Cette guéguerre serait distrayante en diable, s’il ne s’agissait pas, pour l’ensemble des citoyens de ce pays, du calamiteux dépeçage de notre Liberté et de nos droits Naturels, Sacrés, Inaliénables et Imprescriptibles.
Picrochole-Sarközy, ce candidat à la présidentielle battant actuellement la campagne en vue d’une improbable réélection, s’amuse à tisonner le fer dans une des plus importantes blessures, que lui et ses prédécesseurs n’ont cessé d’infliger au corps social, je veux parler de cette mascarade qu’est devenue la justice. Avec le temps et les outrages qu’elle a reçue de la part de ceux qui ont la responsabilité de la protéger, elle ressemble maintenant plus à une marionnette pitoyable genre grand Guignol, qu’au symbole de la vertu Cardinale incarnée par la déesse Thémis.
Notre Picrochole-Sarközy a amplement vitupéré comme un beau diable, lors de sa précédente campagne électorale, contre les méfaits d’une justice corrompue par tant d’années de laxisme en matière de séparation des pouvoirs, d’incompétence et d’irresponsabilité professionnelle caractérisées par des affaires lamentables - que je n’ai pas besoin de rappeler ici tant elles sont nombreuses et encore dans la mémoire collective - ; d’un manque évident d’éthique, de respect des principes intangibles du pacte républicain, ainsi que de la manifestation d’une morale douteuse qui ignore, avec suffisance et mépris, les victimes auxquelles il est due une légitime réparation. Qui ignore l’insatisfaction largement partagée par les citoyens détenteurs de la Souveraineté de ce pays, que génère son action et de ses résultats qui incombent à sa responsabilité.
Rappelons-nous que le candidat, Picrochole-Sarközy, nouvellement élu, sur des bases d’une légalité plus que discutable (voir corruption des financements de campagne, et éligibilité sous un patronyme non conforme à la loi), s’évertue à bidouiller grossièrement les principes de la séparation des pouvoirs, tant judiciaires que législatifs, pour ne pas permettre à cette justice, déjà pas très glorieuse dans son office quotidien, de s’exercer avec ce qui lui restait d'apparence de rectitude en appliquant, comme c’est son devoir, les lois à tous sans distinction de classe, de caste, de naissance, d’état de fortune ou d’infortune ou de rang politique.
Picrochole-Sarközy et son âme damnée, le procureur Philippe Courroye, nous ont donné en spectacle public une accablante démonstration de ce qu’était capable de faire un gouvernement corrompu et totalitaire pour neutraliser toute action judiciaire qui serait de nature à atteindre celui qui est chargé par la Constitution, d’assurer et de garantir le bon fonctionnement de cette justice, et qui s’imaginent au-dessus des lois, ce qui est la perversion même de nos principes républicains.
Petite parenthèse pour dire que cet état particulier qui place le Président de la République au-dessus des lois n’est dû qu’à un sordide maquignonnage entre deux délinquants notoires je veux parler de Roland Dumas (ancien président du Conseil constitutionnel) et Jacques Chirac (prédécesseur de notre Picrochole-Sarközy,) étant lui-même en délicatesse avec la justice, et afin de s’exonérer des servitudes de responsabilités délictueuses infamantes avérées... Fin de la parenthèse.
Voir notre Picrochole-Sarközy jouer la vertu outragée dans une affaire émotionnellement utile à sa campagne médiatique en cours, espérant par là même, pense-t-il sournoisement, rallier les déçus de son quinquennat, ce n'est plus de la politique c’est carrément une pantalonnade de camelot illusionniste. Lui qui est responsable, depuis plus de 10 ans, de ce qui se fait au plus haut sommet de l’exécutif et du législatif, devrait avoir l’humilité de mesurer l’étendue de son écrasante responsabilité dans la déliquescence du système judiciaire, dont les défaillances, à presque tous les niveaux, rendent la vie de chacun d’entre nous, chaque jour, un peu plus difficile, juridiquement féroce et dangereuse. Non seulement il est responsable de cette aggravation du mauvais fonctionnement de la justice de ce pays, mais il a démontré que derrière les fameuses promesses électorales oiseuses, qu’il s’apprête à nous réchauffer pour la soupe de 2012, il y avait une volonté parfaitement contraire à ces promesses et contraire aux Principes de notre Constitution. C’est ce qu’il convient de qualifier d’hypocrisie, d’arbitraire et d’imposture.
Si Picrochole-Sarközy était - ce que je qualifie dans un précédent article de ce blog -, un français de souche, il aurait dans ses gènes politiques et culturels le strict respect du droit commun admirablement défini dans l’article 6, de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, par cette formulation aussi précise qu’élégante : La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse.
Quant au Grangousier-Magistrature, ayant vendu depuis longtemps ce qui assurait la noblesse de sa mission : son indépendance, sa compétence et son éthique, pour des médiocres plats de lentilles que sont les honneurs et les privilèges dont sont friands l’ensemble de ses membres (fonctionnaires), venir aujourd’hui se présenter en victime innocente d’un système qu’ils ont concourus à mettre en place et qu’ils ont pérennisés par des comportements claniques, des complaisances coupables et des compromissions parfaitement indignes, c’est là encore, prendre le justiciable, le citoyen et le cochon de contribuable pour un dégénéré congénital. Vieille tradition héritée de l'ancienne aristocratie...
Gargantua-Technostructure (l’ensemble de la fonction publique), pendant ce temps se frotte les mains et utilise les deux parties pour conforter son hégémonie et ses pouvoirs occultes et malfaisants, sachant que l’ensemble de ses serviteurs profite de deux insupportables privilèges parfaitement contraires à la Constitution et à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, je veux parler de l’exonération de toute responsabilité civile et pénale, quelles que soient les erreurs (volontaires ou non) et les infractions qu’ils seraient amenés à commettre pour servir cette pieuvre Gargantua-Technostructure, ainsi que de la garantie de l'emploi à vie.
À tous ces pitres grotesques de la politique de cul-de-basse-fosse, et de la justice de pacotille, je voudrais dire au nom des victimes, des justiciables qui ne sont pas si idiots au point de ne pas voir qu’il n’y a plus maintenant qu’une justice de classe (selon que vous serez Tapie ou un anonyme besogneux vous recevrez des millions d’euros ou de lourds préjudices financiers, même si vous êtes légalement reconnu dans votre droit). J’ajouterai en outre que les citoyens de ce pays, dont les droits sont consacrés légalement comme Naturels, Sacrés, Inaliénables et Imprescriptibles, que votre petite guéguerre d'apparatchiks grassement gavés, ils n’en ont rien à foutre.
Ce qui nous importe c’est que la justice, dans le sens le plus équitable et vertueux du terme, soit réellement rendue, car il n’y a pas de Liberté sans justice.
À vous grands dignitaires (vanité oblige) de cette République qui se montre si généreuse et tolérante pour vos égarements préjudiciables au plus grand nombre, qu’il me soit permis de vous rappeler qu’en bafouant la justice dans ses principes essentiels, vous vous faites les fossoyeurs de nos libertés, de notre Liberté citoyenne.
La base incontournable d’une saine justice, commence par le strict respect de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 (droit constitutionnel) qui veut qu’il ne puisse y avoir aucun privilège et que la loi soit la même pour tous !
Alors, si un salarié, un plombier, un épicier, un médecin peuvent être amenés à rendre des comptes au civil comme au pénal, selon le principe IMPRESCRIPTIBLE du droit commun, pourquoi nos magistrats, nos policiers, nos fonctionnaires, nos politiciens, se sont-ils exonérés (privilèges illégaux) de ce qui est commun aux autres membres du corps social ?
POUQUOI ?
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