lundi 30 janvier 2012

Lorsqu'un Président n'est pas honorable...

Le citoyen Président Nicolas Sarközy de Naguy Bocsa a-t-il dépassé les limites de toutes compétences?

Lors de sa pitoyable intervention télévisée imposée au pays, comme au temps de l’Union Soviétique, non seulement il a proféré des affirmations erronées, mais en plus il a démontré qu’il était incapable de respecter la Loi, le pacte républicain, et la Constitution dont il est pourtant le gardien.

Preuve du flagrant délit de forfaiture.

Le Candidat Président a annoncé que les entreprises pourront négocier des accords à l’intérieur de chaque entreprise, qui pourront s’imposer à la loi, que notre candidat Président ne considère plus comme un principe républicain et démocratique.

Or, il est bon, même si aucun journaliste, aucun parti, ni aucune personnalité politique n’ont pour l’instant soulevé l’inconstitutionnalité de cette proposition, de rappeler que notre Constitution, que cela plaise ou non à ce gouverneur au service de l’Amérique, repose sur un Principe qui s’appelle : Le DROIT COMMUN.

Ce DROIT COMMUN est un héritage de la fameuse nuit du 4 août 1789, qui a vu la disparition des privilèges.

C’est aussi une des dispositions de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui dispose en son Article 6 :

La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse.

Méconnaître un principe Constitutionnel, réputé : Naturel, Sacré, Inaliénable et Imprescriptible, démontre que ce Président ne s’est jamais beaucoup embarrassé avec le respect des lois, ce qui se retrouve dans les différentes affaires en cours d’instruction, et qu’il n’en a rien à faire de la démocratie, de l’État de droit, de la Justice, et pour tout dire de la France et de son histoire, lui qui n’est pas un français de souche...

Par cette proposition stupide, il démontre son incompétence, ou son imposture - les deux ne sont pas incompatibles -, à occuper les fonctions qui lui ont été confiées par le Peuple souverain.

Non seulement il n’a pas été à la hauteur de la tâche, mais en plus il n’a jamais incarné l’Esprit de la Nation et encore moins la défense de ses citoyens...

Il n'est donc pas un gouvernant honorable, comme le stipule les règles de Râma; ci dessous.

vendredi 27 janvier 2012

Comment faire pour ne pas encore voter pour des crapules ?

Les règles de bonne gouvernance selon Râma
extrait et adapté du Râmâyana. (Ayodhyakanda, chapitre C)

Il y a plusieurs milliers d’années, les Enseignements du Râmâyana définissaient ce qui constituait les caractéristiques d’un bon chef d’État dans ce conte épique relatant la vie de Râma. 

Lorsqu’un Enseignement s’est le plus approché de l’Universel, il acquiert comme principale vertu celle de l’intemporalité. 

Vous pourrez constater, à la lecture de ce qui suit, que ce qui caractérisait la qualité d’un chef d’État, pour l'antique sagesse universelle, il y a plusieurs milliers d’années, n’a pas pris la moindre ride et reste d’une actualité, d'une pertinence et d’une justesse redoutable.

Avant d’aller voter, un grand nombre de citoyennes et de citoyens devrait avoir la sagesse de comparer la personnalité de chacun des candidats aux règles définies par Râma. Règles qui ont un caractère divin, car ce Prince légendaire était le septième avatar de Vishnou.

Diffusez largement cet Enseignement en copiant l’URL de cette page :
http://temple-hermes-thoth.blogspot.com/2012/01/comment-faire-pour-ne-pas-encore-voter.html

Râma à son frère Bharata.

- Tu honoreras les Dieux, les ancêtres, tes serviteurs, tes maîtres, tes parents proches, les médecins et les sages.

- Tu entoureras d'égards les experts compétents en science politique.

- Tu prendras pour ministres des hommes partageant tes qualités et qui seront : valeureux, savants, maîtres de leurs sens, de famille honorable et sachant lire les pensées des autres.

- Tu ne décideras pas seul, ni à l'inverse avec trop de personnes.

- Lorsque tu auras décidé d'un projet, tu devras t'y consacrer avec application et sans perte de temps.

- Tu préféreras l'avis d'un seul sage à celui de milliers de fous.

- Tu réuniras les meilleurs collaborateurs dont les compétences seront utilisées aux tâches les plus importantes ; ceux aux compétences ordinaires aux tâches ordinaires, et ceux aux compétences inférieures aux tâches inférieures.

- Tu ne mépriseras ni tes ministres ni tes collaborateurs, ni le peuple. Pas plus que tu ne les terroriseras par une justice impitoyable.

- Que ta fonction ne soit pas méprisée à cause de ton manque d'équité ou de ton comportement peu honorable.

- Tu feras en sorte que le faux médecin, le serviteur corrompu ou déloyal, ainsi que le manque d'équité soient jugés et condamnés.

- Tu féliciteras et récompenseras ceux qui se seront rendus utiles à la collectivité par leur courage, leur dévouement, leur habilité, leur compétence, leur vaillance, leur droiture et leur générosité.

- Tu veilleras à une juste répartition des richesses afin qu'elles récompensent les mérites de chacun, sans pour autant laisser les plus pauvres dans la désespérance.

- Tu veilleras à ce que ceux qui sont chargés de te représenter soient à la hauteur de ton image. Celui qui reçoit un messager imbécile ou incompétent est en droit de considérer que ce dernier est à l'image de son maître.

- Tu devras être correctement informé sur les hauts responsables, leur dignité, leur honorabilité et leurs compétences réelles.

- Tu ne t'entoureras pas de personnages cupides, avides et voraces, ils ne sont bons qu'à apporter la corruption, le mensonge, l'injustice et le malheur.

- Tu ne feras pas uniquement confiance à ceux qui n'ont que la logique du raisonnement intellectuel, ce sont des insensés qui finissent par professer que des absurdités.

- Tu veilleras à ce que le pays soit pourvu d'équipements permettant une équitable circulation des énergies matérielles, intellectuelles et spirituelles, afin que chacun puisse les recevoir selon ses besoins.

- Tu veilleras à ce que chacun puisse vivre dans des rapports de paix, de respect et de sécurité.

- Tu protègeras ceux qui assurent la prospérité : commerçants, industriels, financiers et particulièrement les agriculteurs sans lesquels la nature ne serait pas entretenue et protégée, et la population ne serait pas correctement approvisionnée.

- Tu veilleras à ce que ton comportement soit aussi digne et honorable que la fonction que tu occupes, sans pour autant donner l'impression d'être inaccessible et trop éloigné de ceux que tu gouvernes. Le juste discernement et le juste milieu sont encore les meilleures attitudes.

- La bonne gestion des deniers publics repose sur le principe de l'équilibre des comptes entre les recettes et les dépenses. Que la charge des recettes n'écrase pas sous un poids excessif les plus pauvres, et que les dépenses ne soient pas utilisées pour enrichir les indignes.

- Que la justice soit rendue non pas selon l'état de richesse ou de puissance, mais uniquement selon l'état de victime ou de délinquant. Et que ceux qui se sont trouvés faussement accusés et condamnés reçoivent promptement réhabilitation et intégrale réparation.

- Tu veilleras à ce que l'indignité frappe tous ceux qui seront reconnus coupables de corruption.

- Qu'aucune décision ne soit prise par tes ministres si elle n'est pas le résultat d'une bonne information et d'une totale impartialité.

- Que l'enfant, l'adulte ou le vieillard soit parfaitement intégré dans le corps social.

- Que le devoir ne soit jamais occulté par l'intérêt d'un droit, tout comme l'intérêt d'un droit ne doit pas être absent du devoir.

- Que sous ta gouvernance chacun puisse avoir le temps de l'intérêt, du devoir et du plaisir, selon ses mérites.

- Pour être digne de ta tâche, tu devras te garder de l'athéisme, du mensonge, de la colère, de l'orgueil, de l'intempérance, du manque de discernement, notamment celui qui consiste à reconnaître les sages, de la paresse, de la soumission aux cinq sens, de la réflexion solitaire dans les affaires, de la consultation d'incompétents, de la négligence à garder secrète une délibération, de l'omission des voeux et autres paroles fastes, des hommages rendus à ceux qui ne le méritent pas.


Celui qui gouverne selon le devoir, qui exerce la justice et un pouvoir moral sur ceux sur qui il a autorité, ce sage obtient en bonne règle la terre entière et gagne le ciel après avoir quitté ce monde.

vendredi 20 janvier 2012

L'Empire du "Mal" en marche vers le pire...


LA FIN DES ILLUSIONS.

L’Amérique n’est plus l’exemple de la vertu d’un peuple, mais celui du vice et de la corruption de ses dirigeants dévoyés.

Ce n’est plus une démocratie depuis au minimum l’assassinat de Kennedy.

Ce n’est plus un peuple ayant pour principe les Droits de l’Homme et le respect de sa Constitution, depuis l'odieux Patriot act de W. Bush.

Ce n’est plus un peuple libre depuis la loi scélérate NDAA signée en catimini par le clown liberticide d’Obama.

Ce n’est plus le pays de la Liberté, car la liberté n’est possible que s’il y a une justice indépendante et active, ce qui n'est plus le cas pour ce pays.
 

Les dirigeants américains ont multiplié les entorses au droit international, les violations aux droits de l’homme, les zones de non-droits, les meurtres terroristes et/ou la torture que ce soit par des officines mafieuses privées, militaires et autre barbouzeries à la solde d’une soldatesque crapuleuse heureuse de faire joujou avec ses drones prédators sur les populations civiles innocentes.

Ce n’est plus un exemple de moralité, car elle a,  depuis la prise de contrôle de sa technostructure par le complexe militaro-industriel, sombré dans la tyrannie, la dictature, le totalitarisme et le fascisme.

Ce n’est plus un modèle de vertu démocratique, car elle a perverti, par la corruption, le lobbying et la débauche financière, toutes les consultations électorales par lesquelles le peuple pouvait exprimer sa souveraineté, sans compter les magouilles de comptages des bulletins de vote...

Ce n’est plus un exemple social, car elle maltraite la majorité de sa population à laquelle elle impose des conditions de vie de plus en plus rétrogrades, avilissantes et inhumaines, au profit d’une élite gavée de privilèges et de passes de droit...

Ce n’est plus une espérance pour les peuples opprimés, car elle est devenue l’archétype de l’impérialisme égoïste, asservissant, dominateur, arrogant et méprisant.

L’Amérique n’est plus un rêve, mais le cauchemar de l’humanité, tant par la violence qui est son crédo, que par les pollutions qu'elle génère par sa cupidité, ou son intolérance issue de son patriotisme dogmatique et fallacieux.

Les citoyens de l'actuel peuple américain, ne sont que les rejetons dégénérés de leurs courageux et illustres ancêtres ; les héritiers ingrats - gavés comme des pourceaux en bauge -, ignorants, incultes, sectaires et qui sont devenus, lorsqu’ils se baladent en tenue militaire style RoboCop, les pires prédateurs que l’espèce humaine aura été capable de produire.

L’Amérique a perdu son âme, sa conscience et ce qui faisait son prestige et son rayonnement en sacrifiant son esprit de justice, la défense des Droits de l'Homme, et la Liberté, sur l'autel des intérêts obscurs et médiocres d'une caste satanique.

Enfants des générations montantes de l'humanité, ne vous laissez pas berner par l’insidieuse propagande de cet État fasciste. L’Amérique telle qu’elle est devenue aujourd’hui, est appelée à disparaître. C'est uniquement un fléau que nôtre civilisation doit apprendre à surmonter pour sauver son âme.

Peuple américain, dont les ancêtres vous ont légué tant de valeurs morales et de vertus civilisatrices, réveillez-vous, on vous a volé vos espérances et votre rêve ne soyez plus ni les complices, ni les collaborateurs serviles de vos tortionnaires et de vos bourreaux.

Sinon, l'Histoire vous jugera, et elle le fera aussi sévèrement que ce qu'elle a fait pour la triste expérience du Nazisme...

jeudi 12 janvier 2012

Extension du domaine de la lutte sociale

Les Gaulois sont de tout temps un peuple qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui refuse l'asservissement. C'est quand même nous les créateurs des Droits de l'Homme et du Citoyen, bordel!

Le prix de l’immobilier est devenu si élevé que les classes moyennes et les plus pauvres des citoyens de ce pays sont obligés d’aller se loger, de plus en plus loin, à la périphérie des grandes villes et des concentrations industrielles et administratives.

Les conséquences les plus pénalisantes de cette accessibilité de plus en plus difficile au logement sont d’une part, un temps de trajet de plus en plus long et d’autre part, un coût de transport sans cesse croissant.

Transports qui se trouvent multipliés par les différentes formes de concentration comme les services publics, les écoles, les moyens d’approvisionnement (supermarchés, carburant), ce qui oblige une immense majorité de familles à devoir disposer d’un ou de plusieurs véhicules, et de consacrer une part du budget familial sans cesse en augmentation, au carburant, dont chacun sait qu’il est composé de 56 % de taxes.

Par ce processus de concentration urbaine et l’obligation de mobilité imposée à tous ceux qui n’ont pas les moyens de se rapprocher des lieux de vie et de travail, le système impose à un nombre considérable de citoyennes et de citoyens la servitude du temps consacré à aller sur son lieu de travail, temps qui bien qu’imposé par les dirigeants politiques en complicité avec le grand patronat et hélas ! les syndicats corrompus de ce pays, constitue en réalité une part importante du temps de travail, mais qui n’est ni indemnisé ni, comme cela devrait l’être normalement, rétribué comme faisant partie intégrante du travail. Lorsque chacun d’entre nous achète un bien ou un service, dans le prix de revient il est toujours inclus, outre le prix de base des matières premières ou des temps consacrés au service vendu, les frais annexes comme les différents transports, carburants, temps des prestataires de services, assurances, locaux taxes et charges diverses.

Mais dans ces prix de revient des biens et des services il n’est pas inclus le temps considérable que chaque travailleur consacre à se rendre et à revenir de son travail...

Ce temps-là, est du temps d’esclave qui non seulement n’est pas rémunéré, comme il serait légitime que cela soit, mais qui impose à chacun de lourdes charges, tant en frais de transport en commun, qu’en véhicules (achat et entretien), assurances, carburants, P.V de toute nature, sans compter les risques que cela fait peser sur le salarié tant en matière d’accidents possibles, que de retrait intempestif de permis de conduire.

L’entreprise y trouve son compte, pas besoin de faire un dessin. Si le temps d’esclavage devait être rémunéré, les profits de ces conglomérats financiers et industriels seraient sensiblement entamés ; les banques perdraient une partie de ce qui sert à leurs folles spéculations, les dirigeants politiques corrompus une partie de leurs soutiens financiers occultes, et les syndicats ce qui fait leur aisance financière et les généreuses magouilles entre petits copains du même clan...

Grâce à ce système, l’État y trouve grassement son compte. Non seulement il taxe outrageusement le carburant qu’il vous oblige à utiliser, mais aussi les véhicules que vous achetez, les assurances, les réparations, les places de parkings, les autoroutes que vous devez utiliser, les amendes qu’il vous balance à la moindre occasion possible que ce soit par les aubergines ou les radars...

Au fil du temps, les frais fixes que représentent pour un ménage, tant pour le logement (indispensable) que ce qui est à considérer comme un dommage collatéral à une politique spéculative du logement que sont les durées de transport et les frais directs et indirects de celui-ci, font que les salaires, qui n’augmentent plus véritablement selon le coût réel des prix (et non selon un indice officiel bidon et falsifié) sont de plus plus insuffisants pour faire face aux charges essentielles de la vie.

La France est un des pays ayant le plus fort taux de prélèvements obligatoires (54 % de la richesse nationale), mais les salariés sont aussi ceux qui, après déduction des prélèvements obligatoires, ont un salaire net parmi les plus faibles. Et de ce salaire il n’est pas déduit les frais de transports...

Pendant ce temps les syndicats, qui parlent beaucoup et ne font pas grand-chose, laissent l’État et le patronat réduire les pensions de retraite, réduire les salaires par le biais des prélèvements obligatoires. Ces syndicats si peu soucieux de l’intérêt général, qui passe maintenant bien après leurs intérêts corporatistes, ne se préoccupent absolument pas de ce temps de transport sans cesse croissant que le salarié se trouve dans l’obligation de mettre gratuitement à la disposition de son entreprise, ni l'augmentation croissante des frais qui viennent essentiellement alimenter les caisses de l'État…

Il est politiquement intéressant d'augmenter les temps de trajet pour aller au travail, car pendant ce temps l'individu subit un état d'asservissement maximum, et ses facultés intellectuelles sont concentrées sur le stress de ses obligations à respecter des horaires imposés. Il est utile de faire en sorte que les citoyens soient pris sans cesse par le temps. Ce manque de disponibilité est autant de possibilités d'exercer ses "libertés" qui lui sont retirées.

Économiquement, le servage d'une disponibilité, par des déplacements géographiques non rétribués, offre aux entreprises un large réservoir de main-d'oeuvre, sans avoir à se préoccuper ni de son coût logistique ni des infrastructures nécessaires à l'utilisation de celle-ci (logements, crèches, logistique de transport à la charge de la collectivité).

Ne serait-il pas venu le temps d'une légitime revendication qui consisterait à exiger que le temps de transport soit considéré comme un temps de travail, et donc normalement rémunéré par l'entreprise, ainsi que la prise en charge intégrale des frais occasionnés par ce transport imposé. Un chef d'entreprise, lorsqu'il se déplace tant pour aller à son travail que pour exercer son activité, apporte ses notes de frais qu'il se fait intégralement rembourser. Un politicien aussi, ainsi que le chef de l'Etat…

La satisfaction de cette légitime revendication aurait plusieurs effets bénéfiques.

1°) L'entreprise serait obligée, compte tenu du coût, de recruter ses salariés résidant au plus près de son lieu d'exploitation.

2°) Si elle ne trouve pas les compétences qui lui sont utiles, elle devra soit faire un effort de formation local pour les avoir, soit se délocaliser en partie sur le territoire national pour se rapprocher des salariés dont elle a besoin.

3°) Ce rapprochement géographique éviterait les effets nocifs de l'hyperconcentration urbaine avec les désagréments de la spéculation immobilière, de la pollution, de la déshumanisation et de la paupérisation des travailleurs.

4°) Cela éviterait d'abrutir et de stresser inutilement les salariés par des temps de transport trop longs, fatigants et contre productifs avec les risques de démotivation, ainsi que la multiplication des suicides à caractère professionnel.

5°) Cela obligerait l'État à revoir ses politiques d'investissement et d'aménagement du territoire, pour les rendre plus compatibles avec les besoins citoyens et humains et pas seulement avec les grands intérêts économiques et financiers.

6°) Dès lors où le temps de transport sera considéré comme un temps de travail, il est évident que l'entreprise cherchera à minimiser ce temps de transport, pour le remplacer par un travail directement utile à ses nécessités et son développement. Dans cette situation, l'entreprise ne pourra plus rester indifférente aux conditions d'hébergement que son environnement géographique pourrait offrir à ses salariés. Par le passé, un certain nombre d'entreprises qui se voulaient sociales, avaient pour première préoccupation le logement décent de leurs salariés. Il est dommage que les syndicats aient oublié cette préoccupation éminemment sociale et humaine au point de voir aujourd'hui des salariés SDF...

7°) Si un salarié n'est pas obligé de passer trois heures par jour dans le transport, il n'hésitera pas à travailler une heure de plus pour son entreprise. Lui sera gagnant, l'entreprise aussi…

Alors, si l'augmentation du salaire est une légitime revendication, à quoi sert-il d'obtenir des augmentations de 2 à 3 %, si dans le même temps les frais de logement et de transport augmentent de 8 à 10% ?

En illustration de cet article, je vous invite à regarder cette petite vidéo :