samedi 29 août 2009

L'ignorance n'est pas une circonstance atténuante.




La mondialisation histoire infantile racontée aux moutons de votants.

Il était une fois de brillants responsables politiques, entourés d’experts les plus compétents - tant en matière économique que sociale, industrielle, écologique, de santé publique et dans tant d’autres domaines des sciences humaines -, qui décidèrent, après consultations de ces experts les plus éminents, de transformer la diversité culturelle, politique, sociale et économique de la planète pour l’uniformiser dans un grand dessein qu’ils appelèrent le Nouvel Ordre Mondial.

Pour imposer aux foules incultes cette structure centralisée, hiérarchisée, autoritaire, oligarchique et nécessairement totalitaire et fondamentalement injuste, ils ont répandu, à l’aide d’une intense propagande médiatique et pendant plusieurs générations, qu’il n’y avait pas d’autre alternative pour l’humanité...

Notons au passage que ce qui caractérise un responsable politique suffisant, vaniteux et fondamentalement incompétent réside dans cet argument péremptoirement asséné et qui consiste à dire : en dehors de ce que je fais, il n’y a pas d’autre solution possible... Commode pour faire passer de force moult textes de lois scélérates, d’impôts de plus en plus complexes alambiqués et confiscatoires, mais parfaitement contraires à la réalité objectivement observable.

Donc, la décision a été prise sur le plan international, par un cercle, plus ou moins occulte, de responsables (politiques, économiques, militaires) autoproclamés de cette mondialisation. II est difficile d’imaginer qu’une seule Nation puisse imposer aux autres, autrement que par la violence militaire la plus brutale, une décision d’une telle ampleur aux conséquences considérables et dont la mise en place ne se conçoit que sur des décennies, pour ne pas dire des siècles...

La volonté d’un seul homme exprimée au travers d’une Nation dont il a su se rendre le maître, se retrouve régulièrement dans l’histoire. Cela crée des empires qui ne durent en général que le temps de vie de ces hommes à l’ambition mégalomaniaque. L’empire d’Alexandre le Grand s’est terminé à sa mort, celui de Napoléon s’est disloqué avant même qu’il ne meure... Aucun n’a jamais pu prétendre à l’orgueil de la vanité suprême celui de la maîtrise du monde. Pour qu’une telle prétention babélienne puisse voir le jour, elle doit obligatoirement réunir des chefs (et la cohorte de serviteurs) d’États partageant le même dessein soit par vanité et infatuation d’eux-mêmes, et comme cette mondialisation ne se fait pas au nom d’un homme, mais d’une organisation, cette raison n’est pas la plus crédible. Soit pour des conjonctions d’intérêts mercantiles les plus cupides, de pouvoirs ou, plus vraisemblablement, des deux réunis...

Certains pourraient se dire, dans un élan d’angélisme naïf en diable : pourquoi ne le feraient-ils pas tout simplement dans l’intérêt de l’humanité...

Les arguments en vérité ne manquent pas, par exemple le principal généralement invoqué : La juste répartition des richesses pour assurer la survie d’une population devenue exponentielle. Mais argument logique ne veut pas dire vérité et si nous devons apprécier la sincérité de ceux qui se réclament de cet argument, nous devons le faire non pas par la foi aveugle et l’idolâtrie imbécile dans le guide suprême auquel nous avons remis, plus ou moins consciemment, les clefs de nos destins, mais par la foi éclairée par la raison, celle qui repose obligatoirement sur la connaissance et le libre arbitre.

À l‘aune de cette foi éclairée, nous pouvons constater, sauf à considérer que les responsables politiques sont les plus parfaits crétins de l’espèce humaine, qu’ils disposaient, et disposent toujours, de très nombreuses études, dans les domaines les plus variés, qui leur démontrent que la mondialisation ne peut pas se faire sur le standard de vie le plus élevé pour la simple et bonne raison que les ressources essentielles de la planète n’y suffirait pas ; certains de ces experts ayant calculés qu’il y faudrait au moins l’équivalent de 4 ou 5 planètes terre. La mondialisation n’est donc pas, comme il est trop souvent proclamé, un enrichissement pour tous, mais inévitablement un appauvrissement des plus riches pour un modeste enrichissement des plus pauvres... Quoi que...

Nous ne pouvons pas exclure, là encore, que cet argument ne dissimule en réalité, comme l’actualité nous le démontre dans les faits, que derrière cet alibi faussement vertueux, se dissimule un dessein qui consiste en vérité à appauvrir les classes moyennes pour continuer d’enrichir les plus riches sans que pour autant les plus pauvres y retrouvent leur compte et leur dû...

Pour que cette mondialisation soit possible, il faut nécessairement que les responsables des états, qui entrent dans cette association de malfaiteurs, fassent en sorte que les populations qu’ils régentent par des lois, règlements, servitudes et contraintes de toute nature, continuent de s’imposer à leur population, sans qu’elles s’imposent aux autres... Ce qu’y a été rendu possible par le fallacieux principe de la libre circulation des biens... Ce principe n’est rien de moins que la base de la pire concurrence déloyale qui aboutie par exemple à ruiner nos paysans locaux, en leur imposant taxes, charges, salaires et protections sociales à un niveau élevé, alors que les productions venant d’autres pays n’ayant pas ce niveau d’obligations fiscales et sociales, seront facilement moins chères, même lorsqu’ils viennent par avion de l’autre bout de la planète... Ainsi, la misère et la désespérance, de nombreuses catégories sociales, deviennent une volonté politique avérée pour prix d’appartenance au club aristocratique qu’est le mondialisme apatride.

Cette pratique de concurrence déloyale généralisée est ce qui fait reposer la mondialisation sur l’INJUSTICE caractérisée. Pour palier aux problèmes les plus flagrants de cette injustice, les états recourent à des subventions, des prêts bonifiés et autre emplâtre sur une jambe de bois, ce qui revient à rien d’autre que de faire payer le prix exorbitant de cette injustice aux... Contribuables locaux...

La mondialisation n’est pas une juste répartition des richesses, qui ne peut se faire que par le travail, comme l’histoire de l’humanité le démontre, mais une spoliation organisée des populations ayant atteint, par un long et patient travail des générations antérieures, un niveau de richesse pour la transférer de façon quasi mafieuse à des puissances financières et militaro-industrielles qui ne se réclament d'aucuns État, comme le démontre l'influence considérable des paradis fiscaux dans lesquels toutes les grandes banques de la planète se retrouvent à tripatouiller, hors la vue des législateurs locaux.

Nos dirigeants savent depuis toujours que la mondialisation, derrière la fausse barbe de la générosité et de l’altruisme, n’est qu’une entreprise totalitaire à caractère mafieux comme le démontre les énormes carambouilles financières qui viennent de s’effectuer sur le dos des tous les contribuables de la planète, aux profits des instances financières internationales. La dette colossale est sur le dos des contribuables pour de très nombreuses années, alors que les profits continuent de se déverser dans des structures opaques et apatrides et au profit de quelques uns, le contraire de la juste répartition des richesses.

Lorsque les historiens futurs analyseront les terribles conséquences qu’a produit et que va encore produire cette mondialisation forcée, antidémocratique et fondamentalement INJUSTE, ils se demanderont probablement comment une telle énormité imbécile à fait pour exister, sauf à croire que les peuples sont eux aussi véritablement imbéciles... C’est aussi la question que je me pose...



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