Les indignations sélectives des politiciens tartufes.
Grande affaire d’État que celle de l’expulsion de Roms en situation non seulement irrégulière, mais, qui plus est, violant les principes fondamentaux de l’État de droit et du pacte républicain.
Les diablotins de la pensée fossilisée par un dogmatisme aussi caricatural que ridicule, viennent sur les devants de la scène médiatique pousser leurs cris de vierges effarouchées, de vertu outragée, de dignité irrémédiablement perdue.
L’opprobre, la calomnie, l’invective sordide, les grossières diffamations, les menaces et intimidations, rien ne manque dans l’arsenal de nos joyeux Torquemada des inquisiteurs du politiquement correct. Non seulement ils sont indignés, nos responsables politiques français, européens, onusiens, mais ils entendent laver l’affront dans l’eau pure d’une justice aussi vertueuse qu’irréprochable...
Car, et c’est là que la grandiloquence tourne à la pantalonnade, nos imprécateurs (trices), qu’ils soient de la mouvance journalistique, politique, philosophique (ce qui ne veut pas dire intelligent) et religieuse, n’utilisent leur morale à géométrie variable que selon une vision sectaire, étriquée et médiocre de l’Histoire et surtout du droit. Ils sont si peu familiarisés avec cette notion de Justice (qui se confond ici avec la vertu cardinale), qu’ils en oublient que cette véritable Justice est l’essence même de la LIBERTÉ et que la fausse est nécessairement liberticide !
Des émigrants, qui ont un pays d’origine considéré, notamment pour les Roms, comme libre et démocratique au point de faire partie de l’Europe, ne respectent pas les conditions définies par les règlements européens. Les dirigeants du pays qui les accueille sont donc parfaitement en droit, préservant en cela les intérêts des membres du corps social dont ils sont les représentants ayant reçu délégation de souveraineté, de faire en sorte qu’ils ne viennent pas délibérément enfreindre des lois, qui, par ailleurs, sont imposées avec rigueur à l’ensemble des citoyens légitimes de ce pays.
Ces émigrants constituent des ghettos caractérisés par une insalubrité et des conditions parfaitement inhumaines de vie, au regard des normes sanitaires et sociales, autres règles qui s’imposent, toujours avec rigueur, aux citoyens du pays d’accueil. De surcroît, ils occupent régulièrement et en parfaite illégalité des propriétés privées, générant ainsi de graves troubles à l’ordre public.
Qu’un citoyen de ce pays ose répliquer avec un peu de vigueur à un flic qui lui dresse procès verbal pour avoir dépasser la vitesse autorisée de 2 km heure, et le voilà rapidement mener en garde à vue. Il n’y a pas eu beaucoup de nos tartufes du politiquement correct pour dénoncer cette pratique arbitraire, comme l’a reconnu le fumeux Conseil Constitutionnel. L’Europe n’a pas lancé ses plus éminents gardiens de la moralité publique, pas plus que les instances onusiennes ne se sont émues d’une fâcheuse dérive totalitaire et liberticide touchant plus de 800.000 personnes par an, ce qui est autrement plus grave que les pratiques qu’ils dénoncent avec des cris d’orfraie volant au-dessus d’une future proie.
Alors, qu’aujourd’hui, qu'un gouvernement ne fasse respecter rien de moins que les dispositions des la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, ne devrait pas émouvoir les ignorants à l’angélisme benêt. Car c’est bien une disposition de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui dispose que la loi est la même pour tous. C’est toujours cette même Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui, toujours, dispose que tous citoyens doivent participer aux dépenses d’administration par une contribution commune. Contribution commune qui recouvre tant les fiscales que les sociales, ce qui fait que ce devoir de citoyen lui confère bien naturellement des droits, et qu’à défaut de contribution commune, le devoir faisant défaut, il prive l’individu de ses droits, ce qui n'est là encore que justice... Ce qui vaut pour l’un, doit valoir pour tous les autres, article 6, de cette Déclaration. C’est toujours la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, qui dispose que le droit de propriété est INVIOLABLE et SACRÉ. Faire respecter ce droit de propriété est non seulement une ardente obligation, mais il est l’expression même des Droits de l’Homme que nos tartufes invoquent avec tant d’ignorance et de cynisme grossier.
L’expulsion des émigrants venant des pays européens et en situation irrégulière n’est pas une discrimination, mais la simple application du droit national et européen. Un gouvernement qui s’exonérerait de faire respecter ses propres règlements ne serait rien d’autre que corrompu et totalitaire et manifestement c’est ce qu’ambitionne l’exécutif non élu d’une Europe si peu démocratique et si peu respectueuse des DROITS de l’HOMME.
Enfin, l’outrance, l’emphase, la démesure et l’exagération des propos tenus par nos autos proclamées gardien de la morale publique sont réduits à leur nullité originelle et congénitale si on les compare avec les silences accablants face à l’ignoble discrimination que pratique un État ouvertement raciste comme l’est Israël envers le peuple palestinien martyr. Cela n’empêche nullement ces dirigeants européens de multiplier sournoisement les accords commerciaux, économiques, financiers et culturels avec cet État fasciste, totalitaire et fondamentalement illégal au regard du droit international, sans qu’il y ait ni opprobre, ni protestation, ni menaces, ni évocation des DROITS de l’HOMME.
Le gouvernement israélien sait que s’il ne pratique pas la discrimination et le racisme, compte tenu de la différence de densité qu’il y a avec les populations qu’il asservit, il est condamné à disparaitre en moins de deux ou trois générations.
Si, dans le même ordre d’esprit, un État de droit laissait entrer des populations sans restriction ni respect des règlements qui fondent le pacte social d’une Nation, cette Nation disparaitrait tout aussi rapidement, l'Histoire le démontre sans équivoque !
Mais n’est-ce pas là l’objectif secret de nos élites européennes que celui de faire disparaître les Nations qui la composent ?
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