mercredi 21 octobre 2009

Comment sortir de la crise économique...



Crise économique et Droits de l’Homme.

Pour nos gouvernements corrompus, la crise économique a toujours pour cause un ou des éléments exogènes. Lorsque les choses vont bien, c’est toujours grâce à leurs actions politiques «intelligentes», lorsqu’elles vont mal c’est nécessairement pour des raisons de conjoncture internationale, genre de fatalité naturelle contre laquelle personne ne peut rien. Ceci me rappelle les formulations qu’utilisent les avocats, sachant qu’ils n’ont aucune obligation de résultat, et qui peuvent dire à leur client : nous allons gagner ce procès... Et si le sort est contraire : vous avez perdu, vous me devez tant !

Ce processus de falsification des réalités se retrouve dans toutes les dictatures lorsqu’elles éprouvent des difficultés sur le plan interne - difficultés qui découlent d’une politique calamiteuse et injuste -, elles désignent alors un ennemi extérieur pour détourner l’attention du peuple de ses souffrances quotidiennes, afin qu’il concentre autour de ses dirigeants cette énergie fédératrice en diable qu’est la haine de l’autre. Tout apprenti propagandiste sait rapidement manipuler ces concepts primaires, c’est d’ailleurs pour cette raison que les dictateurs n’ont pas besoin d’être très cultivés, et que les plus cultivés ne sauraient s’en priver.

Un autre paramètre est régulièrement manipulé par nos gouvernants corrompus, c’est celui de la courte vue. Cette vision étriquée repose sur deux choses. La première, le maintient autant qu’il soit possible du peuple dans la plus grande ignorance. La deuxième, l’entretien de cette ignorance par un réseau serré de propagande directe (médias) et indirecte (enseignements, sondages et dénigrement des autres politiques). Ceci forge ce qui est délicieusement appelé : l’opinion publique. Un peu comme l’image artificielle que l’on donne d’un individu appartenant à une population locale en établissant la moyenne des paramètres de chacun de ses membres. Tous y retrouveront quelque chose d’eux-mêmes, mais personne ne sera jamais capable de se reconnaître dans l’archétype. En raisonnant comme cet archétype, alors même qu’ils savent que les données du problème sont d’une tout autre amplitude, nos gouvernants corrompus donnent à l’opinion publique l’os sur lequel la population pourra ronger son frein, évitant les révolutions salvatrices qui nettoient cycliquement les écuries d'Augias.

En vérité, lorsque l’on prend la peine de sortir de cette camisole du prêt-à-penser pour les moutons de votants, il est aisé de constater que la crise économique n’est que le thermomètre révélant que le patient à la fièvre et qu’il est manifestement touché par une affection. Cette maladie peut provenir d’un virus extérieur, fatalité des aléas de la Nature ; mais elle peut aussi provenir d’une mauvaise hygiène de vie, auquel cas il n’est pas nécessaire d’accabler la nature pour se dédouaner de sa responsabilité, ce comportement ne fait qu’aggraver le mal. C'est hélas ce qui se produit actuellement.

La crise économique actuelle, n’est pas purement économique et financière, comme voudrait nous le faire croire une abondante propagande qui, curieusement, est à peu de chose près, la même dans tous les pays (Mondialisation oblige), mais a pour cause essentielle cette mauvaise hygiène de vie des États et qui se nomme : l’INJUSTICE.

Les banques peuvent faire n’importe quoi, car elles sont devenues apatrides depuis fort longtemps (paradis fiscaux). Étant apatrides, mais néanmoins solidaires dans leur dessein, elles ne sont plus soumises à la justice d'aucuns pays, comme le démontre l’insolence de leur comportement actuel défiant les autorités politiques les plus puissantes de la planète (USA), pour continuer leurs actions prédatrices. La politique monétaire et économique de ce plus puissant Pays est d’ailleurs définie et entièrement entre les mains de... Banquiers. Difficile de croire qu’ils seraient capables de faire autre chose que de défendre d'abord leurs privilèges...

Ces banques ont constitué une autorité qui se place au-dessus de celle des États souverains, et qui n’émane plus d’aucune Nation. Elles peuvent donc, en toute impunité, exercer leurs dominations qui ne sont plus que l’expression de la loi du plus fort.

Ceci nous renvoie automatiquement à la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789. Cette Déclaration a pour dessein essentiel de substituer à cette loi féodale du plus fort, qui n’est qu’un barbarisme tribal, la loi du plus JUSTE, degré supérieur de civilisation par l’élévation morale qu’implique sa pratique dans le respect des droits naturels des individus.

La crise économique est d’abord celle de la reconstitution sournoise des privilèges, parfaitement contraire à la DDHC de 1789, aux injustices et inégalités immorales qu’elles engendrent ; de la collusion des castes de privilégiés avec les pouvoirs corrompus, chacun utilisant l’autre pour assoir et leurs autorités et la permanence de leurs privilèges, en veillant attentivement que la «justice» soit devenue et tributaire de ces pouvoirs corrompus et complaisante, par cet asservissement, envers ses nouveaux suzerains, ce qu'elle fait avec un zèle accablant.

La politique économique qui peut être menée dans une telle configuration, s’exonère rapidement et des obligations légales (respect de la souveraineté populaire, notamment par la production démentielle de lois scélérates), et des obligations morales, dont la première est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme, que l’Article 2, de la DDHC de 1789, résume comme étant : la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression... Sur ces quatre points, tous nos gouvernements corrompus se révèlent coupables d’arbitraire.

Si nous supprimions les lois scélérates, celles qui sont en violation flagrante avec la DDHC, plus aucune autorité, fut-elle celle des banques apatrides, ne pourrait prévaloir sur celle qui émane expressément de la Nation. L’essentiel du code des impôts serait à supprimer, car il est en totale infraction avec les principes les plus fondamentaux de la DDHC. Et c’est grâce à ces infractions que nos gouvernements corrompus ont pu menés, et continue de mener leur politique économique de gribouille, qui se résume selon l’unique principe : dépensons toujours plus, sans jamais tenir compte des recettes, le contribuable paiera !

Cette folie économique, fondamentalement injuste et corruptrice à l’excès, produit les mêmes effets sur le plan macroéconomique, que celui que produit pour un particulier le surendettement par utilisation compulsive de crédits révolving. L’ivresse que procure le sentiment d’avoir toujours à sa disposition l’argent dont on a besoin, masque temporairement la terrible dépendance qu’engendre la dette vis-à-vis de tous ces banquiers, qui, le moment venu, seront implacables pour exiger que soient honorées leurs créances. Le surendettement repose sur l’injustice qui consiste à dépenser plus que ce que l’on est capable de gagner, et se croire plus riche que ce que l'on est véritablement. La longue crise de rétablissement qui en est la conséquence se traduira par une perte de liberté et un réel appauvrissement de la situation patrimoniale.

La présente crise économique en est pour l’instant dans la phase d’accélération de l’endettement. Ils se trouvent toujours des banquiers pour prêter aux États fortement endettés, car l’argent qu’ils prêtent n’est pas le leur, mais celui artificiel des banques centrales, qui ne sont que des lignes de crédits (argent virtuel qui n’existe pas) et qu’elles prêtent aux États à un taux d’intérêt supérieur, devenant ainsi le créancières de ces États, sachant que la garantie de remboursement repose sur la fiscalité confiscatoire dont les principes ne sont plus, depuis très longtemps déjà, ni démocratiques, ni justes, ni légaux, mais repose uniquement sur la loi du plus fort.

La pseudo sortie de crise, ne sera qu’une illusion, tôt ou tard, les débiteurs devront régler leurs créances, et la crise économique sera alors dans sa phase paroxystique, mais nos gouvernements corrompus à la vision limitée à la durée du mandat qu’ils ont réussi à obtenir du peuple, plus ou moins fallacieusement, jouent à se repasser le mystigris en espérant ne pas être celui qui devra en assumer la responsabilité...

Pour l'instant contentons-nous de constater que plus les gouvernements dépenses (fausse illusion de leur richesse), moins les revenus individuels augmentent, et plus il y a de pauvreté dans le pays.

La seule et unique solution à la crise économique réside dans la restauration de la justice selon les principes moraux de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789...

Il serait temps de substituer une politique de Justice à la lamentable politique purement économique des gouvernements corrompus.



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