'élément de temps. Alors que nous envisageons la société future, nous devons – vous et moi et notre gouvernement - éviter la tentation de vivre seulement pour le jour qui vient, pillant pour notre propre aisance, et à notre convenance les précieuses ressources de demain. Nous ne pouvons pas hypothéquer les actifs de nos petits-enfants sans risquer de dilapider également leur héritage politique et spirituel. Nous voulons que la démocratie survive pour les générations qui viennent, non pour devenir le fantôme insolvable de demain



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lundi 5 janvier 2009

La mondialisation une idée de Dr. Folamour



La perversité de la mondialisation.

Comment fonctionne ce qui nous a été, est et sera présenté comme la panacée économique, industrielle et sociale de notre civilisation civilisatrice ?...

Les alchimistes lorsqu’ils abordent leur Art disent, qu’il est facile comme un jeu d’enfant avant que de devenir rapidement équivalent aux travaux d’Hercule.

Donc, commençons par le jeu d’enfant...

Lorsque dans un pays la masse salariale (salaire + charges sociales) devient si élevée qu’elle constitue la principale variable d’un prix de revient, réduire cette masse salariale permet d’offrir des prix de vente plus compétitifs tout en offrant l’opportunité d’accroitre les marges bénéficiaires...

Les salariés qui constituent la principale composante des consommateurs, se voient offrir en lieu et place d’augmentations de salaire devenues problématiques, une augmentation de leur pouvoir d’achat grâce à la baisse des prix obtenue par une fabrication délocalisée dans les pays à la masse salariale hyper compétitive...

Notons au passage que si les technocrates qui nous gouvernent sont pour le moins frappé d’une grande atrophie du côté bon sens et de la cohérence, au point de charger la mule qu’est l’employeur au-delà du raisonnable et du supportable ; cette mule d’employeur n’est pas forcément (je devrais dire rarement) aussi âne que l’imaginent nos têtes d’oeufs titularisées et grassement payées aux frais du contribuable. La mule lorsqu’elle est trop chargée de contraintes, d’obligations, de servitudes, même si elle a une sacrée dose d’abnégation pour servir ce mauvais maître si irresponsable, sait fort bien ruer dans les brancards lorsque sa survie est directement menacée.

Donc, notre consommateur qui ne manifeste aucun civisme en matière d’achat autre que la naturelle sauvegarde de ses intérêts très égoïstes, se précipite sur les fumeux rapports qualités/prix, préfère, pour ce qui lui paraît être la même chose, ce qui se facture le moins cher. Ceci pourrait se traduire par cette pitoyable histoire du fou repeignant un plafond, hissé sur son escabeau, pendant qu’un autre fou lui intime le conseil de s’accrocher au pinceau vu qu’il va devoir retirer cet escabeau...

En achetant des produits provenant d’usines délocalisées, il fait dans un premier temps une affaire, dans un deuxième temps il fait travailler, pour beaucoup moins cher que lui, et sans aucune protection sociale, des personnes qui dans un pays qui manquait d’industries et de manufactures, reçoit au passage un transfert de savoir-faire ayant demandé des générations d’efforts et de capitalisation de connaissances. Il permet en outre à l’employeur qui a délocalisé, d’augmenter et son chiffre d’affaires et ses bénéfices, ne serait-ce que par la différence des salaires versés et de la forte diminution des charges salariales.

Dans ce jeu présenté comme gagnant/gagnant, tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes si le consommateur ne finissait pas par perdre son emploi, l’employeur de se faire voler son savoir-faire qui le privera tôt ou tard de ses nouveaux bénéfices, l’état de taxes, cotisations sociales et impôts qui seront remplacés par une accumulation sans fin de déficits. Déficits budgétaires, déficits des comptes sociaux, déficits de la balance commerciale... L’ensemble de ces déficits étant comblés par l’accroissement des emprunts, que le consommateur qui est aussi contribuable, devra tôt ou tard rembourser...

L’opération apparait comme la panacée tant que la dette reste supportable (à l’échelle des richesses accumulées par les générations précédentes), mais lorsque la ligne du raisonnable est dépassée (début de la crise par les subprimes), alors le salarié se retrouve sur le carreau avec ses dettes personnelles sur le dos, l’employeur qui perd ses clients, et se trouve en plus en concurrence avec le ou les pays vers lesquels il a maladroitement transféré son savoir-faire, doit mettre la clé sous la porte ; le banquier qui a prêté sans discernement des mécanismes fous de la mondialisation (appelés aussi nouvelles techniques financières), en arrive à l’état de faillite financière autant qu’éthique ; et les états promoteurs de cette mondialisation, criblée de dettes au point de n’avoir d’autre salut que dans une folle augmentation de celles-ci dans l’espoir, comme le joueur déraisonnable dans une mauvaise passe, misant tout ce qu’il ne possède pas, dans l’espoir de se refaire... Comme s’il était possible d’éteindre un incendie en l’arrosant avec de l’essence...

Le seul gagnant pour l’instant, mais ce n’est peut être que très provisoire, ce sont les pays ayant accueillis les employeurs en quête de délocalisation, car il ont récupérer des capitaux et surtout un transfert technologique sans avoir à parcourir le long chemin qui a été nécessaire pour parvenir à le capitaliser.

Le pays qui s’est livré sans discernement, sans précaution, sans intelligence dans cette mécanique suicidaire de la mondialisation, contrairement à la propagande abusive qui en a été faite (et que l'on tente de nous refiler encore), ne s’est pas enrichi. Il n’est pas nécessaire d’avoir fait l’E.N.A. pour savoir que la richesse résulte de ce qui reste lorsqu’on a totalement remboursé ses dettes. Manifestement il vaut mieux ne pas avoir fait l'E.N.A. (Ecole du Non-sens Administratif)... Non seulement pendant la fumeuse mondialisation, nous n’avons rien remboursé, mais au contraire nous avons considérablement augmenté les emprunts... Le savoir-faire de ce pays s’est en partie volatilisé dans le marais de cette mondialisation, au point qu’aujourd’hui nous serions dans l’incapacité de fournir aux populations locales les produits les plus courants de sa consommation, faute de producteurs... De surcroît, nous pouvons constater une forte régression qualitative, tant dans les productions vivrières, que dans celles servant à la composition des produits alimentaires manufacturés... Que dire de tous les scandales officiels, les officieux sont cent fois plus nombreux, qui éclatent dans les médias concernant les productions frelatées, de qualité volontairement trompeuse et dangereuse, avec un abaissement tel, que les prix véritablement payés se révèlent souvent plus élevés que pour les anciennes productions locales reposant sur la conscience professionnelle et un savoir-faire qui ne faisait pas uniquement la part belle aux dividendes, mais à la réputation d’une collectivité de femmes et d’hommes fiers d’offrir ce qu’ils savaient faire de mieux, et s'était souvent du véritable talent...

Aujourd’hui que les mécanismes pervers de cette mondialisation prennent le dessus sur les fausses et illusoires promesses, là encore de lendemains qui chantent, croire qu’il suffira de saupoudrer de quelques milliards d’euros ou de dollars, pour lui éviter ses perversions, c’est manifestement n’avoir rien compris au processus, et ce, depuis ses débuts. La technostructure n'est pas réputée pour ses capacités de clairvoyance et de discernement.

Peut-être, je dis bien peut-être que pendant un temps qui sera relativement très court, il pourra être donné l’illusion que tout repart comme avant. Honnêtement je ne miserais pas un dollar, même le papier dévalorisé d’aujourd’hui, sur cette rémission, qui ne serait que le dernier sursaut avant l’agonie finale. Lorsque la taille du gâteau se réduit, de là où je me tiens, la logique veut que pour faire le même nombre de parts, il faille nécessairement réduire ces dernières... Et comme il y en aura toujours qui tenteront d’en prendre de plus grosses que les autres, celles restantes seront encore plus petites... Comme le dit si justement ce célèbre proverbe chinois : lorsque les gros maigrissent, les maigres meurent.

Non seulement il faudrait dès à présent dépenser beaucoup, beaucoup moins, ce que n’acceptera jamais la technostructure des technocrates fonctionnarisés qui nous gouvernent, pour cause que charité bien ordonnée commence par réduire la gabegie des comptes de l’état et celui tout aussi lamentable et corrompu des comptes sociaux. Nos énarques finiront bien par faire en sorte que la Sécurité Sociale tout en ne remboursant plus rien ou presque, soit toujours en fort déficit... Mais il faudrait aussi et surtout prendre des dispositions pour que soit rapatrié, autant que possible, le savoir-faire que nos mêmes énarques totalement déjantés ont sacrifié sur l’autel du dogme imbécile du libre échange et de l’uniformisation des comportements, pour satisfaire aux exigences des multinationales ayant su parfaitement exploiter ces politiciens benêts pour augmenter leurs gains privés, tout en leur refilant leurs pertes à fiscaliser...

Il faudrait rapidement réduire fortement la charge fiscale, hélas elle va considérablement augmenter tant sur le plan national, mais plus encore sur le plan local et régional...

Il faudrait faire cesser la concurrence déloyale de ces pays sans foi ni loi, qui pillent l’héritage de nos nations en ne faisant pas obstacle à la contre façon, lorsqu’il ne la favorise pas en sous-main... Il faudrait faire cesser la concurrence déloyale qui consiste à faire supporter à une entreprise locale un épouvantable carcan de règlementations, qui nourrissent une cohorte de fonctionnaires charger d’en faire respecter sauvagement l’application, alors que dans le même temps les pays qui se donnent que de faux semblant de respectabilité n’hésitent pas à mettre sur le marché des poisons avérés, que nos fonctionnaires, si retors et si scrupuleux envers les résidents, laissent allègrement passer à nos frontières...

Il serait temps de se poser les bonnes questions sur ce qui ne marche pas et ne marchera jamais dans cette mondialisation aussi illusoire dans ses causes et ses effets que n’importe quelle religion sectaire...

Et ce qui ne marche pas dans la mondialisation c’est d’abord l’état de corruption des prétendues «démocraties» dont elle sert de moyen de prosélytisme et d’impérialisme conquérant, pour mieux dissimuler ses véritables misères et turpitudes. La fuite en avant a été celle de l'ancienne Union Soviétique avant son effondrement.

Faisons un rêve... Demain, les principaux acteurs de cette mondialisation viennent confesser publiquement que depuis des décennies ils se sont gravement trompés ; que cette tromperie a été le plus puissant destructeur de civilisation qui puisse exister, et que pour réparer les dégâts considérables qu’elle à déjà occasionnée ( des milliers de milliards de dettes à combler) et qu’elle va continuer à générer, il convient de mettre un terme aux vices avérés pour y substituer vertus, morale et éthique, qui sont les seuls véritables moyens susceptibles de remettre un peu d’ordre financier, industriel, écologique, et culturel dans cette gabegie effroyable...

Pas plus qu’un MacDo n’est de l’Ambroisie, ni le Coca le Nectar des dieux, la mondialisation n'est qu'une fausse valeur qui engendre de la fausse monnaie : de la dette.


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