mardi 18 janvier 2011

La Nature n'appartient à personne, surtout pas aux écologistes


L’imposture de l’écologie en politique.

Il n’y a pas plus de saints dans les partis qui se réclament de l’écologie, qu’ailleurs. Il y en aurait même probablement beaucoup moins.

Parmi les écologistes notoires, auto-proclamés apôtres du dogme officiel, nous pouvons observer l’émergence de pratiques qui ont valu à l’humanité les pires fléaux qu’elle a eu à subir dans son Histoire.

Derrière un angélisme bucolique, souvent benêt et bon enfant, se cachent les pires démons de l’intolérance, du sectarisme et du totalitarisme le plus tyrannique.

Tout comme le vice sait se draper dans les habits de la vertu pour conquérir le pouvoir, le diable sait se mettre au bio pour duper les profanes ignorants...

Ces écolos-prêtres sont imbus de leur prétention à vouloir imposer leurs certitudes. Certitudes qui ne sont que les excroissances d’une ignorance incommensurable sur laquelle repose leur Foi aveugle, pour les plus sincères, et la duplicité pour les opportunistes.

Tout comme le font les religions sectaires, s’autoproclamant les seuls interprètes de la Pensée Divine, nos écolos-prêtres investissent la politique pour tenter d’imposer leur charia. Cette loi canonique basée sur les pseudo révélations que leur aurait fait Mère Nature sur je ne sais quel mont Sinaï, à l’occasion desquelles révélations ils auraient reçu, eux et eux seuls, les Tables de la Loi.

Nous voilà de plus en plus soumis à leurs imprécations, anathèmes, récriminations, et autres menaces d’excommunication aux hérétiques, comme invariablement l’ont fait avant eux les prosélytes des idolâtres et les fanatiques tant du communisme, du nazisme, du maoïsme, du christianisme, de la religion musulmane et de la pensée unique du politiquement correct.

L’air que nous respirons est de plus en plus pollué par nos rejets collectifs, tant organiques qu’industriels, disent-ils sentencieusement, comme le font les Nicolas Hulot, les Yann-Arthus Bertrand et autres commandant Cousteau... Assurément, la chose est ma foi vraie. Mais la Nature n’a nul besoin de nous pour faire nettement mieux en matière de pollution. Ses usines sont les volcans, qui ont tant de fois modifiés le climat de cette planète, et ce depuis ses origines. Bien avant que l’être humain n’apparaisse sur terre, une colossale pollution de l’air a eu lieu à cause de bactéries qui, en se multipliant, ont rejeté dans l’atmosphère de l’époque un gaz extrêmement toxique, auquel nous devons la disparition d’une grande partie des la faune et la flore de cette période antique. Ce gaz mortel que ces organismes ont produit en quantité incontrôlée et incontrôlable, ce n’était rien d’autre que... L’OXYGÈNE...

Si ces bactéries, pendant quelques milliards d’années, n’avaient pas produit ce gaz mortel pour les espèces acclimatées de cette atmosphère dépourvue d’oxygène, nous ne serions pas là. Heureusement qu’à cette époque, des écolos-prêtres à courte vue, aux fronts étroits et à l’ignorance crasse n’existaient pas ! Leur Foi aveugle et leur angélisme infantile auraient empêché les espèces actuellement présentes de venir visiter le formidable panorama de notre planète bleue...

Nous voyons nos imprécateurs s’agiter comme des diablotins hystériques pour crier à la face du monde que nous sommes les responsables du réchauffement climatique tant par notre prolifération, que nos activités économiques, ainsi que par les flatulences de nos animaux d’élevages... Belle affaire que celle-ci, mais c’est là encore faire preuve d’étroitesse de vue et d’ignorance calamiteuse. Dans l’Histoire de notre planète nous avons pu établir qu’elle a subi des cycles réguliers de réchauffement et de refroidissement, que l’espèce humaine soit présente ou non. Ceci provient de ses rapports avec l’astre solaire, qui n’a pas besoin de nous pour assurer ses fonctions, et du parcours du système solaire au sein de la Voie lactée. Il est fort probable que le réchauffement actuel soit essentiellement dû à des phénomènes exogènes à l’espèce humaine. Et je laisse imaginer ce que produiraient comme flatulences tous ces chevaux si nous n’avions pas l’automobile comme moyen de locomotion.

Tout ceci serait risible et distrayant si derrière ces fausses bonnes intentions ne se profilait l’ombre de la prochaine dictature, celle de l’écologisme...

Cette dictature, à l’image de toutes les autres, sera faite d’obligations (y compris par la force et la violence), de contraintes réglementaires toutes plus absurdes les unes que les autres. De corruptions, comme celle qui se manifeste par l’instauration de la taxe carbone. D’inégalités, car les bénéficiaires de cette dictature seront ceux qui sauront apparaître comme des alliés serviles et des militants zélés tous plus incultes les uns que les autres. Elle sera faite de taxes, d’impôts et de cotisations confiscatoires et imbéciles, à l’image de la taxe écologique sur les véhicules neufs que nous devons au fantasque et incompétent Borloo et qui a couté aux contribuables 500 millions d’euros en 2010.

Je dis fantasques, car Borloo n’est pas plus crédible en matière d’écologie qu’il ne l’était en tant que ministre de l’Économie et des Finances. Incompétent, car il fallait vraiment manquer du plus élémentaire bon sens commun, pour ne pas imaginer la gabegie financière à l’origine de son bonus/malus écolo. Alors qu’il aurait suffi de créer uniquement un malus conséquent pour obtenir le même résultat sans que cela coute un centime aux contribuables, dont un grand nombre n’utilisent que les transports en commun et se trouvent devoir financer, par leurs impôts, les véhicules de ceux qui ont les moyens d’en avoir...

Je n’ai pas l’ambition de faire ici l’inventaire exhaustif des imbécilités écologiques ruineuses et parfaitement contre productives, un livre de plusieurs tomes n’y suffirait pas. Juste une dernière qui m’a particulièrement amusé, celle des panneaux solaires à base de cellules photovoltaïques censées produire de l’électricité, et dont les subventions ont couté très cher aux contribuables, et aux consommateurs EDF, puisqu’ils vont financer par leurs factures, ce que d’autres peuvent s’offrir à leurs dépends. Mais là n’est pas le plus rigolo. Ce qui rend ridiculement cocasse cette opération, c’est qu’elle a permis à la Chine d’accaparer un marché sur lequel nous ne sommes pas capables de produire, et donc, ces impôts écolos servent à financer des emplois... ailleurs !

Merci l’écologie doctrinaire !

Reste que certains pourraient légitimement penser que je suis un dinosaure d’une autre époque et qui est appelé à disparaître pour cause d’inadaptation aux conditions climatiques nouvelles...

Ce serait aller un peu vite en besogne, car contrairement aux apparences je suis un écologiste convaincu. Pas un écolo dogmatique et partisan de ce bidule en «isme» qui veut se faire parti politique avant que d’être consacré religion d’État, mais une écolo par nature, par plaisir, par épanouissement et par art de vivre.

Ce qui me sépare des écolos-prêtres, c’est le fait que pour moi l’écologie, qui appartient à tout le monde, est une étape évolutive épanouissante et libératrice d’une civilisation nécessairement vertueuse et spirituelle. Pas une source d’asservissements, de frustrations, de misérabilisme et de harcèlements.

Pas plus que l’idée d’un Divin Créateur est la propriété exclusive d’une quelconque religion, l’écologie art de vivre est un bien commun que nous devons apprendre à maîtriser, car c’est toujours préférable d’apprendre à mieux vivre en harmonie avec les lois naturelles, qu’apprendre à faire du fric par plus de stress, plus de productivité, plus de possessions inutiles et asservissantes, plus d’aliénation au service d’une mondialisation spoliatrice et dégénérée, et plus de matérialisme auto-destructeur et sans âme.

Après l’apprentissage et la mise en pratique de cet art de vivre que doit rester l’écologie - ce qui ne peut pas se faire par l’asservissement et la contrainte, mais par l’intelligence et la pertinence qui nous viennent tant de la connaissance que de ce qui fait l’épanouissement collectif -, nous pourrons partager et transmettre aux générations montantes ce degré supérieur de civilisation qu’est l’art de vivre de façon écologique.

Pour cela il n’est pas nécessaire de refaire un clergé et une technostructure de serviteurs d’un méchant système dominateur, ce qui est invariablement source de corruptions, privilèges et totalitarisme.

Voilà pourquoi si l’écologie devient un parti politique, nous avons tous à craindre le pire, et le pire en une telle occurrence sera certain !

L’écologie universelle n’est pas une punition, mais une récompense, celle que produit l’élévation des Consciences.

C’est dire si nous en sommes encore loin...




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