La consanguinité dégénérative des membres de la technostructure gouvernementale corrompue.
J’avais, lors d’un précédent article, mis en évidence l’imposture du fumeux Conseil Constitutionnel dans sa décision aussi baroque qu’irresponsable qui consistait à dénoncer la pratique courante de la garde à vue comme contraire à la Constitution, tout en accordant (comme s’il en avait la faculté), le droit à l’exécutif en place, de poursuivre l’usage de son arbitraire jusqu’en juillet 2011...
Cette violation de tous les principes de droit et du pacte fondateur de la République n’a pas retenue l'attention de beaucoup d’hommes politiques, ce qui n’est pas fait pour me surprendre ; par aucun journaliste et pratiquement aucun juriste... Voilà qui en dit long sur l’état de corruption active et passive de notre société et de l'ensemble des membres du corps social...
Aujourd’hui, pour ceux qui viendraient encore à douter du bien-fondé de mes observations, nous avons un nouvel élément qui ne fait que confirmer la justesse tant politique que juridique de l’état de dictature qui caractérise notre gouvernement corrompu, comme j’ai eu l’occasion de le décrire, preuves à l’appui, dans mon dernier livre : La dictature à la Française.
Ce nouvel élément c’est la décision de ce jour du Président du Conseil Constitutionnel de ne pas communiquer à la justice les échanges entre les membres du Conseil statuant sur la validation des comptes de la campagne présidentielle d’Édouard Balladur. Pièces devant venir éclairer le juge Renaud Van Ruymbeke chargé de l’enquête, de plus en plus sulfureuse, visant les plus hautes autorités de l’État dans l’affaire de l’attentat de Karachi.
D’une part ce refus vient à l’encontre d’une autorisation du garde des Sceaux, Michel Alliot-Marie qui avait assuré le 20 octobre 2010 à l’Assemblée nationale, que la justice pouvait avoir accès aux débats internes au sein du Conseil Constitutionnel, et d’autre part, cela vient en violation d’un des principes de la Constitution, par ailleurs réputé Naturel, Sacré, inaliénable et Imprescriptible, je veux parler de l’article 15 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, la Loi des lois que ce Conseil Constitutionnel est chargé de soi-disant préserver contre les tentations totalitaires, comme hélas! notre pays en a connu trop souvent avant la Révolution, mais tout autant après...
L’excuse invoquée est pour le moins aussi ridicule que grossièrement stupide. Si, chaque citoyen est tenu dans ce pays de rendre des comptes à la justice lorsqu’elle en manifeste le souhait, il paraît pour le moins surréaliste d’imaginer qu’il puisse y avoir tant dans le corps de l’exécutif que dans celui du législatif, des individus ou des administrations qui puissent se soustraire à cette obligation, ce qui serait, la encore, contraire à l’article 6 de la DDHC qui impose le principe du droit commun sans qu’il puisse n’exister aucun privilège puisque, pour que la DDHC de 1789 soit applicable, il a été déclaré la suppression des tous les privilèges.
Si nous pouvons difficilement admettre une forme arbitraire du secret des délibérations et des votes vis-à-vis du grand public - bien que cela reste juridiquement discutable eu égard au fait qu’aucune loi, aucune réglementation ne peut aller à l’encontre d’un seul article de la DDHC, et dont l’article 15 évoqué ci-dessus -, ce secret de pacotille (même pas un secret défense si souvent utilisé pour camoufler de nombreuses magouilles), ne saurait être opposable au pouvoir judiciaire, indépendant des deux autres pouvoirs, de par les dispositions de l’article 16, de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, dont le citoyen Jean Louis Debré tient pour quantité négligeable avec une parfaite insolence et suffisance qui est la marque des pédants membres de la nomenklatura de cette technostructure corrompue.
Ce Conseil Constitutionnel, qui n’a jamais été autre chose qu’un artifice voulant donner une crédibilité à ce qui n’en avait pas, révèle de plus en plus sa duplicité. D’un côté il se drape, comme le vice dans les habits de la vertu, dans l’apparence de la sagesse au-dessus des contingences sordides des débats politiques, et de l’autre, comme tous ses membres sont issus de la technostructure corrompue, il se comporte comme une organisation clanique et malfaisante puisqu’il entrave le bon fonctionnement de la justice et donc porte atteinte à la LIBERTÉ, à nos libertés, car il n’y a jamais de liberté sans justice.
Le Conseil Constitutionnel est une administration liberticide, contraire à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, comme le stipule clairement sont article 2 :
Article 2 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
Mais reste-t-il dans ce pays quelques esprits libres et éclairés pour encore s’indigner d’une telle forfaiture ?
Cette violation de tous les principes de droit et du pacte fondateur de la République n’a pas retenue l'attention de beaucoup d’hommes politiques, ce qui n’est pas fait pour me surprendre ; par aucun journaliste et pratiquement aucun juriste... Voilà qui en dit long sur l’état de corruption active et passive de notre société et de l'ensemble des membres du corps social...
Aujourd’hui, pour ceux qui viendraient encore à douter du bien-fondé de mes observations, nous avons un nouvel élément qui ne fait que confirmer la justesse tant politique que juridique de l’état de dictature qui caractérise notre gouvernement corrompu, comme j’ai eu l’occasion de le décrire, preuves à l’appui, dans mon dernier livre : La dictature à la Française.
Ce nouvel élément c’est la décision de ce jour du Président du Conseil Constitutionnel de ne pas communiquer à la justice les échanges entre les membres du Conseil statuant sur la validation des comptes de la campagne présidentielle d’Édouard Balladur. Pièces devant venir éclairer le juge Renaud Van Ruymbeke chargé de l’enquête, de plus en plus sulfureuse, visant les plus hautes autorités de l’État dans l’affaire de l’attentat de Karachi.
D’une part ce refus vient à l’encontre d’une autorisation du garde des Sceaux, Michel Alliot-Marie qui avait assuré le 20 octobre 2010 à l’Assemblée nationale, que la justice pouvait avoir accès aux débats internes au sein du Conseil Constitutionnel, et d’autre part, cela vient en violation d’un des principes de la Constitution, par ailleurs réputé Naturel, Sacré, inaliénable et Imprescriptible, je veux parler de l’article 15 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, la Loi des lois que ce Conseil Constitutionnel est chargé de soi-disant préserver contre les tentations totalitaires, comme hélas! notre pays en a connu trop souvent avant la Révolution, mais tout autant après...
L’excuse invoquée est pour le moins aussi ridicule que grossièrement stupide. Si, chaque citoyen est tenu dans ce pays de rendre des comptes à la justice lorsqu’elle en manifeste le souhait, il paraît pour le moins surréaliste d’imaginer qu’il puisse y avoir tant dans le corps de l’exécutif que dans celui du législatif, des individus ou des administrations qui puissent se soustraire à cette obligation, ce qui serait, la encore, contraire à l’article 6 de la DDHC qui impose le principe du droit commun sans qu’il puisse n’exister aucun privilège puisque, pour que la DDHC de 1789 soit applicable, il a été déclaré la suppression des tous les privilèges.
Si nous pouvons difficilement admettre une forme arbitraire du secret des délibérations et des votes vis-à-vis du grand public - bien que cela reste juridiquement discutable eu égard au fait qu’aucune loi, aucune réglementation ne peut aller à l’encontre d’un seul article de la DDHC, et dont l’article 15 évoqué ci-dessus -, ce secret de pacotille (même pas un secret défense si souvent utilisé pour camoufler de nombreuses magouilles), ne saurait être opposable au pouvoir judiciaire, indépendant des deux autres pouvoirs, de par les dispositions de l’article 16, de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, dont le citoyen Jean Louis Debré tient pour quantité négligeable avec une parfaite insolence et suffisance qui est la marque des pédants membres de la nomenklatura de cette technostructure corrompue.
Ce Conseil Constitutionnel, qui n’a jamais été autre chose qu’un artifice voulant donner une crédibilité à ce qui n’en avait pas, révèle de plus en plus sa duplicité. D’un côté il se drape, comme le vice dans les habits de la vertu, dans l’apparence de la sagesse au-dessus des contingences sordides des débats politiques, et de l’autre, comme tous ses membres sont issus de la technostructure corrompue, il se comporte comme une organisation clanique et malfaisante puisqu’il entrave le bon fonctionnement de la justice et donc porte atteinte à la LIBERTÉ, à nos libertés, car il n’y a jamais de liberté sans justice.
Le Conseil Constitutionnel est une administration liberticide, contraire à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, comme le stipule clairement sont article 2 :
Article 2 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
Mais reste-t-il dans ce pays quelques esprits libres et éclairés pour encore s’indigner d’une telle forfaiture ?
De plus en plus, j'en doute !
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