vendredi 14 janvier 2011

Nous vivons des temps terriblement passionnants


Petite vaticination pour 2011

Que pouvons-nous attendre pour cette année 2011 ?

La Mondialisation, cette grande prostituée et organisation maffieuse qui entend dominer la planète, continuera d’étendre ses ramifications totalitaires tant financières que militaires et accessoirement politiques, ce théâtre de corruption de marionnettes des démocraties d’opérette.

Parmi ces marionnettes démocratiquement élues, nous trouvons des personnages comme Hamide Karzai, ce puissant baron de la drogue afghane, agent de la C.I.A., maintenu au pouvoir par une puissance militaire étrangère ; Zine el-Abidine Ben Ali, chef d’État Tunisien venu au pouvoir par un coup d’État, et qui se maintient depuis avec un simulacre d’élection démocratique, mais dont les score de république bananière démontre les fraudes et révèle la nature dictatoriale du régime corrompu, comme le sont tous ces régimes. Dans la même catégorie, nous y trouvons les présidents Moubarak en Égypte, Bouteflika en Algérie, tous ceux du continent africain à des degrés divers, Israël inclus.

Ceci ne veut pas dire que la démocratie est de meilleure qualité sur les autres continents... L’Europe a des démocraties tout aussi dévoyées, comme peut l’être celle qui sévit en France, mais avec le temps leurs dirigeants corrompus ont appris à lui donner une apparence de respectabilité, à l’image du vice qui, voulant prendre le pouvoir et s’y maintenir durablement, se drape dans les habits de la vertu...

La mondialisation, qui n’est qu’une corruption généralisée, repose sur la spoliation du plus grand nombre au profit d’une caste d’hyper-privilégiés qui se partage voracement les richesses de la planète. Nous retrouvons dans cette nomenklatura maffieuse les banquiers, dont les banquiers centraux sont les parrains ; les complexes militaro-industriels, les multinationales et la clique des politiciens professionnels dirigeants et manipulant les technostructures des États.

Les peuples - ces moutons dociles que l’on tond sans cesse avant de les mener, tout aussi docilement, à l’abattoir -, sont maintenant dans la situation où ils vont cruellement découvrir que les bergers, qui sont censés assurer leur protection, sont en fait les pires prédateurs auxquels ils puissent être confrontés.

Cette prise de conscience n’est pas nouvelle, mais elle commence à atteindre un seuil que je qualifierais de transition de phase. Tant que le mouton est protégé et que sa subsistance est assurée, il n’a qu’une courte vue des réalités qui l’environnent, et ne cherche pas à remettre en cause son état de soumission qui est conforme à sa nature profonde. Mais nous en sommes au stade ou les bergers ont allègrement détournés à leurs profits, les ressources servant à protéger et nourrir les moutons, et qu’ils leur faut donc maintenant faire subir la disette, la famine et la misère, aux troupeaux dont ils ont la responsabilité.

Le mouton, paisible par nature, ne le reste pas dans toutes les circonstances. Lorsqu’il n’a plus de quoi payer son loyer, nourrir sa famille et lui-même, mettre de l’essence dans sa voiture et assurer un semblant d’avenir de sa descendance, il se transforme en mouton enragé et quand sa colère est au même niveau que celle que ressent l’ensemble de ses congénères, alors les bergers, les chiens et les vétérinaires peuvent sérieusement redouter l’effet de contagion de cette mutation du paisible en férocité dévorante.

Le feu couve depuis longtemps déjà. Nos dirigeants imbus d’une puissance dont ils pensent qu’elle les protège et les protègera toujours, ne s’aperçoivent pas que leur suffisance et leur arrogance ne fait que nourrir chaque jour un peu plus le feu de cette colère. Le peuple est lent à la détente, mais, tel un volcan qui entre en éruption, lorsqu’il décide que les limites du supportable sont franchies, alors l’embrassement devient rapidement incontrôlable. En plus, ce que nos dirigeants méprisent par vanité, il (le peuple) a de la mémoire.

Les quelques éruptions locales, en France, en Grèce, en Tunisie, au Portugal, en Algérie, en Chine ne sont que les signes avant-coureurs d’une explosion généralisée.

Croire que mettre des millions d’Américains dans la misère et sous les ponts, les condamnant à vivre comme des rats ou des esclaves d’un système profondément inhumain et injuste, puisse se faire sans qu’une réaction collective se produise, c’est faire preuve d’un grand aveuglement. Croire que la paupérisation des classes moyennes, l’institutionnalisation des restos du coeur et la clochardisation des classes laborieuses et modestes puissent se faire sans qu’il ne se produise les mêmes révoltes que celles que l’Histoire nous rapporte, dans des situations similaires, c’est faire preuve d’ignorance, d'incompétence et d’irresponsabilité.


2011, sera ce chaudron de sorcière dans lequel va continuer de mijoter l’ignoble soupe de la mondialisation. Les sorciers qui sont en charge de la mixture diabolique s’entendent encore comme larrons en foire pour s’en approprier les méfaits. Des banquiers centraux, au FMI, de la banque mondiale à l’ONU, du G20 aux institutions si peu démocratiques de l’Europe ou des USA, nous les verrons sur le devant de la scène médiatique tenter de nous refiler des promesses vaseuses et depuis si longtemps éculées de lendemain qui ne peuvent plus chantés quoi qu’ils en disent. Ainsi que des programmes de sortie de crise, alors que nous continuerons inexorablement à nous y enliser toujours plus, pour cause d'accroissement de la dette monumentale.

Les restos du coeur auront toujours plus de clients. Les SDF seront toujours plus nombreux, même en ayant travail et revenu. Les jeunes diplômés seront toujours plus nombreux... au chômage. Les caisses de retraite toujours de plus en plus vides. Les déficits de plus en plus incontrôlables. Les libertés de plus en plus corsetées et la justice de moins en moins respectée par ceux qui sont en charge de la défendre, et pour cause, si elle se mettait à faire son travail, ils seraient immédiatement incarcérés.

Si tout ce bazar n’a pas brutalement explosé avant la fin de cette année, rendez-vous en début 2012, pour contrôler l’exactitude de mes petites prévisions...;-)



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