vendredi 28 octobre 2016

Dialogue N° 15 : La bonne Foi et la Raison, les religions. 1




Maître, comment savoir si ma Foi est juste et éclairée ?




Une Foi est juste et éclairée tant qu'elle est accompagnée d'un doute raisonnable et de certitudes éprouvées. Prends garde à l'apparente simplicité de cette formulation, car elle contient un redoutable mécanisme de précision spirituelle. 

La Foi aura de fortes chances d'être de plus en plus juste et éclairée au fur et à mesure que la Raison parviendra à faire de ce doute une certitude, en soumettant les acquis de la Foi sur l’enclume de l’épreuve de la mise en pratique vertueuse, et à la condition que l'intellect raisonneur ne cherche pas, comme c'est son regrettable travers, à rendre totalement raisonnable cette infime partie de l'intuition qui n'est pas et ne sera jamais assimilable par la raison : la lumineuse révélation. Le phénoménal de l'Éternel Présent ne sera jamais totalement intelligible par le processus causal de la sphère temporelle. 

Dans le cas où la Foi et la Raison ne coopèrent pas de concert, c'est alors l'enfantement d'une grotesque Foi aveugle se racontant des histoires idiotes pleines de fureurs et de bruits, et qui ne signifient rien d’autre que de l’insignifiance, de la déraison et la bêtise des élucubrations loufoques. 

Donc, par le doute dans lequel tu te trouves et qui s'exprime au travers de ta question, tu tentes, pour obtenir une réponse, de faire appel au « savoir » (comment savoir), alors que tu ne pourras obtenir cette réponse que par la Connaissance. Il te faut comprendre que l'intellect raisonneur, depuis la nuit des temps, a accumulé une colossale collection de textes plus ou moins sacrés et plus ou moins anciens, d'analyses, d'exégèses et commentaires pas souvent sérieux ni crédibles ; de recherches et d'études pseudo scientifiques et historiques, de discussions philosophiques et philologiques, sans parvenir à autre chose qu'à produire des adeptes et croyants plus ou moins sectaires et intolérants, ou des athées, des incrédules ou agnostiques pratiquement aussi sectaires, bornés et intolérants que les adeptes et croyants aveugles. Les uns comme les autres ne sont que les progénitures de la raison et du savoir ou de la Foi aveugle. 

Il faut constamment te rappeler que la Foi est une Faculté, et comme toute Faculté elle doit être activée et développée. Ce développement ne s'obtient que par une longue pratique régulière de l’intuition spirituelle. Hélas! la normalité ambiante a fait de la Foi autre chose qu'une Faculté, dans le dessein de dessaisir les bénéficiaires de cette Faculté supérieure en leur laissant croire qu'elle est l'apanage d'un processus collectif régenté par une autorité académique extérieure ou ecclésiastique. Tant que l'individu croit aveuglement (Foi dévoyée) à l'illusoire crédibilité de cette hiérarchisation horizontale extérieure, il n'utilise que très occasionnellement cette Faculté supérieure et uniquement pour des actions subalternes, ce qui a pour conséquence de l'atrophier rapidement et durablement. Le critère le plus déterminant d'une Foi juste et éclairée est sans conteste la liberté qu’elle procure à la Conscience développant cette Faculté, et cette libération apporte des espérances nouvelles à ceux que cette Conscience éclaire par son exemplarité. Toute aliénation individuelle ou collective, aussi minime soit-elle, qu'engendrerait la pratique de cette Foi serait, à l'inverse, le signe de l'altération de sa justesse et de son rayonnement.

dimanche 23 octobre 2016

Un souhait pour l'Humanité.

La première valeur morale des forces de l'ordre.

Je souhaite que les forces de l’ordre comprennent qu’il ne suffit pas de se plaindre d’être mal aimer du peuple, encore faut-il qu’ils aient la préoccupation vertueuse de n’utiliser la force que pour la protection des faibles, ce qui fait la noblesse de leur mission, ainsi que la défense du peuple au service duquel ils sont prioritairement, ce qui fait l’honorabilité de leur service, et non pour protéger des dirigeants corrompus et parjures et leur servir de pompe à fric.

La considération, comme le respect, ne se décrète pas, mais se mérite.

mercredi 19 octobre 2016

Un souhait pour l'Humanité.

Les assassins de la Liberté.

Je souhaite que la conscience des peuples s’éveille jusqu’à ce qu’elle parvienne à comprendre que lorsque les gouvernants ne respectent plus la justice, et ne font pas strictement appliquer ses décisions, ils sont les assassins de l’ordre et les fossoyeurs de la liberté, car il n’y a pas de liberté sans justice.

jeudi 13 octobre 2016

Flagrant délit d'escroquerie politicienne par les énarques eurocrates.



Pour la technocratie ce n'est pas le peuple qui est souverain, mais leur oligarchie totalitaire.

lundi 10 octobre 2016

Solution au problème de l'Islam radical


L'Islam en France n'est pas un problème. Le problème est dans l'incompétence de nos politiciens incultes.

Si, comme le prétendent les spécialistes, en matière de communication médiatique, il ne peut pas y avoir de bons arguments pour de mauvais produits, il peut hélas! y avoir de moins bons, voire de mauvais arguments pour d’excellents produits ou causes. Or, la cible de la communication concernée par ce sujet éminemment politique de l’islamisme radical, est celle composée par les nombreux fidèles de cette religion, et il suffit de relire attentivement l’Histoire sur ce sujet, pour pouvoir affirmer qu’il n’y a pas pire ignorant, sur ce qu’est la nature réelle d’une religion, que l’adepte le plus fervent de celle-ci.

Pour un esprit simpliste et peu instruit, l’Islam et l’Islamisme c'est la même chose, qu’il soit qualifié de radical ou non ne change rien, cela devient simplement une question de ferveur et non de différenciation entre une bonne et une mauvaise chose. Les larbins médiatiques du système savent parfaitement cela et en profitent, à la moindre occasion, pour entrainer sur ce domaine aventureux et, passez-moi l’expression triviale : terriblement casse-gueule, tous ceux qui ne sont pas capables, par leurs connaissances, d’en maîtriser les arcanes.

La communication politique fait appel à une pédagogie qui pourrait s’assimiler au long parcours du pèlerin en route vers Compostelle. Comme le disait si brillamment ce vieil Hugo :

«Oh ! disais-je, la main sur mon front étendue,
Philosophie, au bas du peuple descendue !
Des petits sur les grands grave et hautain regard !
Où ce peuple est venu, le peuple arrive tard ;
Mais il est arrivé. Le voilà qui dédaigne !
Il n'est rien qu'il admire, ou qu'il aime, ou qu'il craigne.
Il sait tirer de tout d'austères jugements,
Tant le marteau de fer des grands événements
A, dans ces durs cerveaux qu'il façonnait sans cesse,
Comme un coin dans le chêne enfoncé la sagesse !
»

Une volonté pédagogique pour tenter de faire saisir la nuance subtile entre les deux aspects (le bon et le mauvais) d’une même religion peut éventuellement être perçue par des individus très érudits ou extérieurs à cette forme religieuse,  mais certainement pas par des fidèles béotiens sous un très fort conditionnement (familial, environnemental, culturel et surtout cultuel) qui resteront intimement convaincus, comme savent l’être les endoctrinés sectaires, que combattre l’islamisme radical c’est combattre l’Islam.

Tous les politiciens qui se trouvent en face de ce redoutable problème, à cause de leur incompétence, inculture et manque de discernement subtil, ne feront qu’aggraver la situation conflictuelle en croyant, plus ou moins honnêtement, avoir la solution capable de régler ce complexe problème d’une idéologie politique travestie en croyance religieuse. Ils n’y parviendront pas -  ceci n’est pas une prophétie, mais une analyse objective basée sur des données crédibles - car ils ne sont pas en capacité intellectuelle, et j’oserais le dire, en capacité spirituelle pour le solutionner. L’Empire Romain y a succombé d’une façon magistrale. L’idéologie catholique, qui n’est pas une religion, mais une doctrine politique comparable à la charia, s’est habilement drapée de la spiritualité chrétienne pour toujours faire le contraire de ce que préconise cette spiritualité, et in fine s’emparer du pouvoir politique. L’Islam prosélyte ne fait que suivre cet exemple historique.

Vouloir traiter les effets, qui peuvent être multiples et protéiformes, comme le voile, la burka, le burkini, la nourriture halal, les prières de rue et autres conditions d’enfermement et d’avilissement des femmes, n’est qu’une stratégie qui n’aura pas d’autre finalité que d'exacerber la tension des fidèles contre les infidèles, ainsi que de déplacer sans cesse le problème, comme une tumeur cancéreuse que l’on ne parvient pas à éradiquer et qui se propage par une multitude de métastases. Au lieu de tenter de remplir ce tonneau des Danaïdes, il vaut mieux chercher à déterminer la ou les causes, quitte à laisser temporairement de côté les effets. Mais en matière de contamination de radicalité religieuse, l’Histoire nous apprend, ne serait-ce que pour les deux milles dernières années, que l’angélisme benêt, pas plus que l’autoritarisme absurde et dévastateur ne sont des solutions à ce fléau ravageur. L’Empire Romain, malgré sa toute-puissance militaire, son organisation administrative et juridique rigoureuse en est mort. Depuis, l’Humanité a eu à subir la calamité des persécutions de cette sournoise méthode de conquêtes politiques dont les victimes se comptent par centaines de millions. La complexité et l’extrême sensibilité et subtilité du problème requiert une approche de même nature dans un mélange de connaissances, de fermes convictions et d’intelligence, ce dont peu ou aucun responsable politique ne s’en trouve correctement pourvus, et auquel il convient d’ajouter de la sagesse, ce qui parfois peut faire défaut lorsque l’on est dans le feu du combat barbare de la politique, le nez trop dans le guidon, comme diraient certains sportifs, où trop préoccuper par des intérêts, plus ou moins cupides, personnels.

Non seulement il faut remonter aux causes du problème, mais une fois cela effectué, il faut encore faire l’effort d’accéder au Principe générateur de cette ou de ces causes. Ce n’est qu’à partir de la véritable connaissance d’un Principe qu’il est possible de traiter les causes qui en découlent, et d’éradiquer les effets.

Travailler à partir du Principe reste la meilleure méthodologie pour aborder ce problème très différemment de tous les politiciens ignares (qu’ils soient de l’ENA ou pas, de droite ou de gauche) à courte vue et assez pervers pour jouer avec ce redoutable et terriblement dangereux sujet, et ce, pour des intérêts aussi vils, qu’égoïstes et irresponsables, sans se soucier de considérables préjudices et dégâts qu’ils font et feront subir aux peuples, desquels ils ont pourtant fallacieusement obtenu la confiance sur la vaine promesse de les protéger de ce qui a déjà eu lieu lors de conditions antérieures parfaitement similaires (guerres de religions, inquisition, croisades contre les hérétiques, Saint Barthélémi).

Donc, lorsque le Principe est identifié, comme je le pratique quotidiennement comme un yoga mental, et fait pratiquer sur mes différents sites, blogs et forums - dont aucun n’a de vocation politique au sens réducteur que lui donne la gent politicienne, qui s’en nourrit copieusement - il faut d’abord parvenir à une pensée juste. Mais cette justesse ne suffit pas (l’intelligence n’est pas une vertu, il peut y en avoir autant dans la pratique du bien que dans la pratique du mal, là encore l’Histoire le démontre). Pour agir efficacement sur un Principe, une pensée doit être juste en vertus. Vertus au pluriel, car une vertu seule devient inéluctablement un vice, le travers de toutes idéologies radicales.

En la circonstance, l’islamisme n’est pas radical, pas plus que le christianisme peut-être intégriste ou le bouddhisme fondamentaliste. Le Principe qu’il faut correctement identifier et nommer est celui du fanatisme et de l’intolérance religieuse, sans autre spécification nominative d'une quelconque religion. Et croyez-moi, il me serait très facile de démontrer que cela concerne presque toutes les grandes religions.

Ceci permet de rester sur un plan général plutôt que de se focaliser sur un domaine particulier comme l’Islam, qui n’est pas monolithique et comprend de très nombreux courants, dont le merveilleux soufisme, qui est à mes yeux l’un des plus lumineux qui soient. Bien que le Coran soit considéré comme ne comportant pas différentes interprétations, l’un des plus grands maîtres spirituels du soufisme, Jalaluddin Rumi, l’illustre fondateur de la confrérie des Derviches tourneurs, affirmait que les enseignements du Coran sont allégoriques, et que chaque verset a sept sens différents. Voilà de quoi donner une vision nettement moins monolithique, sectaire et étriquée de l’Islam.

Le Principe de laïcité républicaine ne cherche pas à lutter contre un aspect de telle ou telle religion.  L’Empire Romain, à ses origines, était l’exemple presque parfait de la tolérance en matière de respect des religions puisque l’Empereur (Pontifex maximus) était de plein droit la plus haute autorité pour toutes les religions de l’Empire vis-à-vis desquelles il devait veiller aux respects de leurs pratiques et de leurs rituels, sans aucune discrimination autre que celles qui pouvaient porter atteinte aux lois de l'Empire et à la tolérance religieuse. La République laïque française permet la libre pratique de toutes religions, et conformément aux dispositions de cette loi hiérarchiquement supérieure à toutes les autres, je veux parler de la DDHC de 1789, la liberté n’est possible que si des lois en définissent la pratique et que la justice (pas celle d’aujourd’hui, mais celle qui a le sens de ses responsabilités sociales) veille scrupuleusement à leur application et à leur respect en sanctionnant tous ceux qui en violent les règles.

Donc, pour en venir à la synthèse de ce qui précède, il me semble juste de préciser qu’un français de confession musulmane est d’abord un français. Mais il convient d'ajouter que la laïcité ne reconnait à aucune règles religieuses de supériorité à la loi. La laïcité doit donc combattre toutes formes de fanatismes et d’intolérances en matière religieuse, car sinon ce fanatisme finit invariablement par persécuter toute autre forme religieuse que la sienne.

Lorsqu’une pensée est juste en vertus, elle peut faire l’objet de tous types de sièges, elle devient inexpugnable.

Dans cette optique de faire barrage au fanatisme religieux, il serait bien de compléter la loi de 1905, par de futures dispositions législatives interdisant et condamnant sévèrement toutes formes de fanatisme et d’intolérance religieuse dans la sphère publique, mais aussi privée dès lors ou elle constituerait une atteinte aux Droits de l’Homme.

Dans cette loi pourrait figurer la définition du fanatisme et de l’intolérance religieuse comme :

- Le fanatisme et l'intolérance religieux sont contraires aux principes de liberté et d’égalité définis dans la Constitution par la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, et la violation de l’un de ces droits fondamentaux, doit être poursuivie et pénalement condamnée pour cause d’arbitraire.

- Les propos injurieux ou discriminatoires envers toutes autres religions ou personnes ou groupes de personnes agnostiques sont des manifestations d’un fanatisme et d’une intolérance religieuse contraire aux lois de la République et sont pénalement répréhensibles.

- Tous signes ou manifestations publiques pouvant être directement en relation avec un fanatisme religieux, soit par la confirmation des membres influents de cette religion, soit parce que cette pratique est notoirement associée à l’appartenance à une religion fanatique et intolérante, doit être considérer comme une forme de prosélytisme sectaire, et être pénalement condamnable sur ces simples et évidents critères objectivement constatables.

Si l’on est parvenu à faire condamner Dieudonné pour le signe bien satirique et sans connotation ni religieuse ni politique de la quenelle, qu’on ne vienne pas dire que cela serait stigmatisant pour les persécuteurs, les extrémistes de tous poils et les fanatiques.

- Toutes formes de violence, verbale, morale, sociétale ou/et physique effectuées par des individus, qu’ils soient fidèles ou appartenant à un clergé se réclamant d’un fanatisme religieux intolérant, doit faire l’objet de poursuites pénales et de lourdes condamnations.

- Il est formellement interdit, sous quelque forme que ce soit, de priver les adeptes ou fidèles d’une religion du libre droit de la quitter. Toutes dispositions réglementaires, verbales ou écrites, propres à une religion, qui contreviendraient à ce principe constitutionnel de liberté de pensée, de culte et d’opinions seront considérées comme l’expression caractérisée d’un fanatisme religieux. Tous ceux qui s’en réclament, et cherchent à contrevenir, par l’arbitraire, à ce droit fondamental sont pénalement et civilement lourdement condamnables.

- La République laïque protège la liberté de culte, la libre pratique d’une religion à condition que cette pratique ne porte pas préjudice à la liberté de ceux qui n’entendent pas supporter, dans l’espace public, les règles et rituels propres à ces cultes.

- Pour éviter tout risque de fanatisme religieux, les tenues vestimentaires spécifiquement et notoirement en rapport avec le fanatisme religieux, et portées dans les lieux publics, doivent être considérées comme une violation des lois constitutionnelles (DDHC de 1789) et comme une atteinte à la liberté d’autrui.

- Une religion étant une affaire de conviction personnelle et relevant du domaine privé, elle ne doit jamais ni s’opposer aux lois républicaines (Res Publica, ou chose publique), ni tenter d’imposer, par des moyens de pressions politiques ou financières un changement dans une organisation sociale, économique, culturelle ou politique. Toute tentative en la matière sera considérée comme la manifestation d’un fanatisme religieux.

Voilà brièvement, l’opinion que je souhaitais soumettre à l’aimable attention de ceux qui viendront en prendre connaissance. Elle est du même ordre que celle contenue dans mon livre  ( La Dictature à la Française) et qui rappelait, ce que nos politiciens corrompus ont oublié depuis longtemps : que s’il y a beaucoup de loi (hélas! trop) toutes ne sont pas nécessairement légitimes ni d’égale valeur, et si les lois constitutionnelles - que nos Magistrats ne savent plus faire respecter sans se tourner vers cette pitrerie de Conseil Constitutionnel -,  sont au-dessus de ces lois ordinaires, il y a la Loi des lois, celle fondatrice du pacte Républicain : la DDHC de 1789.