Livre de l’Evangile Saint Thomas, Evangile selon Jésus, Loggion 5.
1 Jésus a dit :
2 Connais Celui qui est devant ton visage,
3 et ce qui t’est caché te sera dévoilé :
4 car il n’y a rien de caché qui ne se manifestera.
Ce loggion dans sa brutale simplicité et brièveté nous renvoie à l'immense responsabilité qui est la nôtre. Nous avons, dès l'origine, reçu l'intégralité de notre héritage, de ce Père qui est, selon la formule de certains Tibétains : CELUI DUQUEL ON NE PEUT RIEN DIRE. Cet héritage est forcément le même pour tous, et est constitué de tout ce qui est nécessaire pour que chacun puisse devenir la plus haute idée que ce Père se fait de lui. Dans cet héritage il y a aussi et surtout le libre arbitre qui nous laisse le choix permanent d'en faire selon notre bon vouloir, car lorsqu'un don d'Amour de cette importance et ayant cette origine sublime, est fait, il ne peut comporter la moindre obligation de réciprocité, qui serait parfaitement contraire au principe évoqué si justement dans le Corpus Hermeticum, de Celui qui se suffit à Lui-même.
Nous sommes libres de disposer de ce divin paquetage, et le principe de la Justice Absolue, veut que nous ayons, au départ, tous reçu les mêmes richesses, sans qu'il y ait la moindre inégalité de traitement ; car pour ce Père divin, tous ses enfants (créatures) sont égaux en droit d'Amour. Dans le cas contraire, cela signifierait qu'Il pourrait concevoir des choses plus imparfaites que d'autres constituant ainsi un paradoxe incompatible avec son statut de Vérité Immuable, quintessence de la perfection.
Alors, si certaines de ses créatures, s'estiment bien moins dotées que d'autres, elles ne doivent pas chercher à l'extérieur d'elles-mêmes d'où vient cette injustice, mais se dire qu'ayant été pourvues des mêmes richesses dès l'origine, les différences constatables ne proviennent que de la façon dont chacune utilise ou non ces richesses. Le libre arbitre est une nécessité qui découle de notre propre condition divine, car un roi qui ne serait pas libre de gouverner son propre royaume, n'aurait de roi que le nom. Tout comme un héritier ne pouvant pas disposer comme il l'entend de son héritage, pourrait légitimement considérer qu'il n'en a pas la pleine propriété et jouissance. Ici, certains pourraient se dire que le fait qu'il y ait des lois, constitue une indéniable entrave à la liberté... Ce à quoi je m'empresse de répondre qu'il ne peut pas y avoir de liberté sans lois. En effet, sans lois justes, la seule liberté qui existerait serait celle de la loi du plus fort, ce que nous pouvons constater dans la sphère du Destin, qui se préoccupe si peu de vraie justice, et encore moins de réelle liberté. Pour les lois de la Divine Providence, la Justice est nécessairement la clé, la tonalité universelle, ses lois étant donc parfaitement justes, elles sont donc les seules à définir la véritable liberté, qui n'est plus basée sur la loi du plus fort, mais sur celle de la plus grande Connaissance. Ceci nous renvoie encore une fois à cet axiome des Tablettes de Thoth qui dit : connaître les lois c'est être libre.
Cette plus grande Connaissance, est aussi la plus intelligente, et la plus universelle qui soit. Et si nous devons concevoir l'intelligence, non pas selon une perception épaisse, mais subtile, alors elle s'étage selon une échelle de degrés. Il n'y a donc pas des créatures intelligentes, et d'autres pas, mais des créatures plus ou moins intelligentes ; et plus cette intelligence est élevée, plus est élevé le sens des responsabilités, car une intelligence irresponsable est forcément de très faible amplitude. Donc, si le niveau de responsabilité élevé est concomitant avec celui de l'intelligence, alors le plus haut niveau de responsabilité qui soit, est nécessairement celui qui se préoccupe des autres... C'est pour cette raison que la liberté des lois de la Providence, n'est pas la liberté du plus fort, comme celle qui sévit dans la sphère du Destin, mais la liberté en rapport avec le niveau de responsabilité que la Conscience accepte d'assumer, sans pour autant se croire investie de la moindre autorité à pouvoir changer l'ordre souverain des choses, humilité oblige !
Nous remarquerons, dans cette brève analyse entre la liberté de la sphère du Destin, et celle des lois de la Divine Providence, que ce qui caractérise la première est la pratique du vice des passions, des désirs et des émotions, alors que ce qui caractérise la deuxième est nécessairement la pratique des vertus, dont la plus importante est celle de parvenir à l'harmonie d'une pensée juste en vertus. Et combien il faut de vertus pour que cette pensée soit en osmose avec le principe de Justice divine. Peut-on parvenir à cette tonalité qui harmonise notre conception de la justice, avec celle de la Divine Providence, sans passer par la Connaissance ?... La réponse à cette question est dans le paragraphe deux de ce loggion :
2 Connais Celui qui est devant ton visage... Mon visage est la limite extérieure de ce que je suis, et c'est donc à partir de cette limite extérieure que commence ce qui se différencie de moi, et moi de cet ensemble universel dans lequel je suis, et sans lequel je ne serais pas... Plus sera grande ma connaissance de cet ensemble extérieur à mon moi, plus mon espace de liberté sera grand et inversement. L'expression de mon libre arbitre, sera donc conditionnée par l'amplitude de mes connaissances, et rien d'autre. Et la Connaissance de celui qui est devant mon visage, est dans le sens le plus large qu'il soit possible de donner à cet horizon, n'est pas autre chose que celle du Divin Créateur que nous pouvons connaître au travers de son oeuvre, et autant qu'il nous est possible, selon la volonté qui sera la nôtre.
Ceci implique, que pour connaître nous soyons équipés des capacités et Facultés qui nous permettent de le faire, d'où le retour à la dotation initiale qui est l'héritage de chaque Conscience qui s'ouvre à la Connaissance. Et dans cette dotation se trouve entre autres facultés, celle qui justement permet l'exercice du libre arbitre et qui est la faculté volitive. Chacun est libre de vouloir ou non, et ne pas vouloir est encore l'expression d'une volonté. Les différences de richesses entre les individus d'une même espèce, ne viennent donc pas de la valeur originelle du patrimoine, mais uniquement de l'utilisation que chacun sera capable, selon son bon vouloir, d'en faire et rien d'autre. Nous sommes toujours les seuls artisans de nos malheurs ou de nos bonheurs, et uniquement les seuls !
3 et ce qui t’est caché te sera dévoilé... Encore un principe de cette Justice Absolue qui est celle de la Divine Providence. Ce qui est caché, doit être ici entendu par l'étendue de notre ignorance, et au fur et à mesure que progresse notre Connaissance, l'horizon de notre ignorance recule, nous dévoilant par là même, ce qu'il maintenait caché à notre entendement et notre faculté de discernement. D'abord, cela commence par la vision binoculaire organique, qui nous permet de voir ce qui se manifeste dans les champs du visible de la sphère temporelle ; puis vient l'activation de cette faculté supérieure qu'est la clairvoyance, celle-ci ne s'acquiert pas d'une façon instinctive et animalière, mais uniquement par l'élévation de nos Connaissances ; ainsi ce qui est invisible et voilé pour la vision organique, se révèle et se dévoile pour la vision spirituelle.
4 car il n’y a rien de caché qui ne se manifestera... Effectivement, rien n'est définitivement caché, mais pour dévoiler ce qui est dissimulé à notre entendement, la Loi de la Divine Providence, impose que nous activions sans cesse nos facultés supérieures, ceci est la base du principe même de notre perfectibilité. Nous restons constamment libres de chercher à dévoiler ce qui est caché, et dans les limites des efforts de Connaissance que nous sommes capables de fournir pour réaliser cette tâche. Tout comme nous sommes libres de n'en rien faire, avec pour corollaire la stagnation de nos facultés (richesses) au niveau de celui de notre volonté. La cohérence de cette Justice Divine est redoutable de rigueur, et implacable dans ses applications. Rien n'est donné qui ne soit préalablement mérité, et le mérite est toujours récompensé à la hauteur des efforts fournis.
Pour les nécessités du format de chaque étude de l'académie d'Hermès Trismégiste, format qui ne doit et ne peut pas être trop long, je ne fais qu'esquisser le contenu de chaque sujet, laissant aux lecteurs qui en ont le courage et la volonté, le soin de poursuivre par leur méditation, les développements que doit faire germer ce début de réflexion un peu ordonnée sur les extraits en exergues de chaque article. Néanmoins, concernant cet admirable loggion, qui comme les symboles de Pythagore, contient tant de choses enfermées dans un texte si simple et si concis, je voudrais attirer l'attention des lectrices et lecteurs sur la cohérence que je m'efforce de maintenir entre chaque article, et malgré la grande diversité des sujets traités. Cette cohérence devrait vous permettre de constater que les lois de la Divine Providence peuvent se décliner sous des aspects très différents en apparence, la cause qui les manifeste reste d'une analogie constante. Ainsi, dans ce sujet nous pouvons constater que le principe d'une pensée juste en Vertus, reste la règle d'or, tant pour comprendre la profondeur de son enseignement, que pour en pratiquer l'application. Il faut connaître cet autre, pour dévoiler les mystères cachés, mais la connaissance de cet autre, passe obligatoirement par notre propre connaissance, nos facultés, nos capacités, nos vices, nos vertus, nos talents et notre volonté de dépasser les limites étriquées que nous impose la forme dans laquelle nous sommes ; forme qui n'est que l'habit qui convient le mieux à notre état de développement.
Croire que ce qui est caché peut se manifester sans que nous l'ayons ardemment souhaité, est une idée qui paraîtra à beaucoup, j'ose l'espérer, parfaitement ridicule. Croire qu'il soit possible de dévoiler ce qui est caché en restant dans une sphère de connaissance étriquée, c'est avoir une pensée peu juste, et un sens de la pratique des vertus qui repose sur la paresse et la frivolité. Plus ce qui est caché à notre entendement, et uniquement à notre entendement, est porteur de richesses, plus celui qui manifeste le souhait de recevoir ces richesses devra s'élever à la dignité de ces richesses, tant dans son aspect qualitatif que quantitatif. Car si la Justice Divine repose sur le principe que chacun puisse recevoir selon ses mérites, il découle de ce principe que la Connaissance n'est pas un dû, mais une quête volontaire, et qu'il n'existe aucune formule scientifique, comme magique, qui permette de faire boire un âne qui n'a pas soif !
2 Connais Celui qui est devant ton visage,
3 et ce qui t’est caché te sera dévoilé :
4 car il n’y a rien de caché qui ne se manifestera.
Ce loggion dans sa brutale simplicité et brièveté nous renvoie à l'immense responsabilité qui est la nôtre. Nous avons, dès l'origine, reçu l'intégralité de notre héritage, de ce Père qui est, selon la formule de certains Tibétains : CELUI DUQUEL ON NE PEUT RIEN DIRE. Cet héritage est forcément le même pour tous, et est constitué de tout ce qui est nécessaire pour que chacun puisse devenir la plus haute idée que ce Père se fait de lui. Dans cet héritage il y a aussi et surtout le libre arbitre qui nous laisse le choix permanent d'en faire selon notre bon vouloir, car lorsqu'un don d'Amour de cette importance et ayant cette origine sublime, est fait, il ne peut comporter la moindre obligation de réciprocité, qui serait parfaitement contraire au principe évoqué si justement dans le Corpus Hermeticum, de Celui qui se suffit à Lui-même.
Nous sommes libres de disposer de ce divin paquetage, et le principe de la Justice Absolue, veut que nous ayons, au départ, tous reçu les mêmes richesses, sans qu'il y ait la moindre inégalité de traitement ; car pour ce Père divin, tous ses enfants (créatures) sont égaux en droit d'Amour. Dans le cas contraire, cela signifierait qu'Il pourrait concevoir des choses plus imparfaites que d'autres constituant ainsi un paradoxe incompatible avec son statut de Vérité Immuable, quintessence de la perfection.
Alors, si certaines de ses créatures, s'estiment bien moins dotées que d'autres, elles ne doivent pas chercher à l'extérieur d'elles-mêmes d'où vient cette injustice, mais se dire qu'ayant été pourvues des mêmes richesses dès l'origine, les différences constatables ne proviennent que de la façon dont chacune utilise ou non ces richesses. Le libre arbitre est une nécessité qui découle de notre propre condition divine, car un roi qui ne serait pas libre de gouverner son propre royaume, n'aurait de roi que le nom. Tout comme un héritier ne pouvant pas disposer comme il l'entend de son héritage, pourrait légitimement considérer qu'il n'en a pas la pleine propriété et jouissance. Ici, certains pourraient se dire que le fait qu'il y ait des lois, constitue une indéniable entrave à la liberté... Ce à quoi je m'empresse de répondre qu'il ne peut pas y avoir de liberté sans lois. En effet, sans lois justes, la seule liberté qui existerait serait celle de la loi du plus fort, ce que nous pouvons constater dans la sphère du Destin, qui se préoccupe si peu de vraie justice, et encore moins de réelle liberté. Pour les lois de la Divine Providence, la Justice est nécessairement la clé, la tonalité universelle, ses lois étant donc parfaitement justes, elles sont donc les seules à définir la véritable liberté, qui n'est plus basée sur la loi du plus fort, mais sur celle de la plus grande Connaissance. Ceci nous renvoie encore une fois à cet axiome des Tablettes de Thoth qui dit : connaître les lois c'est être libre.
Cette plus grande Connaissance, est aussi la plus intelligente, et la plus universelle qui soit. Et si nous devons concevoir l'intelligence, non pas selon une perception épaisse, mais subtile, alors elle s'étage selon une échelle de degrés. Il n'y a donc pas des créatures intelligentes, et d'autres pas, mais des créatures plus ou moins intelligentes ; et plus cette intelligence est élevée, plus est élevé le sens des responsabilités, car une intelligence irresponsable est forcément de très faible amplitude. Donc, si le niveau de responsabilité élevé est concomitant avec celui de l'intelligence, alors le plus haut niveau de responsabilité qui soit, est nécessairement celui qui se préoccupe des autres... C'est pour cette raison que la liberté des lois de la Providence, n'est pas la liberté du plus fort, comme celle qui sévit dans la sphère du Destin, mais la liberté en rapport avec le niveau de responsabilité que la Conscience accepte d'assumer, sans pour autant se croire investie de la moindre autorité à pouvoir changer l'ordre souverain des choses, humilité oblige !
Nous remarquerons, dans cette brève analyse entre la liberté de la sphère du Destin, et celle des lois de la Divine Providence, que ce qui caractérise la première est la pratique du vice des passions, des désirs et des émotions, alors que ce qui caractérise la deuxième est nécessairement la pratique des vertus, dont la plus importante est celle de parvenir à l'harmonie d'une pensée juste en vertus. Et combien il faut de vertus pour que cette pensée soit en osmose avec le principe de Justice divine. Peut-on parvenir à cette tonalité qui harmonise notre conception de la justice, avec celle de la Divine Providence, sans passer par la Connaissance ?... La réponse à cette question est dans le paragraphe deux de ce loggion :
2 Connais Celui qui est devant ton visage... Mon visage est la limite extérieure de ce que je suis, et c'est donc à partir de cette limite extérieure que commence ce qui se différencie de moi, et moi de cet ensemble universel dans lequel je suis, et sans lequel je ne serais pas... Plus sera grande ma connaissance de cet ensemble extérieur à mon moi, plus mon espace de liberté sera grand et inversement. L'expression de mon libre arbitre, sera donc conditionnée par l'amplitude de mes connaissances, et rien d'autre. Et la Connaissance de celui qui est devant mon visage, est dans le sens le plus large qu'il soit possible de donner à cet horizon, n'est pas autre chose que celle du Divin Créateur que nous pouvons connaître au travers de son oeuvre, et autant qu'il nous est possible, selon la volonté qui sera la nôtre.
Ceci implique, que pour connaître nous soyons équipés des capacités et Facultés qui nous permettent de le faire, d'où le retour à la dotation initiale qui est l'héritage de chaque Conscience qui s'ouvre à la Connaissance. Et dans cette dotation se trouve entre autres facultés, celle qui justement permet l'exercice du libre arbitre et qui est la faculté volitive. Chacun est libre de vouloir ou non, et ne pas vouloir est encore l'expression d'une volonté. Les différences de richesses entre les individus d'une même espèce, ne viennent donc pas de la valeur originelle du patrimoine, mais uniquement de l'utilisation que chacun sera capable, selon son bon vouloir, d'en faire et rien d'autre. Nous sommes toujours les seuls artisans de nos malheurs ou de nos bonheurs, et uniquement les seuls !
3 et ce qui t’est caché te sera dévoilé... Encore un principe de cette Justice Absolue qui est celle de la Divine Providence. Ce qui est caché, doit être ici entendu par l'étendue de notre ignorance, et au fur et à mesure que progresse notre Connaissance, l'horizon de notre ignorance recule, nous dévoilant par là même, ce qu'il maintenait caché à notre entendement et notre faculté de discernement. D'abord, cela commence par la vision binoculaire organique, qui nous permet de voir ce qui se manifeste dans les champs du visible de la sphère temporelle ; puis vient l'activation de cette faculté supérieure qu'est la clairvoyance, celle-ci ne s'acquiert pas d'une façon instinctive et animalière, mais uniquement par l'élévation de nos Connaissances ; ainsi ce qui est invisible et voilé pour la vision organique, se révèle et se dévoile pour la vision spirituelle.
4 car il n’y a rien de caché qui ne se manifestera... Effectivement, rien n'est définitivement caché, mais pour dévoiler ce qui est dissimulé à notre entendement, la Loi de la Divine Providence, impose que nous activions sans cesse nos facultés supérieures, ceci est la base du principe même de notre perfectibilité. Nous restons constamment libres de chercher à dévoiler ce qui est caché, et dans les limites des efforts de Connaissance que nous sommes capables de fournir pour réaliser cette tâche. Tout comme nous sommes libres de n'en rien faire, avec pour corollaire la stagnation de nos facultés (richesses) au niveau de celui de notre volonté. La cohérence de cette Justice Divine est redoutable de rigueur, et implacable dans ses applications. Rien n'est donné qui ne soit préalablement mérité, et le mérite est toujours récompensé à la hauteur des efforts fournis.
Pour les nécessités du format de chaque étude de l'académie d'Hermès Trismégiste, format qui ne doit et ne peut pas être trop long, je ne fais qu'esquisser le contenu de chaque sujet, laissant aux lecteurs qui en ont le courage et la volonté, le soin de poursuivre par leur méditation, les développements que doit faire germer ce début de réflexion un peu ordonnée sur les extraits en exergues de chaque article. Néanmoins, concernant cet admirable loggion, qui comme les symboles de Pythagore, contient tant de choses enfermées dans un texte si simple et si concis, je voudrais attirer l'attention des lectrices et lecteurs sur la cohérence que je m'efforce de maintenir entre chaque article, et malgré la grande diversité des sujets traités. Cette cohérence devrait vous permettre de constater que les lois de la Divine Providence peuvent se décliner sous des aspects très différents en apparence, la cause qui les manifeste reste d'une analogie constante. Ainsi, dans ce sujet nous pouvons constater que le principe d'une pensée juste en Vertus, reste la règle d'or, tant pour comprendre la profondeur de son enseignement, que pour en pratiquer l'application. Il faut connaître cet autre, pour dévoiler les mystères cachés, mais la connaissance de cet autre, passe obligatoirement par notre propre connaissance, nos facultés, nos capacités, nos vices, nos vertus, nos talents et notre volonté de dépasser les limites étriquées que nous impose la forme dans laquelle nous sommes ; forme qui n'est que l'habit qui convient le mieux à notre état de développement.
Croire que ce qui est caché peut se manifester sans que nous l'ayons ardemment souhaité, est une idée qui paraîtra à beaucoup, j'ose l'espérer, parfaitement ridicule. Croire qu'il soit possible de dévoiler ce qui est caché en restant dans une sphère de connaissance étriquée, c'est avoir une pensée peu juste, et un sens de la pratique des vertus qui repose sur la paresse et la frivolité. Plus ce qui est caché à notre entendement, et uniquement à notre entendement, est porteur de richesses, plus celui qui manifeste le souhait de recevoir ces richesses devra s'élever à la dignité de ces richesses, tant dans son aspect qualitatif que quantitatif. Car si la Justice Divine repose sur le principe que chacun puisse recevoir selon ses mérites, il découle de ce principe que la Connaissance n'est pas un dû, mais une quête volontaire, et qu'il n'existe aucune formule scientifique, comme magique, qui permette de faire boire un âne qui n'a pas soif !
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5 commentaires:
Car si la Justice Divine repose sur le principe que chacun puisse recevoir selon ses mérites, il découle de ce principe que la Connaissance n'est pas un dû, mais une quête volontaire, et qu'il n'existe aucune formule scientifique, comme magique, qui permette de faire boire un âne qui n'a pas soif !
Sauf à considérer l'épreuve, comme formule magique et scientifique...
Comment passer de la "réalité" au "réel" sans perdre la raison ?...
La fin des conditionnements mentaux (les fameux filtres) nous permet "seulement" de voir l'autre tel qu'il est vraiment...
S'il y a adéquation entre notre perception et ce qui est vraiment alors oui, nos sens spirituels sont en éveils...
Mais pour accéder à la vision juste, cela n'est certes pas sans danger...
Ne dit-on pas d’ailleurs que le fou côtoie le sage ?
Les montagnards ne s’aventurent jamais sans précaution en haute montagne, gageons qu’il en soit de même pour la « haute magie »…
La "simplicité" n'a que faire des garde-fous... c'est aussi pourquoi la PRUDENCE est une vertu...
Alors MERCI aux guides...
Fraternellement
et qu'il n'existe aucune formule scientifique, comme magique, qui permette de faire boire un âne qui n'a pas soif !
Cristale
Sauf à considérer l'épreuve, comme formule magique et scientifique...
oui mais si l'épreuve est vécue comme subie,sans en extirper enseignement alors même là l'âne ne boira pas ... autrement dit quoiqu'il advienne , il est de mise de considérer épreuve comme belle occasion de rester disciple sans jamais sombrer en "victimisation"
...
Dans l'épreuve on entend "les preuves"... et qu'il en faut effectivement des preuves (des clefs) pour accéder au juste "ciel"...
Du général au particulier, précisions sur la notion de "sujet" et d'épreuve "magique et scientifique"...
L'âne, "subit" par le simple fait d'ignorer sa soif...
Par définition, ce n'est pas lui, le disciple...
Il est déjà victime de lui même, aucun enseignement ne semble pouvoir en sortir, c'est là sa "première" épreuve.
Oui Amélia, celle qui peut en effet lui servir de révélateur, au moment où parvient à sa conscience, qu'il est "âne" et n'est pas donc pas disciple...
C'est "l'éprouvé", c'est prouvé...
Alors... C'est potentiellement une "belle occasion d'être disciple" pour un sujet...
"Dans cet héritage il y a aussi et surtout le libre arbitre qui nous laisse le choix permanent d'en faire selon notre bon vouloir, car lorsqu'un don d'Amour de cette importance et ayant cette origine sublime, est fait, il ne peut comporter la moindre obligation de réciprocité, qui serait parfaitement contraire au principe évoqué si justement dans le Corpus Hermeticum, de Celui qui se suffit à Lui-même."
Du libre-arbitre d'être "l'âne" victime, au "le disciple responsable" de la "plus haute idée que ce Père se fait de lui. "...
;-)
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