Les recherches abstraites relatives aux problèmes les plus déroutants ne surgirent pas spontanément dans le cerveau d’Archimède comme un sujet jamais abordé jusqu’alors, mais plutôt comme le reflet de recherches entreprises antérieurement dans la même direction par des hommes que séparait de son temps une période aussi longue - et même beaucoup plus longue - que celle qui vous sépare du grand Syracusain.
L'air de rien, avec une grande simplicité, comme il est d'ailleurs coutumier du fait, le Maître Koot Hoomi révèle aux lecteurs de cette lettre, et dans l'extrait qui sert d'étude à ce présent article, un enseignement occulte d'une grande conséquence. Pour en comprendre toute la richesse et la portée, encore faut-il parvenir à extraire la substantifique moelle que renferme une formulation d'une grande banalité apparente. Comme depuis le début des travaux dans l'académie d'Hermès Trismégiste, c'est l'exercice que je pratique sur tous les textes qui servent de support à mes articles, je pense que les lectrices et lecteurs, qui suivent le déroulement de ces travaux, seront de plus en plus familiers avec ce décryptage du langage de la Science Hermétique.
J'ai déjà eu l'occasion, lors de précédents articles, d'expliquer le ridicule d'une pensée qui s'enfermerait dans une histoire de l'humanité qui n'aurait que 10.000 ans d'âge. Cette humanité qui a un passé tellement plus lointain que le dogme d'une science académique ne l'admet, n'est pas non plus à considérer selon la vision extrêmement étriquée d'une évolution permanente selon le credo, là encore très académique, de Darwin ; faisant passer la maturation de cette humanité de la branche simiesque la plus velue à l'homme contemporain, perdant au passage ce fameux chaînon manquant qui rendrait crédible cette hypothèse fantasque, pour ne pas dire abracadabrantesque. Comme le confirme par ailleurs cet autre Enseignement magistral que sont les Tables de la Loi du Sépher de Moïse, dans cet admirable trope : ce qui sera, fut ! Pour qu'une chose puisse évoluer, il faut que le chemin de cette évolution existe préalablement à l'évolution de cette chose ; et cette chose qui a la capacité d'emprunter ce chemin évolutif, possède en elle les facultés sans lesquelles ce chemin d'évolution restait vierge de tous randonneurs. Ceci implique nécessairement qu'une chose qui évolue ne fait que retourner à ce qu'elle a pour destinée d'être, après avoir parcouru le chemin en sens inverse, celui de l'involution. Ce n'est donc pas le singe qui devient un homme, mais rigoureusement le contraire. Et ce qui est vrai pour l'individu, l'est tout autant pour les civilisations qu'il engendre par la multiplication de ses progénitures.
La Terre, depuis le début de son histoire connue des hommes, a eu de nombreux cycles (ères géologiques), dont chacun a porté sa faune et sa flore, qui ont pour l'essentiel brutalement et presque totalement disparues lors des cataclysmes qui marquent le changement de ces grands cycles. Il est plus que probable qu'à l'ère secondaire, les dinosaures ne sont pas partis d'un ancêtre commun, pour se diversifier en famille d'allosaures, d'amylosaures, d'ankylosaures, d'atlantosaures, de brachiosaures, de brontosaures, de diplodocus, d'iguanodons, d'ornithomimus, de protoceratops, de scélidosaures, de séismosaures, de stégosaures, de tricératops, de tyrannosaures et autres velociraptors. Cette faune, qui correspondait à la flore qui lui servait de nourriture, était celle qui reflétait le schéma d'évolution de notre planète en rapport avec le niveau vibratoire qui était le sien à cette époque, ainsi que celui des plans cosmiques auxquels elle fait partie intégrante ; le tout en harmonie avec les grands Recteurs qui assument la cohérence des cycles. Cette faune et cette flore, pour l'essentiel, ont donc vu leurs apparitions sur Terre selon ce schéma propre à ce cycle, et dans leur globalité. En vertu du principe de correspondance, qui a fait l'objet de la dernière étude du Kybalion, dans l'académie d'Hermès Trismégiste, ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui vaut pour les grands cycles géologiques, vaut aussi pour les cycles des civilisations humaines. Lorsqu'une grande civilisation disparaît, toujours à la suite d'un cataclysme ou géologique, ou climatique, ou politique, la nouvelle civilisation qui la remplace, parfois après une longue période de latence, possède les mêmes facultés permettant à cette civilisation de remonter à son zénith, après être passée par son nadir. Pour y parvenir, elle profitera des quelques éléments de Connaissance que des sages auront su garder précieusement à l'abri des destructeurs barbares et incultes, mais ces Connaissances ne seront que parcellaires et ne permettront que l'activation des facultés supérieures de cette nouvelle civilisation. Et c'est grâce à l'activation de ces facultés supérieures qu'elle pourra à nouveau recevoir des pensées abstraites et hautement développées qui sont conservées dans l'éternel Akasha, cette mémoire universelle qui conserve l'intégralité de la Connaissance à l'abri de ses destructeurs.
Le Maître Koot Hoomi nous explique dans ce présent extrait, que la pensée ne surgit pas spontanément dans un cerveau. Ceci rejoint ce que j'ai déjà expliqué dans la Véritable Histoire d'Adam et Eve enfin dévoilée, à savoir que nous ne sommes pas créateurs de pensées, mais uniquement récepteurs de ces pensées. Que ces pensées qui ont une âme qui leur est propre, comme l'a si justement fait remarquer Bulwer Lytton dans son roman Zanoni, sont des aspects de l'énergie source dont l'ensemble de ces pensées constitue l'océan primordial duquel tout est issu. Ces pensées sont les véritables Créations dans un univers Mental, elles possèdent chacune un niveau vibratoire qui leur permet de se regrouper selon des affinités proches et par sédimentation. Le cerveau d'un front bas, niveau vibratoire proche de la fossilisation, ne pourra pas recevoir les pensées abstraites d'un Archimède, et quand bien même il les recevrait, elles lui paraîtraient si saugrenues et absurdes à son entendement, qu'aussitôt qu'elles seraient perçues, aussitôt elles seraient oubliées. Dans cet admirable extrait en exergue de cette étude, Koot Hoomi nous révèle la continuité spirituelle qui persiste entre des esprits de même complexion, et ce, par delà les cycles de la sphère temporelle. Cette précieuse indication présentée avec une infinie et élégante subtilité, nous informe, pour peu que nous fassions l'effort d'en tirer les conséquences raisonnables, que nous ne sommes pas seuls et isolés sur cette île perdue au milieu de cet Océan cosmique ; complètement déconnectés de nos origines et des groupes auxquels nous sommes affiliés, - vision qui est hélas celle de l'être humain limité aux perceptions de ses cinq sens organiques -, mais que nous appartenons à un ensemble grandiose qui a naturellement ses prolongements au-delà du temps, de l'espace, et du visible, pour plonger ses ramifications dans une trame qui nous relie constamment à des plans supérieurs. Plans supérieurs dont nous ne sommes que le prolongement en état de manifestation dans la sphère organique.
Dans ce simple extrait, Koot Hoomi nous informe, ce qui est d'ailleurs le fondement des Enseignements orientaux, comme des Enseignements occultes et ésotériques occidentaux, que nous ne sommes pas seuls ; que nous appartenons à un grand schéma d'ensemble ; que le pouvoir de manifestation ne dépend pas de notre plan terrestre, mais de plans supérieurs ; que ces plans supérieurs suivent un schéma dont l'amplitude macrocosmique n'est en rien comparable aux perspectives d'une civilisation terrestre ; que des Consciences autrement plus développées que celles se trouvant en état d'incarnation sur cette planète, veillent et se mettent au service de la grande fraternité humaine ; que ce service ne s'impose pas, mais se reçoit lorsque la volonté d'un demandeur se manifeste, ce qui place ce service dans l'ordre de la Providence ; enfin, qu'il existe manifestement des moyens de communication entre ce plan terrestre et celui des plans supérieurs, à la condition que nous soyons capables d'activer les facultés et les fonctions qui en permettent la pratique.
Les arborescences luxuriantes qui germent sur ce terreau fertile sont si nombreuses, qu'il sera difficile d'en faire même sommairement le tour. Retenons, en liant avec ce que nous avons déjà traité dans les articles précédents, que l'existence de ces plans supérieurs, avec les Entités qui les habitent, implique que nous soyons capables de nous ouvrir à elles pour espérer en recevoir quelques pensées subtiles. Pour que cette ouverture soit possible, il faudra nécessairement que nous apprenions à distinguer les hiérarchies qui composent ces plans, afin que par identification, nous soyons capables de nous hisser au rang de chacune d'elles. Que la communication avec ces hiérarchies supérieures ne peut pas se faire sans l'activation volontaire de nos facultés supérieures, et s'il est difficile et long à un être humain à apprendre à communiquer uniquement avec ses semblables ici-bas, je vous laisse imaginer l'intense travail qu'il faut faire pour espérer parvenir à élever notre niveau vibratoire pour atteindre cette sphère subtile de communication spirituelle d'en-haut.
Pour l'instant, je ne fais que planter le décor, l'essentiel reste à venir, et parmi ce qui reste à venir il conviendra, en tirant les naturelles conséquences des acquis que nous apportent les enseignements que nous étudions, d'avancer dans la sophistication de nos recherches, de nos Connaissances et dans la justesse de nos pensées. Si nous ne sommes pas seuls dans l'univers, il va donc falloir que nous soyons capables d'identifier ces autres qui en plus sont à un niveau nettement plus évolué que le nôtre au point d'être responsables et serviteurs de notre fraternité encore si rustique et irresponsable. Il conviendra de sortir de nos visions étroites et anthropomorphiques qui nous condamnent à un nombrilisme égotique, atrophiant nos facultés supérieures. Nous devrons apprendre la juste mesure des choses, du temps et des desseins dont nous ne sommes que les utilisateurs infiniment maladroits. Il nous faudra aussi essayer de comprendre ce schéma grandiose qui s'harmonise obligatoirement avec les lois de la Divine Providence, ce qui n'est jamais le cas des schémas de nos petites civilisations tribales.
L'indication que nous donne Koot Hoomi, comporte implicitement que nous n'avons pas encore recouvré notre Mémoire, non pas celle organique et périssable, mais cette faculté supérieure qui a la propriété d'être impérissable. Cette Mémoire est celle qui nous fera reconnaître que si nous ne sommes pas seuls dans l'univers, nous ne sommes pas seuls dans le temps et l'espace, et que d'autres avant nous ont foulé de leurs pieds et surtout de leur intelligence, cette Terre Mère, qui nous offre son giron pour nous permettre d'assurer notre croissance, afin que par étapes successives, et selon une infinie patience qu'elle a à notre égard, nous puissions grandir à l'étape supérieure. Car s'il y a des Entités supérieures sur le plan astral, la Terre notre bienfaitrice en fait indiscutablement partie et a forcément son mot sacré à dire, pour peu que nous ne soyons pas ingrats au point de rester sourds à son enseignement si riche et si essentiel.
Nous ne sommes pas des créatures ne venant de rien et allant nulle part, voilà ce que nous dit le Maître dans ce court extrait. Si tel était le cas, la création serait une des plus grandes absurdités qui soient. Pour illustrer mon propos, je reprendrai une citation de Bulwe Lytton dans le roman précité :
"L’homme, qui est encore dans l’enfance de la science, pense que la création tout entière est faite pour lui. Pendant une longue suite de siècles, dans les étoiles sans nombre qui scintillent dans l’espace, comme les flots éblouissants et diamantés d’un océan sans rivage, il n’a vu que de mesquins flambeaux, des torches banales que la Providence a bien voulu allumer pour lui rendre la nuit plus agréable. L’astronomie a corrigé cette illusion de la vanité humaine: l’homme, aujourd’hui avoue à regret que les étoiles sont des mondes plus grands et plus glorieux que le sien, que la terre où il rampe est un point à peine visible sur la vaste carte de l’Univers; mais dans l’infiniment petit, comme dans l’infiniment grand, Dieu est également prodigue de vie."
Voilà le nouvel horizon que nous délimite le Maître Koot Hoomi, il demande que nous soyons capables d'ouvrir notre esprit à l'amplitude du voyage que nous offre cette perspective. Et surtout que nous devions être capables de nous préparer à cette randonnée céleste, car il serait périlleux de vouloir escalader l'Everest avec pour tout équipement, un short, des tongs et un marcel... Nous retrouvons tout ceci synthétisé dans cette autre citation de Jamblique :
"Il y a un principe de l’âme, supérieur à toute la nature, et par lequel nous pouvons nous élever au-dessus de l’ordre et des systèmes du monde. Quand l’âme s’élève jusqu’à des natures plus excellentes qu’elle-même, elle se sépare alors de toutes les natures subordonnées, échange cette vie pour une autre vie, et abandonne l’ordre des choses auquel elle est unie, pour s’attacher et se mêler à un autre."
J'espère que par ces quelques petits commentaires, j'ouvre les perceptions des lectrices et lecteurs, sur les richesses inouïes que nous délivre avec une simplicité et une élégance incomparables ce cher Koot Hoomi.
L'air de rien, avec une grande simplicité, comme il est d'ailleurs coutumier du fait, le Maître Koot Hoomi révèle aux lecteurs de cette lettre, et dans l'extrait qui sert d'étude à ce présent article, un enseignement occulte d'une grande conséquence. Pour en comprendre toute la richesse et la portée, encore faut-il parvenir à extraire la substantifique moelle que renferme une formulation d'une grande banalité apparente. Comme depuis le début des travaux dans l'académie d'Hermès Trismégiste, c'est l'exercice que je pratique sur tous les textes qui servent de support à mes articles, je pense que les lectrices et lecteurs, qui suivent le déroulement de ces travaux, seront de plus en plus familiers avec ce décryptage du langage de la Science Hermétique.
J'ai déjà eu l'occasion, lors de précédents articles, d'expliquer le ridicule d'une pensée qui s'enfermerait dans une histoire de l'humanité qui n'aurait que 10.000 ans d'âge. Cette humanité qui a un passé tellement plus lointain que le dogme d'une science académique ne l'admet, n'est pas non plus à considérer selon la vision extrêmement étriquée d'une évolution permanente selon le credo, là encore très académique, de Darwin ; faisant passer la maturation de cette humanité de la branche simiesque la plus velue à l'homme contemporain, perdant au passage ce fameux chaînon manquant qui rendrait crédible cette hypothèse fantasque, pour ne pas dire abracadabrantesque. Comme le confirme par ailleurs cet autre Enseignement magistral que sont les Tables de la Loi du Sépher de Moïse, dans cet admirable trope : ce qui sera, fut ! Pour qu'une chose puisse évoluer, il faut que le chemin de cette évolution existe préalablement à l'évolution de cette chose ; et cette chose qui a la capacité d'emprunter ce chemin évolutif, possède en elle les facultés sans lesquelles ce chemin d'évolution restait vierge de tous randonneurs. Ceci implique nécessairement qu'une chose qui évolue ne fait que retourner à ce qu'elle a pour destinée d'être, après avoir parcouru le chemin en sens inverse, celui de l'involution. Ce n'est donc pas le singe qui devient un homme, mais rigoureusement le contraire. Et ce qui est vrai pour l'individu, l'est tout autant pour les civilisations qu'il engendre par la multiplication de ses progénitures.
La Terre, depuis le début de son histoire connue des hommes, a eu de nombreux cycles (ères géologiques), dont chacun a porté sa faune et sa flore, qui ont pour l'essentiel brutalement et presque totalement disparues lors des cataclysmes qui marquent le changement de ces grands cycles. Il est plus que probable qu'à l'ère secondaire, les dinosaures ne sont pas partis d'un ancêtre commun, pour se diversifier en famille d'allosaures, d'amylosaures, d'ankylosaures, d'atlantosaures, de brachiosaures, de brontosaures, de diplodocus, d'iguanodons, d'ornithomimus, de protoceratops, de scélidosaures, de séismosaures, de stégosaures, de tricératops, de tyrannosaures et autres velociraptors. Cette faune, qui correspondait à la flore qui lui servait de nourriture, était celle qui reflétait le schéma d'évolution de notre planète en rapport avec le niveau vibratoire qui était le sien à cette époque, ainsi que celui des plans cosmiques auxquels elle fait partie intégrante ; le tout en harmonie avec les grands Recteurs qui assument la cohérence des cycles. Cette faune et cette flore, pour l'essentiel, ont donc vu leurs apparitions sur Terre selon ce schéma propre à ce cycle, et dans leur globalité. En vertu du principe de correspondance, qui a fait l'objet de la dernière étude du Kybalion, dans l'académie d'Hermès Trismégiste, ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui vaut pour les grands cycles géologiques, vaut aussi pour les cycles des civilisations humaines. Lorsqu'une grande civilisation disparaît, toujours à la suite d'un cataclysme ou géologique, ou climatique, ou politique, la nouvelle civilisation qui la remplace, parfois après une longue période de latence, possède les mêmes facultés permettant à cette civilisation de remonter à son zénith, après être passée par son nadir. Pour y parvenir, elle profitera des quelques éléments de Connaissance que des sages auront su garder précieusement à l'abri des destructeurs barbares et incultes, mais ces Connaissances ne seront que parcellaires et ne permettront que l'activation des facultés supérieures de cette nouvelle civilisation. Et c'est grâce à l'activation de ces facultés supérieures qu'elle pourra à nouveau recevoir des pensées abstraites et hautement développées qui sont conservées dans l'éternel Akasha, cette mémoire universelle qui conserve l'intégralité de la Connaissance à l'abri de ses destructeurs.
Le Maître Koot Hoomi nous explique dans ce présent extrait, que la pensée ne surgit pas spontanément dans un cerveau. Ceci rejoint ce que j'ai déjà expliqué dans la Véritable Histoire d'Adam et Eve enfin dévoilée, à savoir que nous ne sommes pas créateurs de pensées, mais uniquement récepteurs de ces pensées. Que ces pensées qui ont une âme qui leur est propre, comme l'a si justement fait remarquer Bulwer Lytton dans son roman Zanoni, sont des aspects de l'énergie source dont l'ensemble de ces pensées constitue l'océan primordial duquel tout est issu. Ces pensées sont les véritables Créations dans un univers Mental, elles possèdent chacune un niveau vibratoire qui leur permet de se regrouper selon des affinités proches et par sédimentation. Le cerveau d'un front bas, niveau vibratoire proche de la fossilisation, ne pourra pas recevoir les pensées abstraites d'un Archimède, et quand bien même il les recevrait, elles lui paraîtraient si saugrenues et absurdes à son entendement, qu'aussitôt qu'elles seraient perçues, aussitôt elles seraient oubliées. Dans cet admirable extrait en exergue de cette étude, Koot Hoomi nous révèle la continuité spirituelle qui persiste entre des esprits de même complexion, et ce, par delà les cycles de la sphère temporelle. Cette précieuse indication présentée avec une infinie et élégante subtilité, nous informe, pour peu que nous fassions l'effort d'en tirer les conséquences raisonnables, que nous ne sommes pas seuls et isolés sur cette île perdue au milieu de cet Océan cosmique ; complètement déconnectés de nos origines et des groupes auxquels nous sommes affiliés, - vision qui est hélas celle de l'être humain limité aux perceptions de ses cinq sens organiques -, mais que nous appartenons à un ensemble grandiose qui a naturellement ses prolongements au-delà du temps, de l'espace, et du visible, pour plonger ses ramifications dans une trame qui nous relie constamment à des plans supérieurs. Plans supérieurs dont nous ne sommes que le prolongement en état de manifestation dans la sphère organique.
Dans ce simple extrait, Koot Hoomi nous informe, ce qui est d'ailleurs le fondement des Enseignements orientaux, comme des Enseignements occultes et ésotériques occidentaux, que nous ne sommes pas seuls ; que nous appartenons à un grand schéma d'ensemble ; que le pouvoir de manifestation ne dépend pas de notre plan terrestre, mais de plans supérieurs ; que ces plans supérieurs suivent un schéma dont l'amplitude macrocosmique n'est en rien comparable aux perspectives d'une civilisation terrestre ; que des Consciences autrement plus développées que celles se trouvant en état d'incarnation sur cette planète, veillent et se mettent au service de la grande fraternité humaine ; que ce service ne s'impose pas, mais se reçoit lorsque la volonté d'un demandeur se manifeste, ce qui place ce service dans l'ordre de la Providence ; enfin, qu'il existe manifestement des moyens de communication entre ce plan terrestre et celui des plans supérieurs, à la condition que nous soyons capables d'activer les facultés et les fonctions qui en permettent la pratique.
Les arborescences luxuriantes qui germent sur ce terreau fertile sont si nombreuses, qu'il sera difficile d'en faire même sommairement le tour. Retenons, en liant avec ce que nous avons déjà traité dans les articles précédents, que l'existence de ces plans supérieurs, avec les Entités qui les habitent, implique que nous soyons capables de nous ouvrir à elles pour espérer en recevoir quelques pensées subtiles. Pour que cette ouverture soit possible, il faudra nécessairement que nous apprenions à distinguer les hiérarchies qui composent ces plans, afin que par identification, nous soyons capables de nous hisser au rang de chacune d'elles. Que la communication avec ces hiérarchies supérieures ne peut pas se faire sans l'activation volontaire de nos facultés supérieures, et s'il est difficile et long à un être humain à apprendre à communiquer uniquement avec ses semblables ici-bas, je vous laisse imaginer l'intense travail qu'il faut faire pour espérer parvenir à élever notre niveau vibratoire pour atteindre cette sphère subtile de communication spirituelle d'en-haut.
Pour l'instant, je ne fais que planter le décor, l'essentiel reste à venir, et parmi ce qui reste à venir il conviendra, en tirant les naturelles conséquences des acquis que nous apportent les enseignements que nous étudions, d'avancer dans la sophistication de nos recherches, de nos Connaissances et dans la justesse de nos pensées. Si nous ne sommes pas seuls dans l'univers, il va donc falloir que nous soyons capables d'identifier ces autres qui en plus sont à un niveau nettement plus évolué que le nôtre au point d'être responsables et serviteurs de notre fraternité encore si rustique et irresponsable. Il conviendra de sortir de nos visions étroites et anthropomorphiques qui nous condamnent à un nombrilisme égotique, atrophiant nos facultés supérieures. Nous devrons apprendre la juste mesure des choses, du temps et des desseins dont nous ne sommes que les utilisateurs infiniment maladroits. Il nous faudra aussi essayer de comprendre ce schéma grandiose qui s'harmonise obligatoirement avec les lois de la Divine Providence, ce qui n'est jamais le cas des schémas de nos petites civilisations tribales.
L'indication que nous donne Koot Hoomi, comporte implicitement que nous n'avons pas encore recouvré notre Mémoire, non pas celle organique et périssable, mais cette faculté supérieure qui a la propriété d'être impérissable. Cette Mémoire est celle qui nous fera reconnaître que si nous ne sommes pas seuls dans l'univers, nous ne sommes pas seuls dans le temps et l'espace, et que d'autres avant nous ont foulé de leurs pieds et surtout de leur intelligence, cette Terre Mère, qui nous offre son giron pour nous permettre d'assurer notre croissance, afin que par étapes successives, et selon une infinie patience qu'elle a à notre égard, nous puissions grandir à l'étape supérieure. Car s'il y a des Entités supérieures sur le plan astral, la Terre notre bienfaitrice en fait indiscutablement partie et a forcément son mot sacré à dire, pour peu que nous ne soyons pas ingrats au point de rester sourds à son enseignement si riche et si essentiel.
Nous ne sommes pas des créatures ne venant de rien et allant nulle part, voilà ce que nous dit le Maître dans ce court extrait. Si tel était le cas, la création serait une des plus grandes absurdités qui soient. Pour illustrer mon propos, je reprendrai une citation de Bulwe Lytton dans le roman précité :
"L’homme, qui est encore dans l’enfance de la science, pense que la création tout entière est faite pour lui. Pendant une longue suite de siècles, dans les étoiles sans nombre qui scintillent dans l’espace, comme les flots éblouissants et diamantés d’un océan sans rivage, il n’a vu que de mesquins flambeaux, des torches banales que la Providence a bien voulu allumer pour lui rendre la nuit plus agréable. L’astronomie a corrigé cette illusion de la vanité humaine: l’homme, aujourd’hui avoue à regret que les étoiles sont des mondes plus grands et plus glorieux que le sien, que la terre où il rampe est un point à peine visible sur la vaste carte de l’Univers; mais dans l’infiniment petit, comme dans l’infiniment grand, Dieu est également prodigue de vie."
Voilà le nouvel horizon que nous délimite le Maître Koot Hoomi, il demande que nous soyons capables d'ouvrir notre esprit à l'amplitude du voyage que nous offre cette perspective. Et surtout que nous devions être capables de nous préparer à cette randonnée céleste, car il serait périlleux de vouloir escalader l'Everest avec pour tout équipement, un short, des tongs et un marcel... Nous retrouvons tout ceci synthétisé dans cette autre citation de Jamblique :
"Il y a un principe de l’âme, supérieur à toute la nature, et par lequel nous pouvons nous élever au-dessus de l’ordre et des systèmes du monde. Quand l’âme s’élève jusqu’à des natures plus excellentes qu’elle-même, elle se sépare alors de toutes les natures subordonnées, échange cette vie pour une autre vie, et abandonne l’ordre des choses auquel elle est unie, pour s’attacher et se mêler à un autre."
J'espère que par ces quelques petits commentaires, j'ouvre les perceptions des lectrices et lecteurs, sur les richesses inouïes que nous délivre avec une simplicité et une élégance incomparables ce cher Koot Hoomi.
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5 commentaires:
Peut-on assimiler la mémoire cosmique, intemporelle à une grosse banque de données auquelle chacun pourrait accéder en fonction des droits et privilèges acquis par le truchement d'une conscience éprouvée, affranchie de tout vice ?
Si chaque pensée est une âme... pourrions-nous n'être nous aussi qu'une pensée ?
Peut-on assimiler la mémoire cosmique, intemporelle à une grosse banque de données auquelle chacun pourrait accéder en fonction des droits et privilèges acquis par le truchement d'une conscience éprouvée, affranchie de tout vice ?
formulation "amusante" ... ne serait-ce pas plutôt en fonction de de-voir accompli ... droits et privilèges n'ont aucune importance pour qui s'évertue à Juste de pensée, juste de parole, juste d'action ... hûm ?! ...
amélia,
votre réponse est juste mais en soit n'apporte pas la lumière sollicitée par mes deux questions...
bonjour vieux chibane
votre réponse est juste mais en soit n'apporte pas la lumière sollicitée par mes deux questions...
Me semble qu'il nous appartient de répondre par nous-même aux questions... Il n'y a pas connaissance si elle n'est pas éprouvée par soi-même.
Vos deux questions sont judicieuse ... par-foi(s) la réponse se trouve dans la question ...
bien à vous
Un grand MERCI amélia pour cette Lumière...
vous avez raison, la quête est toute personnelle et la vérité tellement si proche qu'on oublie de la voir...
Fraternellement
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