Lorsque nos gouvernements corrompus prennent les citoyens légitimes de ce pays pour des individus inférieurs aux étrangers...
La réforme des retraites était, paraît-il, une nécessité pour sauver durablement le système. Je laisse chacun juger de la crédibilité de ce genre d'affirmation déjà tant de fois serinée à nos oreilles de cochons de payant...
Je ne parlerai pas des régimes d’exception, privilèges insupportables et contraires à la Constitution de ce pays, qui permettent par exemple aux fonctionnaires de toucher plus, en cotisant nettement moins que les travailleurs du privé.
Je ne parlerai pas davantage de ces parlementaires qui peuvent ne cotiser que quelques années, pour recevoir une retraite supérieure à celle d’un smicard ayant travaillé 42 ans, et cotisé à taux plein...
Je ne parlerai pas de tous ces régimes spéciaux, fort discrets, et qui ne reposent sur aucune utilité commune, comme l’exige la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, ce qui en font des privilèges contraires à la loi et à cette Déclaration....
Je parlerai aujourd’hui, de ce que les syndicats - qui se sont, volontairement ou non, fait laisser rouler dans la farine d’une réforme, qui d’ailleurs ne garantit en rien la pérennité du système des retraites -, ne parlent et ne parleront jamais, je veux dire par là, de l’injustice qu’il y a entre la retraite du citoyen de plein droit de ce pays et celle que peut percevoir l’étranger disposant simplement d’un permis de séjour.
Nos gouvernements corrompus, de droite comme de gauche, qui sont généreux uniquement avec le travail et l'argent des autres - le leur étant soigneusement exonéré et protégé des servitudes communes -, ont princièrement décrété d’attribuer à tous ces étrangers qui ne peuvent travailler, à partir de 60 ans, et pour les autres DANS TOUS LES CAS A 65 ANS, une retraite sous forme de l’ASPA, soit : 708 euros par mois, plus APL et AME et ce, même sans jamais avoir travaillé en France ou ailleurs, et sans jamais avoir cotisé un seul centime ni en contribution sociale, ni en contribution commune (les impôts).
Que ceux qui seraient révoltés par une telle information au point de croire qu’elle ne peut pas être vraie, téléchargent sur le site du Ministère de l’Immigration le livret d’accueil que ce dernier délivre, en votre nom, aux étrangers, pour qu’ils n’ignorent rien de la générosité de nos gouvernements corrompus, plus prompts à leur accorder des droits qu’ils n’en accordent aux citoyens légitimes de ce pays :
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Page 54, de ce livret il est écrit textuellement :
• Vous n’avez pas travaillé en France ou vous n’avez pas assez travaillé pour avoir des droits à la retraite
Vous pouvez demander l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) (en 2008 : 7 537,29 € par an pour une personne seule ; 13 521,27 € par an pour un couple) si vous réunissez les trois conditions suivantes :
• vos ressources annuelles sont inférieures à un certain montant (en 2007 : 7 635,53 € pour une personne seule, 13 374,16 € pour un couple marié) ;
• vous avez au moins 65 ans (ou au moins 60 ans si vous êtes inapte au travail) ;
• vous êtes autorisé à résider en France métropolitaine ou dans un département d’outre-mer.
Je laisse imaginer ce que peut ressentir un citoyen de souche de ce pays auquel il est sans cesse imposé de réduire ses droits à la retraite par une diminution de sa rente, et une augmentation constante de ses cotisations ; auquel il est demandé de travailler toujours plus et plus longtemps, alors que dans le même temps des personnes étrangères, n’ayant jamais travaillés ni cotisé, ni payé d’impôts, pourront, elles et leur (s) conjoint (s), obtenir un revenu leur permettant d’avoir une retraite qui sera supérieure aux revenus de nos concitoyens les plus pauvres, comme les chômeurs en fin de droit, ou pire encore, supérieure à la retraite d’une agricultrice qui aura durement travaillé toute sa vie pour un salaire de misère, bien souvent depuis l’âge de 15 ans, et qui se retrouve avec une retraite de 500 euros par mois, lorsque ce n'est pas encore moins ?
La question que pose une telle aberration irresponsable et provocatrice est la suivante : si, comme le dispose la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, la loi est la même pour tous (article 6, de la DDHC), pourquoi les citoyens légitimes de ce pays, qui ont travaillé, cotisé et payé leurs impôts tout au long de leur vie, devraient-ils percevoir moins de revenus et d’avantages sociaux qu’un étranger et sa famille n’ayant jamais participé à l’utilité commune ( article 1, de la DDHC) et à la contribution commune (article 13, de la DDHC).
Que les âmes prétendument bien pensantes, ne s’empressent pas de taxer mon propos de racisme, comme le font ceux qui pratiquent une discrimination faussement positive au nom d'une idéologie apatride et humanitaire de pacotille, ou alors il faut admettre que la préoccupation du respect de la loi, de la justice et de l’égalité telle que le prévoit l’article premier de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, ainsi que la Constitution de ce pays, sont racistes !
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1 commentaire:
Dans ce monde de corruptionS, ce sera peut être le moyen pour les français de souche et privé malgré eux d'emplois, de faire valoir ces droits réservés aux étrangers ?
Le négatif n'a t'il pas toujours un côté positif ? ;-)
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