jeudi 23 février 2012

La Résistance à l'oppression.


Lorsque le mensonge est érigé en principe de gouvernement...

Jugeons l’arbre à ses fruits et la crédibilité d’un responsable politique à son bilan.

Lorsque le socialiste Papandréou s’est fait élire avec un programme politique irréaliste, il savait pertinemment que c’était un énorme mensonge et que la Grèce était dans un tel état de faillite qu’elle ne permettrait pas l’application de ce programme. 

Papandréou SAVAIT, et quinze jours après son élection il a complètement abandonné son programme pour appliquer celui des eurocrates, mais il était en place et lui et ses amis pouvaient continuer à avoir les deux mains dans le pot de confiture de la corruption généralisée.

Lorsque Sarkozy s’est fait élire, en 2007, par trucage politique et violation de la loi sur les patronymes, il savait, contrairement à ses affirmations de menteur professionnel, que la crise était bel et bien dans les tuyaux et que la France ne pourrait y échapper. Depuis 2001 des rapports étaient publiés démontrant le côté nuisible de la financiarisation de l’économie et les inéluctables conséquences auxquelles il fallait s’attendre :


Revue d'économie internationale

Des économistes compétents, pas ceux que les médias nous présentent comme des pseudo-experts, pronostiquaient depuis 2004 un effondrement de l’économie mondiale basé sur des principes virtuels chimériques. Il n’est pas douteux que les experts du Ministère des Finances, dont Sarkozy a été le ministre, ne pouvaient ignorer ces travaux, sauf à croire que ces technocrates grassement payés par les contribuables et gavés de privilèges, soient d’une incompétence crasse, ce qui n'est pas totalement à exclure pour certains d'entre eux.

Donc, l’imposteur Sarkozy, lorsqu’il a été élu, SAVAIT que ses promesses politiques ne pourraient pas être tenues, et qu’il a délibérément menti pour se faire élire.

Il SAVAIT qu’il allait violer la décision de souveraineté suprême en faisant approuver par un Parlement Croupion d’apparatchiks corrompus - ce qui n’était pas dans son programme -, le traité de Lisbonne en remplacement du projet de Constitution européenne rejeté par le suffrage universel, l'expression suprême de la souveraineté populaire.

Il SAVAIT qu’il allait faire le contraire de ses promesses en matière de baisse des taxes et des impôts.

Il SAVAIT qu’il y aurait davantage de SDF à la fin de son mandat et qu’il mentait lorsqu’il affirmait qu’il n’y aurait plus personne dormant dans la rue à la fin de ce mandat.

Il SAVAIT qu’il ne maîtriserait pas l’endettement public, mais plus encore, il SAVAIT qu’il serait celui qui allait l’augmenter dans des proportions considérables et qu'il hypothèquerait durablement les richesses de la Nation (dont le stock d'or de la France), pour sauver ses amis banquiers.

Il SAVAIT que le «droit au logement», ne serait qu’un artifice bidon pour appâter les crétins qui ne votent que pour des promesses, jamais pour des réalités.

Il SAVAIT qu’il ne pourrait pas maîtriser le chômage, mais que ce serait nécessairement une aggravation produite par sa politique de gribouille uniquement orientée au profit de son clan familial, ses mentors et ses obligés.

Il SAVAIT qu’il allait mettre ses pas dans ceux de son cornac américain en faisant réintégrer la France dans l’OTAN, et en devenant le gouverneur du protectorat américain, qu’est devenu notre pays en perdant toute véritable indépendance y compris militaire.

IL SAVAIT qu’il ne sauverait pas Gandrange, et d’ailleurs il n’en avait rien à foutre, c'était juste un coup médiatique parfaitement maîtrisé et qui a parfaitement marché.

IL SAVAIT qu’en faisant des cadeaux fiscaux aux plus riches, cela se ferait au détriment des plus défavorisés. Mais il SAVAIT aussi que les plus défavorisés ne se bercent que d'illusions et de promesses, alors que les plus riches monnayent toujours leur soutien financier.

Il SAVAIT, compte tenu de l’état des finances publiques que Fillon avait déclaré dés le début du mandat comme en faillite, qu’il n’y aurait pas amélioration de la pauvreté, mais aggravation. Ce qui n'a pas été le cas de sa rémunération outrageusement augmentée, ni des dépenses de l'Élysée.

Il SAVAIT qu’il allait mettre la liberté de la presse sous une tutelle proche de celle que l’on trouve dans toutes les dictatures. Mais les journalistes sont tellement dociles et inféodés au pouvoir en place.

Il SAVAIT qu’en se faisant élire sur un programme bidon, il pourrait faire exactement le contraire pendant la durée de son mandat, et il ne s’en est pas privé.

Il SAVAIT qu’il allait museler et mettre une camisole à l’institution judiciaire pour faire ce que bon lui semble, même et surtout en violant délibérément la Loi, la Constitution et le pacte Républicain, donnant l’exemple de la délinquance la plus avérée au sommet de l’État.

Je brosse ici les grandes lignes de l’imposture de ce qu’a été la mandature Sarkozy, basée uniquement sur la politique du MENSONGE, de la duplicité, de la manipulation, de la dissimulation, de la tromperie et de l’abus de confiance électorale, mais le bilan exhaustif reste à faire, et il n’est pas certain que ce qu’il contient ne relève pas et du pénal et de la haute Cour de justice, même si cette dernière est réputée pour sa complaisance coupable envers les délinquants de hauts vols avérés.

Que nous proposent les deux principaux candidats à la Présidence.

Pour Sarkozy, qui ne peut pas se permettre de perdre, sous peine, lui et une bonne partie de ses complices, de passer rapidement du Capitole à la roche Tarpéienne, il va continuer à fond dans le MENSONGE, les bobards pour attardés mentaux, l’imposture et l’hypocrisie. Il va chercher les pires combinaisons sournoises et vicieuses pour se faire élire, pas sur l’enthousiasme de son programme auquel personne ne peut croire sérieusement, mais par défaut, suivant l’exemple du coup fameux de Chirac, un autre célèbre délinquant qui siège toujours au calamiteux Conseil Constitutionnel.

Pour Hollande, il est condamné - à défaut d’un bilan sérieux à produire et d'un programme crédible -, à faire exactement du Papandréou. Se faire élire sur un programme trompe l'oeil en sachant que dans les quinze jours qui suivront son éventuelle élection, il fera un virage à 180°, et fera la politique imposée par les eurocrates qui regardent ce théâtre de guignol de la démocratie française, avec un sourire narquois, hautain et prétentieux comme il sied à cette «aristocratie» de pacotille.

La question que doivent se poser les citoyennes et les citoyens de ce pays est donc :

Faut-il encore voter pour que le MENSONGE soit de nouveau au pouvoir, alors qu'il a déjà coûté plus de 1.700 milliards d'euros de dettes ?

Nous aurons la réponse après le 6 mai 2012, et comme il est dans l’ordre des choses, l’élu sera à l’image du peuple qui l’aura porté au pouvoir : soit l’expression de la VERTU, soit celle du VICE...

J’ai comme l’impression que les moutons de votant ont une fâcheuse attirance pour le VICE, et qu’ils sont hélas indécrottables,

Râma, le sage vertueux monarque, n’aurait eu aucune chance d’être élu s’il avait pu se présenter à la présidentielle de 2012...



Et si pour une fois l'esprit de Résistance à l'oppression se manifestait dans les urnes...

Alors à chacun selon ses mérites et l’on ne récoltera que la liberté et la justice que l’on aura été capable de semer.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Trop tard pour le changement ! Je craints fort que les élections ne ce déroulent comment tout récemment au Congo, ou comme aux Etats-Unis où ils avaient poussé l’hypocrisie jusqu'à recompter les bulletins sous les cameras des medias partiaux. Pour le système désormais en place, peut importe ce qui est glissé dans l’urne, le résultat se fera en coulisse.
Sauf écrasante majorité qu’il serait difficile de maquiller.
Concernant les électeurs je partage votre avis.

Ils s’abreuvent de bals populaires de feux d’artifices et de flonflons ils pensent oublier dans la bière qu’ils sont gouvernés comme des cons.

(Extrait « d’hexagone » chanson de Renauld)

Jeff B.

Anonyme a dit…

Je ne suis pas certaine que cette diatribe fasse avancer le monde. Il est étrange, me semble-t-il que ni la Foi, ni l'Espérance et encore moins la Charité soient ici soulignées.
Il n'y aurait plus de société humaine, ni perfectibilité de l'âme, si vous en étions tous au même degré de 'CONNAISSANCE' . La vie est une toile émeri érodant le silex ou pierre qui nous personnifie à l'arrivée de la conscience***

Le Gaulois libre a dit…

C'est parce que vous n'avez pas pris la peine de lire les autres articles de ce blog, chère anonyme, alors cela vous donne une vision étroite basée sur vos préjugés...

Mais votre perfectibilité n'est peut être au bout de ses limites, alors gardons espoir :-)))