mercredi 25 mai 2011

La corruption des gouvernements repose sur l’abus de pouvoir et la léthargie du peuple.


Marine Le Pen "décrypte" l'affaire DSK par polecom

La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse.
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, Article 6.

Dans cette vidéo, Marine Le Pen fait une analyse particulièrement pertinente de la triste affaire d’un membre de cette nomenklatura du Nouvel Ordre Mondial, dont Dominique Strauss-Khan en était l’image emblématique.

Même si je regrette qu’elle ne soit pas remontée aux sources des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, je veux parler de ce qui fonde l’incontournable principe du DROIT COMMUN, à savoir : cet extrait de l’article 6, de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui dispose :

La loi doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse.

En remontant à cette base légale (droit constitutionnel), il est permis de rappeler que dès lors où le DROIT COMMUN est un Droit de l’Homme, il est donc Naturel, Inaliénable, Sacré et Imprescriptible, selon les dispositions même de notre DDHC de 1789, qui est et reste la Mère de toutes les Déclarations, à ce jour sans égale.

Que la gente politique, gavée de suffisance, d’arrogance et convaincue de sa totale impunité - comme le démontre la longue liste des affaires véreuses qui finissent dans les oubliettes d’une justice soit complaisante, soit impuissante -, s’imagine qu’elle peut tout se permettre, il y a bien longtemps que le citoyen de base assiste impuissant à cette dérive totalitaire, mafieuse, n’ayant pas d’autre choix, lorsqu’il a la possibilité d’exprimer sa souveraineté, que de voter entre la peste et le choléra.

Qu’un parti politique replace le débat sur ce qui est le fondement du pacte Républicain et de ce qui fait la spécificité de notre «démocratie», je veux parler de la Justice sans laquelle il ne peut pas y avoir de liberté, voilà qui représente une infime, mais réelle lueur d’espoir. Est-ce qu’enfin, le débat politique va se faire non plus sur des artifices pour attirer l’attention des gogos de votants qui ne pensent qu’à leurs petits intérêts personnels pour toute conscience politique, mais sur ce qui est au coeur même du drame de civilisation que nous sommes en train de vivre en direct, celui de la faillite généralisée d’un système clanique (Mondialisation), se voulant faussement aristocratique et à l’incompétence incommensurable engendrée par la corruption, les privilèges, les abus de pouvoir et l’INJUSTICE.

Que la jeunesse sans perspective, les chômeurs avec ou sans droits, les retraités qui ont et auront de plus en plus de difficultés à vivre avec leur retraite ; que les travailleurs pauvres, les classes moyennes en voie de paupérisation, les agriculteurs condamnés au servage et au suicide, les petites et moyennes entreprises devant subir une concurrence déloyale résultat des règles imbéciles d’une mondialisation, axées sur les profits de quelques uns, ne cherchent pas ailleurs la cause de leurs malheurs que dans la corruption des gouvernements, dont l’injustice est le dogme absolu.

Nos illustres et clairvoyants ancêtres auxquels nous devons la chance d’avoir encore cet ultime recours que sont les Droits de l'Homme, mais pour combien de temps, nous offre, à nous qui en sommes les héritiers privilégiés et si peu méritants, la possibilité de faire mordre la poussière à tous ces cyniques hors la loi, qui ne gouvernent uniquement que parce que nous sommes passifs, complaisants et blasés dans nos indignations les plus élémentaires.

Tout a pourtant été clairement exprimé, dans le préambule de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 :

Les représentants du peuple français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements...



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jeudi 19 mai 2011

Votez pour moi ! et retournez bosser...

L’étrange et fascinant théâtre d’ombres de la politique, de l’économie, des fausses croyances naïves et des ignorances.

Pour peu que l’on sache prendre un minimum de recul sur l’évènement, il devient aisé de comprendre que ce sur quoi on attire notre attention n’est en réalité qu’un vieux truc, un peu ringard, que pratiquent tous les illusionnistes.

La Démocratie, qui se veut la moins pire de tous les systèmes sans pour autant prétendre en être la meilleure, n’est en réalité qu’une mascarade destinée aux troupeaux de votants rêveurs et benêts, qu’un petit nombre entend bien maintenir sous son total contrôle.

Depuis ses origines ( supposées grecques), la Démocratie a fait la démonstration de sa duplicité et de la faillite qui est son inéluctable finalité.

La Démocratie n’est pas la liberté pour tous, mais uniquement celle des plus forts. Elle donne invariablement le pouvoir à la finance et la caste de ploutocrates qui s’organisent en oligarchie reposant sur un népotisme qui se veut rapidement aristocratique, avec privilèges, abus de pouvoir et justice de classe...

Le dessein de la Démocratie est dans son otologie originelle défini comme celui du pouvoir du peuple, pour le peuple et par le peuple...

Si nous n’étions pas tous aussi endoctrinés par une propagande séculaire qui nous fait prendre depuis des millénaires, des vessies pour des lanternes et des politiciens corrompus pour des archétypes de la vertu, nous saurions depuis belle lurette que la Démocratie n’est pas et n’a jamais été la souveraineté populaire, ni la liberté, mais probablement le moyen le plus cynique et le plus sophistiqué de l’asservissement des populations qui succombent à ses charmes de maquerelle racoleuse.

Exemple concret : Ne croyez surtout pas que les banquiers apatrides qui sont au centre de tous les systèmes prétendument démocratique, soient obnubilés par l’argent et son accumulation. Ils savent, depuis fort longtemps que l’argent n’est qu’un symbole volatile d’un pouvoir beaucoup plus puissant et sur lequel repose celui de leur domination par l’asservissement des individus à leur profit.

L’argent se dévalue, se perd, se vole, s’évapore naturellement. C’est d’ailleurs pour cette raison que les banquiers s’empressent de le dépenser au-delà de toutes limites raisonnables, comme le démontrent les systèmes de prolifération des crédits et des endettements tant publics que privés.

Il faut impérativement que les Nations soient endettées (déficits budgétaires récurants), que les particuliers soient endettés (logement, voitures, équipements de la maison, loisirs, éducation des enfants et surtout pour leur retraite). D’une part, c’est grâce à cette montagne d’endêtement qu’ils augmentent mécaniquement leurs enrichissements et d'autre part, c’est aussi ce qui assure la pérennité de leur pouvoir en obligeant les populations à se mettre au travail, car la véritable richesse n’est pas l’argent, mais le labeur des individus, la sueur de votre travail.

Comment contrôler cette irremplaçable richesse ? Simplement par l’endettement qui oblige le débiteur à fournir son énergie, son temps, ses compétences et sa liberté au profit d’un système qu’il ne contrôle pas, qui ne lui vend que de la bimbeloterie pour attardés mentaux, et qui le condamne à faire chaque jour, pour l’essentiel de son temps, ce qu’il n’aurait jamais accepté de faire sans son aliénation au crédit.

Sans cette aliénation, il n’aurait pas besoin de vivre dans des mégalopoles déshumanisées,
polluées et étouffantes. Sans cette aliénation, il ne serait pas astreint à prendre des transports en commun dignes des transports à bestiaux. Sans cette aliénation, il n’aurait pas besoin de changer régulièrement de voiture, de s’astreindre à utiliser une énergie pétrolière qui n’est qu’une pompe à finance et à endettement. Sans cette aliénation, il ne chercherait pas désespérément à se libérer soit par des loisirs crétins, et toujours coûteux, soit par le biais d’une pharmacopée provoquant des addictions encore plus aliénantes, soit par des substances hallucinogènes illicites. Sans cette aliénation, il ne serait pas obligé, pour cause de manque de temps, d’utiliser les services du toujours plus pratique, toujours plus facile, toujours préparé par de puissantes industries du périssable et du toujours plus polluant...

Comment maintenir un individu dans la servitude ? Par l’endettement.

Comment l’engager dans ce processus d’endettement ? En le maintenant dans l’ignorance.

Comment le maintenir dans l’ignorance ? En prenant en charge son éducation dès le plus jeune âge.

Comment le contraindre à accepter ce système profondément injuste et destructeur de corps et d'âmes ? En utilisant ses peurs ses émotions, ses désirs primaires et ses passions les plus matérialistes.

Quel est le meilleur moyen d’y parvenir ? En lui racontant des histoires à dormir debout comme : la quête du bonheur terrestre, un succédané de liberté qui se résume à lui donner l’illusion que son vote sert à quelque chose, alors que depuis des décennies il est aisé de constater, le plus objectivement possible, qu’il ne sert RIGOUREUSEMENT à rien. Surtout pas à limiter les pouvoirs des ploutocrates, des banquiers et des politiciens corrompus, sinon nous n'en serions pas dans cet état généralisé de pollution nucléaire mortelle pour l'humanité et de faillite économique mondiale.

Comme la Démocratie ne repose que sur l’imposture, la duplicité et le mensonge, elle ne peut donc pas prétendre être équitable et l’expression de la justice. Comme il n’y a pas de liberté sans justice, la Démocratie est contraire, dans ses fondamentaux, à la liberté !

Ce que je trouve fascinant dans tout cela, c’est le fait qu’avec un minimum de bon sens commun, il soit pourtant facile de constater la tromperie sur la qualité de cette marchandise qu’est la Démocratie, et qu’il y ait encore autant de moutons de votants pour participer à sa mascarade élective sans laquelle elle n'existerait pas...

Pour reprendre ce que disait ce grand clairvoyant qu’était le général de Gaulle : l’être humain lambda serait-il à ce point si proche du veau ?



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