mercredi 18 mars 2015

Il ne suffit pas d'être roi pour être noble.

Petit récit de voyage du pèlerin en route vers sa quête.

Le Roi : M. l’ambassadeur de ce puissant royaume proche du mien, je vous écoute !

L’ambassadeur : Noble Seigneur, mon maître vous transmet ces présents que mes assistants déposent à vos pieds, en signe d’amitié.

Et les serviteurs de déposer, avec respect et délicatesse, cassettes contenant joyaux, bijoux, objets précieux et parfums d’essences rares.

Le Roi, avec un regard d’évidente convoitise et de satisfaction sur ces richesses, calme de sa main souveraine les murmures d’étonnements élogieux de sa cour, et reprend avec un air de sévérité et de soupçon:

Le Roi : fort bien, M. L’ambassadeur, je reçois cette marque d’attention, mais dites bien à votre maître que cela n’engage en rien la vassalité de mon modeste royaume vis-à-vis du sien, car j'ai la volonté de vouloir rester indépendant.

L’ambassadeur : je ne suis porteur d’aucune demande à ce sujet, cher Prince.

Le Roi : alors qu’elle est la raison de cette générosité somptueuse ?

L’ambassadeur : comme je viens de vous le dire majesté, c’est ce que mon maître appelle une graine d’amitié sincère et désintéressée que par mon intermédiaire il vous fait porter.

Le Roi de plus en plus méfiant et soupçonneux : Fort bien ! je prendrai donc ces présents pour ce que tu prétends qu’il sont, mais ne t’avise pas, durant ton séjour sur mes terres, de te faire remarquer d’une quelconque façon, ni par un étalage ostentatoire de richesses, ni par des tentatives d’influences auprès de mes gens, car je n’hésiterais pas un instant à te faire connaître les rigueurs de mes geôles.

L’ambassadeur : telle n’était pas mon intention, majesté. Que dois-je rapporter comme réponse à mon maître ?

Le Roi : rien de plus que ce que je viens de dire lors de notre entretien qui se termine ici.

L’ambassadeur avec les salutations protocolaires d’usages se retire avec solennité et discrétion.

Quelque temps après cet évènement diplomatique, le petit royaume de ce Roi se trouve devoir faire face à une menace d’invasion de puissantes hordes de barbares particulièrement agressives, et réputées pour leurs massacres et leurs pillages, et dont le nombre et la violence dépassent de beaucoup les capacités militaires du royaume pouvant permettre d’y faire face, avec la moindre chance de succès possible.

Le Roi se rappelant alors le gage d’amitié qu’il avait reçu du puissant royaume voisin, délègue son ambassadeur pour demander à ce grand Roi aide et assistance. L’ambassadeur se rend prestement à la cour de celui-ci et demande une audience urgente, ce que le maître du protocole fait en sorte de lui obtenir.

Le grand Roi : Que me vaut la visite de l’ambassadeur de ce petit royaume auquel j’ai, il y a déjà longtemps, adressé une graine d’amitié ?

L’ambassadeur : Sire et grand seigneur, je ne doute pas que vos puissants services de renseignements vous aient fait connaître la situation pénible et délicate dans laquelle se trouve le royaume de mon maître.

Le grand Roi : si mes services de renseignements sont justes, ils m’informent en effet que ton souverain est en situation de grand péril.

L’ambassadeur : c’est hélas! que trop vrai, noble seigneur, et il me délègue auprès de vous, pour solliciter aide et assistance au nom de l’amitié que vous avez bien voulu lui proposer de partager, en des temps moins tourmentés.

Le grand Roi : je n’ai pas souvenir que ton maître y ait répondu avec ferveur, ni fait quoi que ce soit pour rendre hommage à ma généreuse démarche ?

L’ambassadeur : il est vrai que mon Roi, par souci de préserver l’indépendance de son royaume, a jugé à l’époque, qu’il serait plus sage de ne pas s’engager dans un processus qui aurait pu mener à une certaine "vassalisation" de son État.

Le grand Roi : c’est là un choix de libre souveraineté que je considère comme infiniment respectable, même s’il ne repose que sur des préjugés. Mais pourquoi alors a-t-il conservé les présents qui accompagnaient ma généreuse proposition ?

L’ambassadeur de plus en plus gêné : je suppose, grand Roi, qu’il n’a pas voulu te faire l’affront de te les retourner.

Le grand Roi : voilà qui est commode, et tout bénéfice pour lui, mais affront il y a eu, ne serait-ce que dans le traitement discourtois qui a été réservé à mon ambassadeur, c’est-à-dire à ma propre personne.

L’ambassadeur : c’est je le conçois une maladresse dictée par une préoccupation excessive de prudence, mon Seigneur.

Le grand Roi : fort bien, oublions cet incident et n’en parlons plus. Je n’attendais rien d’autre qu’une manifestation d’amitié en retour.

L’ambassadeur quelque peu rassuré : Pour ce qui est de la requête de mon Roi, quelle décision de Votre Éminence, dois-je lui faire connaître ?

Le grand Roi : Dis lui qu’une graine de l’amitié offerte généreusement et de façon totalement désintéressée, se doit d’être cultivée dans le meilleur terreau de la reconnaissance, de la gratitude et de la bienveillance, pour croitre et prospérer, sinon elle s’atrophie et périclite jusqu’à disparaitre.

L’ambassadeur : je ne manquerais pas de rapporter textuellement cet aimable propos de votre Seigneurie, mais en ce qui concerne l’aide urgente que dois-je rapporter ?

Le Roi : Dis-lui encore que si l’amitié se cultive, elle ne s’exploite pas ! Et que si celui qui donne généreusement n’attend rien en retour, il ne dispense pas celui qui reçoit de faire preuve de courtoisie, politesse et de respect envers un généreux donateur. Sinon, qu’il ne s’étonne pas de ne plus rien recevoir. Ceci est vrai pour les gueux, pour les Rois comme pour les Dieux. Ton Roi ne peut donc pas aujourd’hui prétendre récolter ce qu’il n’a ni semé ni cultivé. Rapporte fidèlement ce propos, noble ambassadeur, et à l’inverse du traitement que ton Roi a réservé à mon diplomate, tant que tu es sur mes terres, tu bénéficieras de ma protection, de la plus grande considération et du respect de chacun des habitants de mon royaume. Va en paix !

L’ambassadeur : Merci noble Prince pour cette audience, pour ta sagesse, ta justice et ta noblesse dont, je l’espère, mon Maître saura tirer profit de ces précieux enseignements, s’il parvient à sauver son royaume.

mercredi 11 mars 2015

Une année de pensées du jour.




Comme le dit si justement ce proverbe de l'Inde :

  Ce qui n'est pas donné est perdu !

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samedi 7 mars 2015

365ème Pensée du Jour.

Lorsque la Conscience sera parvenue à reconnaître l’objectif véritable de son incarnation, en vertu des nécessités de continuité multidimensionnelle et intemporelle, elle devra chercher à reconnaître les groupes de vies avec lesquelles elle était en rapport avant cette incarnation, et avec lesquelles elle doit impérativement poursuivre son travail de collaboration.

Croire que chaque incarnation a un objectif qui ne serait pas relié aux précédentes incarnations, en vue de l’édification d’une oeuvre collective, est aussi insignifiant que de croire que l’ensemble de la Divine Création est la conséquence du hasard et des coïncidences fortuites.

Lorsque le Penseur exerce son libre arbitre dans l’accomplissement de l’objectif ultime qu’il a su découvrir, et qui est propre à sa forme de manifestation, il réussira à accomplir intégralement son dessein s’il sait discerner aussi les capacités de son mental, à mesure que ses facultés supérieures apparaissent dans la réalisation de ses aspirations présentes. Car le développement de ces facultés a obligatoirement ses racines dans un long passé.

Son travail pourra alors s’effectuer dans le respect des règles de l’Art propre au Grand-Oeuvre, s’il sait rejoindre la fréquence vibratoire du groupe de vies (les compagnons des différentes corporations) avec lesquelles son ouvrage de pro-création doit se faire, car il ne peut travailler seul, c'est là une règle universelle inviolable.

Rien dans la Divine Création ne se construit sans qu’interviennent de nombreuses sources de collaborations.

fin de l'exercice d'un an de pensées du jour.