La perversité de la mondialisation.
Comment fonctionne ce qui nous a été, est et sera présenté comme la panacée économique, industrielle et sociale de notre civilisation civilisatrice ?...
Les alchimistes lorsqu’ils abordent leur Art disent, qu’il est facile comme un jeu d’enfant avant que de devenir rapidement équivalent aux travaux d’Hercule.
Donc, commençons par le jeu d’enfant...
Lorsque dans un pays la masse salariale (salaire + charges sociales) devient si élevée qu’elle constitue la principale variable d’un prix de revient, réduire cette masse salariale permet d’offrir des prix de vente plus compétitifs tout en offrant l’opportunité d’accroitre les marges bénéficiaires...
Les salariés qui constituent la principale composante des consommateurs, se voient offrir en lieu et place d’augmentations de salaire devenues problématiques, une augmentation de leur pouvoir d’achat grâce à la baisse des prix obtenue par une fabrication délocalisée dans les pays à la masse salariale hyper compétitive...
Notons au passage que si les technocrates qui nous gouvernent sont pour le moins frappé d’une grande atrophie du côté bon sens et de la cohérence, au point de charger la mule qu’est l’employeur au-delà du raisonnable et du supportable ; cette mule d’employeur n’est pas forcément (je devrais dire rarement) aussi âne que l’imaginent nos têtes d’oeufs titularisées et grassement payées aux frais du contribuable. La mule lorsqu’elle est trop chargée de contraintes, d’obligations, de servitudes, même si elle a une sacrée dose d’abnégation pour servir ce mauvais maître si irresponsable, sait fort bien ruer dans les brancards lorsque sa survie est directement menacée.
Donc, notre consommateur qui ne manifeste aucun civisme en matière d’achat autre que la naturelle sauvegarde de ses intérêts très égoïstes, se précipite sur les fumeux rapports qualités/prix, préfère, pour ce qui lui paraît être la même chose, ce qui se facture le moins cher. Ceci pourrait se traduire par cette pitoyable histoire du fou repeignant un plafond, hissé sur son escabeau, pendant qu’un autre fou lui intime le conseil de s’accrocher au pinceau vu qu’il va devoir retirer cet escabeau...
En achetant des produits provenant d’usines délocalisées, il fait dans un premier temps une affaire, dans un deuxième temps il fait travailler, pour beaucoup moins cher que lui, et sans aucune protection sociale, des personnes qui dans un pays qui manquait d’industries et de manufactures, reçoit au passage un transfert de savoir-faire ayant demandé des générations d’efforts et de capitalisation de connaissances. Il permet en outre à l’employeur qui a délocalisé, d’augmenter et son chiffre d’affaires et ses bénéfices, ne serait-ce que par la différence des salaires versés et de la forte diminution des charges salariales.
Dans ce jeu présenté comme gagnant/gagnant, tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes si le consommateur ne finissait pas par perdre son emploi, l’employeur de se faire voler son savoir-faire qui le privera tôt ou tard de ses nouveaux bénéfices, l’état de taxes, cotisations sociales et impôts qui seront remplacés par une accumulation sans fin de déficits. Déficits budgétaires, déficits des comptes sociaux, déficits de la balance commerciale... L’ensemble de ces déficits étant comblés par l’accroissement des emprunts, que le consommateur qui est aussi contribuable, devra tôt ou tard rembourser...
L’opération apparait comme la panacée tant que la dette reste supportable (à l’échelle des richesses accumulées par les générations précédentes), mais lorsque la ligne du raisonnable est dépassée (début de la crise par les subprimes), alors le salarié se retrouve sur le carreau avec ses dettes personnelles sur le dos, l’employeur qui perd ses clients, et se trouve en plus en concurrence avec le ou les pays vers lesquels il a maladroitement transféré son savoir-faire, doit mettre la clé sous la porte ; le banquier qui a prêté sans discernement des mécanismes fous de la mondialisation (appelés aussi nouvelles techniques financières), en arrive à l’état de faillite financière autant qu’éthique ; et les états promoteurs de cette mondialisation, criblée de dettes au point de n’avoir d’autre salut que dans une folle augmentation de celles-ci dans l’espoir, comme le joueur déraisonnable dans une mauvaise passe, misant tout ce qu’il ne possède pas, dans l’espoir de se refaire... Comme s’il était possible d’éteindre un incendie en l’arrosant avec de l’essence...
Le seul gagnant pour l’instant, mais ce n’est peut être que très provisoire, ce sont les pays ayant accueillis les employeurs en quête de délocalisation, car il ont récupérer des capitaux et surtout un transfert technologique sans avoir à parcourir le long chemin qui a été nécessaire pour parvenir à le capitaliser.
Le pays qui s’est livré sans discernement, sans précaution, sans intelligence dans cette mécanique suicidaire de la mondialisation, contrairement à la propagande abusive qui en a été faite (et que l'on tente de nous refiler encore), ne s’est pas enrichi. Il n’est pas nécessaire d’avoir fait l’E.N.A. pour savoir que la richesse résulte de ce qui reste lorsqu’on a totalement remboursé ses dettes. Manifestement il vaut mieux ne pas avoir fait l'E.N.A. (Ecole du Non-sens Administratif)... Non seulement pendant la fumeuse mondialisation, nous n’avons rien remboursé, mais au contraire nous avons considérablement augmenté les emprunts... Le savoir-faire de ce pays s’est en partie volatilisé dans le marais de cette mondialisation, au point qu’aujourd’hui nous serions dans l’incapacité de fournir aux populations locales les produits les plus courants de sa consommation, faute de producteurs... De surcroît, nous pouvons constater une forte régression qualitative, tant dans les productions vivrières, que dans celles servant à la composition des produits alimentaires manufacturés... Que dire de tous les scandales officiels, les officieux sont cent fois plus nombreux, qui éclatent dans les médias concernant les productions frelatées, de qualité volontairement trompeuse et dangereuse, avec un abaissement tel, que les prix véritablement payés se révèlent souvent plus élevés que pour les anciennes productions locales reposant sur la conscience professionnelle et un savoir-faire qui ne faisait pas uniquement la part belle aux dividendes, mais à la réputation d’une collectivité de femmes et d’hommes fiers d’offrir ce qu’ils savaient faire de mieux, et s'était souvent du véritable talent...
Aujourd’hui que les mécanismes pervers de cette mondialisation prennent le dessus sur les fausses et illusoires promesses, là encore de lendemains qui chantent, croire qu’il suffira de saupoudrer de quelques milliards d’euros ou de dollars, pour lui éviter ses perversions, c’est manifestement n’avoir rien compris au processus, et ce, depuis ses débuts. La technostructure n'est pas réputée pour ses capacités de clairvoyance et de discernement.
Peut-être, je dis bien peut-être que pendant un temps qui sera relativement très court, il pourra être donné l’illusion que tout repart comme avant. Honnêtement je ne miserais pas un dollar, même le papier dévalorisé d’aujourd’hui, sur cette rémission, qui ne serait que le dernier sursaut avant l’agonie finale. Lorsque la taille du gâteau se réduit, de là où je me tiens, la logique veut que pour faire le même nombre de parts, il faille nécessairement réduire ces dernières... Et comme il y en aura toujours qui tenteront d’en prendre de plus grosses que les autres, celles restantes seront encore plus petites... Comme le dit si justement ce célèbre proverbe chinois : lorsque les gros maigrissent, les maigres meurent.
Non seulement il faudrait dès à présent dépenser beaucoup, beaucoup moins, ce que n’acceptera jamais la technostructure des technocrates fonctionnarisés qui nous gouvernent, pour cause que charité bien ordonnée commence par réduire la gabegie des comptes de l’état et celui tout aussi lamentable et corrompu des comptes sociaux. Nos énarques finiront bien par faire en sorte que la Sécurité Sociale tout en ne remboursant plus rien ou presque, soit toujours en fort déficit... Mais il faudrait aussi et surtout prendre des dispositions pour que soit rapatrié, autant que possible, le savoir-faire que nos mêmes énarques totalement déjantés ont sacrifié sur l’autel du dogme imbécile du libre échange et de l’uniformisation des comportements, pour satisfaire aux exigences des multinationales ayant su parfaitement exploiter ces politiciens benêts pour augmenter leurs gains privés, tout en leur refilant leurs pertes à fiscaliser...
Il faudrait rapidement réduire fortement la charge fiscale, hélas elle va considérablement augmenter tant sur le plan national, mais plus encore sur le plan local et régional...
Il faudrait faire cesser la concurrence déloyale de ces pays sans foi ni loi, qui pillent l’héritage de nos nations en ne faisant pas obstacle à la contre façon, lorsqu’il ne la favorise pas en sous-main... Il faudrait faire cesser la concurrence déloyale qui consiste à faire supporter à une entreprise locale un épouvantable carcan de règlementations, qui nourrissent une cohorte de fonctionnaires charger d’en faire respecter sauvagement l’application, alors que dans le même temps les pays qui se donnent que de faux semblant de respectabilité n’hésitent pas à mettre sur le marché des poisons avérés, que nos fonctionnaires, si retors et si scrupuleux envers les résidents, laissent allègrement passer à nos frontières...
Il serait temps de se poser les bonnes questions sur ce qui ne marche pas et ne marchera jamais dans cette mondialisation aussi illusoire dans ses causes et ses effets que n’importe quelle religion sectaire...
Et ce qui ne marche pas dans la mondialisation c’est d’abord l’état de corruption des prétendues «démocraties» dont elle sert de moyen de prosélytisme et d’impérialisme conquérant, pour mieux dissimuler ses véritables misères et turpitudes. La fuite en avant a été celle de l'ancienne Union Soviétique avant son effondrement.
Faisons un rêve... Demain, les principaux acteurs de cette mondialisation viennent confesser publiquement que depuis des décennies ils se sont gravement trompés ; que cette tromperie a été le plus puissant destructeur de civilisation qui puisse exister, et que pour réparer les dégâts considérables qu’elle à déjà occasionnée ( des milliers de milliards de dettes à combler) et qu’elle va continuer à générer, il convient de mettre un terme aux vices avérés pour y substituer vertus, morale et éthique, qui sont les seuls véritables moyens susceptibles de remettre un peu d’ordre financier, industriel, écologique, et culturel dans cette gabegie effroyable...
Pas plus qu’un MacDo n’est de l’Ambroisie, ni le Coca le Nectar des dieux, la mondialisation n'est qu'une fausse valeur qui engendre de la fausse monnaie : de la dette.
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6 commentaires:
bonjour claude, comment pourrions arrive a un juste équilibre puiqu il ne faut pas changer l ordre des choses, et que chacun depuis sa naissance et avant se bat pour (gagner sa vie)avec les différentes éducations reçus et moyens matériel mis a notre portée, que nous utilisons suivant nos envie cérébrale ( vertus ou vices), ou alors il nous faut juste commenter les situations et les vivrent avec détachement dans la mesure du possible car nous depandons tous des lois et des taxes du pays ou l on est ou alors il nous faut vivre sans aucun besoin( si c est possible)je n ai pas de réponse et je ne sais pas si ce que je dit vient de mon moi ou de pensée pressenties, que peut on faire chacun a notre place pour changer hormis ce travaille sur nous même , mais qui est un compromis avec les realitees matérielles terrestre, je sais que c est une grande pieçe de theatre mais comment etre sur de jouer le bon role en accord avec les forces divines
Bonjour cher denis.j,
La perception subtile des lois de la Divine Providence permet de résoudre ce qui bien souvent se présente comme un paradoxe ingérable...
Ne pas avoir la vanité de vouloir changer l’ordre des choses, ne signifie en aucun cas que nous ne devons rien faire... Je rappelle que ma formulation originelle de cette vérité reçue était : Il ne faut pas vouloir changer l’ordre souverain des choses, puisque c’est cet ordre souverain qui est là pour que nous puissions changer...
Saisissez-vous les champs du possible qu’offre ce panel de nuances ?...
L’ordre des choses qu’est ce cul-de-basse-fosse de l’incarnation terrestre ne demande pas à être changé par qui que ce soit, d’ailleurs ceux qui s’aventurent à s’y essayer obtiennent en général l’inverse de ce qu’ils avaient l’ambition de faire...
Ceux qui ambitionnent d’oeuvrer pour la paix, sont presque toujours les déclencheurs de guerres.
Ceux qui luttent contre le terrorisme, finissent par en accroitre le développement.
Ceux qui se proposent de faire baisser le chômage, sont les responsables de son accroissement.
Ceux qui veulent faire travailler plus pour gagner plus, finiront par être ceux qui auront fait travailler plus pour gagner moins, ou plus travailler du tout...
Un vieil adage populaire dit : que l’enfer est pavé de bonnes intentions, ce qui veut dire que méconnaître l’ordre souverain des choses c’est obligatoirement se condamner à agir en aveugle et de façon téméraire.
Lorsque nous sommes confrontés à des conditions extérieures, soit nous nous identifions à elles, et en ce cas, si c’est le vice qui s’exprime, nous devenons ce vice ; soit, nous ne nous identifions pas à ce vice, même si les circonstances nous amènent à en subir les méfaits...
De nombreux Allemands ne s’identifiaient pas au régime nazi tout en étant dans l’obligation de le subir. Mais la manifestation courageuse de leur propre vertu, pour aussi faible qu’elle parût lorsqu’elle s’est exprimée, à fait résonner dans les plans supérieurs la tonalité, qui, associée à d’autres de même nature, à permis d’attirer l’attention de ces puissances supérieures sans lesquelles il n’aurait pas été possible de se sortir de ce guêpier avant au moins mille ans...
Lors des persécutions juives, pendant cette même période, des «Justes» sans se soucier des puissances négatives au pouvoir, se sont préoccupés, selon leurs convictions vertueuses, d’apporter bénévolement et très souvent anonymement leur précieuse protection à des personnes qui n’avait aucun lien de parenté avec eux... Ce type d»identification à la vertu est aussi venu renforcer la tonalité vibratoire de la Justice...
Du temps de l’Union Soviétique, le courage et l’abnégation d’un Soljenitsyne et d’un Sakharov, ont été probablement pour beaucoup dans la désintégration de cette puissance des forces des ténèbres, par celles issues des lumières...
N'oublions pas que Babylone n'a pas pu être sauver parce qu'il ne s'y trouvait pas un seul Juste... Admirable parabole hermétique et ésotérique.
Je terminais le manifeste de soutien au Tibet et au Dalaï Lama, qui se trouve toujours sur ce blog, par cette formulation :
Une pensée juste en vertus est plus puissante que toutes les armées du monde, voilà pourquoi elle est redoutée par toutes les dictatures.
Alors mon cher denis.j, si l’ordre des choses ne demande pas à être changé, c’est justement parce qu’il est par essence parfait, et qu’en nous soumettant à l’épreuve de l’injustice, il nous offre la possibilité de manifester notre indignation (expression de notre libre arbitre), chaque fois que l’occasion se présente, en démonstration de notre identification à cette vertu (la Justice), que nous exprimons avec la Force (courage) sans nous soucier de savoir si nous allons changer quoi que ce soit d’autre que nous, lorsque nous sommes confrontés à ce genre d’adversité...
N’oublions jamais que tout ce que nous pensons, nous ce que nous exprimons, tout ce que nous faisons ou ne faisons pas, s’inscrit dans le grand livre de Vie sur les colonnes débits/crédits de notre compte karmique...
Voilà me semble-t-il quelques précieuses indications pour savoir ce que nous devons faire ou ne pas faire dans ce théâtre d’ombres... De mon humble avis...
Mon Très Cher Lug,
C'est en cherchant un peu d'inspiration sur la toile que je suis tombé (par hasard ?) sur ton blog. Tes pensées sur l'état actuel de la santé de la France me vont droit au coeur. Je suis content (et satisfait) de voir qu'il existe encore des citoyens lucides. S'il t'arrivait parmi tes voyages de faire escale à Bordeaux, c'est avec grand plaisir que tu serais reçu en visite chez nous.
David.
Réponse à crise financière et à Hermès (Corpus Herméticum)
Bonjour
Bruxelles le 30 janvier 2009
Préambule : nous sommes responsables de la situation dans laquelle nous sommes
Cf Hermès : « Et s’il advient que fassions le contraire, ne faut à Dieu imputer aucune coulpe(souillure du péché ) des maux, calamités, et angoisses, qui nous surviennent de jour en jour : mais à nous seulement, qui sommes de nature si perverse et corrompue, que aimons mieux suivre le mal, que d’imiter le bien. Ne vois-tu pas donc clairement, mon fils qu’il nous convient surpasser les corps »
Pour répondre à Denis
denis.j a dit
« mais comment être sur de jouer le bon rôle en accord avec les forces divines ? »
C’est la question fondamentale et le sens caché de ce site remarquable, mais il serait plus juste de préciser : avec les Lois Divines
A propos de Lois, Cette Loi lorsque nous nous y conformons par un travail intérieur approprié ,continu, de vigilance intérieure ( rester éveillé calmement) qui n’est pas toujours agréable (nettoyage des écuries d’Augias), cette Loi nous structure dans la réalité,et c’est une Loi de castration que cela nous plaise ou non ,c’est ainsi .
Non respectée nous en payons les conséquences et nous pouvons en observer les résultas quotidiennement notamment dans la dégradation de la situation mondiale
D’une part : action des forces (consciences) noires qui visent la destruction et l’asservissement de la conscience humaine et de la planète : les Asuras de la Bhagavad –Gita ou il est montré très clairement leur fonctionnement
Ces consciences noires agissent donc à l’extérieur et aussi dans notre conscience en stimulant au maximum notre asservissement à cette foire aux illusions de « Disney –land » qu’a si bien souligné l’auteur de ce site
J’ajouterais que c’est une triple illusion : illusion mentale (tête), illusion sentimentale (cœur), illusion sensorielle (corps) cf. triple monde
D’autre par la non- conscience de la Loi de castration (la réalité) chez les jeunes générations et par conséquent chez leurs enfants qui n’ont plus aucun repère pour se construire et s’insérer dans la société
« Dans la tradition Hermétique, lorsque le vice (absence de la loi Divine) parvient à s'affranchir totalement des servitudes de la vertu (se conformer à la Loi), c'est pour sombrer dans l'involution et la régression la plus complète, écraser par l'effondrement des édifices vaniteux ayant voulu défier les puissances et les forces supérieures qui habituellement régulent sagement le cours des choses.
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme disait Rabelais, et lorsque la vertu n'est plus au coeur de l'ontologie d'une civilisation, d'un état, d'une religion, d'un système économique, culturel ou social, cela les condamne inexorablement à leur perte, c'est le sens qu'il convient de donner à la parabole de la Tour de Babel, et la mondialisation n'est pas autre chose qu'une Tour de Babel. »
Lao-Tseu :
En se conformant à la vertu, on devient la vertu.
Mais si on pense au crime, on recueille la honte du crime.
« Une pensée juste en vertus trouve son application en haut comme en bas (dans les trois mondes), selon le principe de la Table d'Emeraude et de la Sapience Hermétique. »
Lug le gardien du Temple
Bonjour cher denis.j,
La perception subtile des lois de la Divine Providence permet de résoudre ce qui bien souvent se présente comme un paradoxe ingérable...
Ne pas avoir la vanité de vouloir changer l’ordre des choses, ne signifie en aucun cas que nous ne devons rien faire... Je rappelle que ma formulation originelle de cette vérité reçue était : Il ne faut pas vouloir changer l’ordre souverain des choses, puisque c’est cet ordre souverain qui est là pour que nous puissions changer...Saisissez-vous les champs du possible qu’offre ce panel de nuances ?...
« Une pensée juste en vertus est plus puissante que toutes les armées du monde, voilà pourquoi elle est redoutée par toutes les dictatures. »
« notre identification à cette vertu (la Justice), que nous exprimons avec la Force (courage) »
la Justice du tarot et la Force (attention elle est aveugle sur l’I-Mage (yeux fermés) et pour dompter le lion (le moi, il faut ouvrir les yeux intérieurement sur la réalité de la Loi Divine)
« N’oublions jamais que tout ce que nous pensons, nous ce que nous exprimons, tout ce que nous faisons ou ne faisons pas, s’inscrit dans le grand livre de Vie sur les colonnes débits/crédits de notre compte karmique »
« N'oublions pas que Babylone n'a pas pu être sauvée parce qu'il ne s'y trouvait pas un seul Juste... Admirable parabole hermétique et ésotérique. »
Ce qui prouve l’influence du juste sur l’environnement et sur les consciences
« La Grande Tradition Hermétique repose sur le principe de la loi de Maât : Juste de pensée, juste de parole, juste d’action, (troismondes) c’est aussi le postulat incontournable de toutes manifestations de Justice, cette vertu Cardinale. »
On peut approcher cette Loi Divine comme « un principe d’aimantation, d’attraction (réintégration) progressive vers notre propre nature (Bhagavad –Gita) en considérant qu’il « nous » : mais qui est-il ?) » faut parcourir :
le chemin de l’aller : incarnation, (expériences dans le monde matériel = manifestation des axes de la croix à partir du point central ou Adam et Eve chassés du Paradis (le centre de la croix)
Et le chemin du retour : réintégration vers le centre de la croix :’L’Un sans second (non divisé,ne fonctionnant pas dans la dualité) des Upanisads
Ceci étant posé :
Le Seigneur Bouddha a dit :
«que nous ne devions pas croire à une chose uniquement parce a été dite, ni croire aux traditions parce qu'elles ont été transmises depuis l'antiquité; ni aux « on dit » en tant que tels; ni aux écrits des sages parce que ce sont des sages qui les ont écrits; ni aux imaginations que nous supposions nous avoir été inspirées par un déva (et que nous croyons être une inspiration spirituelle); ni aux déductions tirées de quelque hypothèse hasardeuse que nous aurions pu faire; ni à ce qui paraît être une nécessité analogique; ni croire sur la simple autorité de nos instructeurs ou de nos maîtres.
Mais nous devons croire à un écrit, à une doctrine ou à une affirmation lorsque notre raison et notre expérience intime les confirment. C'est pourquoi, dit-il en conclusion, je vous ai enseigné à ne pas croire simplement d'après ce qui vous a été dit, mais conformément à votre expérience personnelle, et puis à agir en conséquence et généreusement. »
Doctrine secrète, t. III, p 401, édition anglaise.
Bien bien, mais quelle « voie » utiliser pour ne pas s’égarer loin du sentier du milieu (l’équilibre de la balance de la justice) ?et avancer avec prudence (l’Hermite) en éclairant notre sentier et en levant bien haut Dame lanterne pour éclairer notre lanterne (la conscience)
Attention à l’épée de la justice qui tranche le doute né de l’ignorance
L’alchymiste dit : selon les premières lettres de la fameuse citation latine (vitriol) : « visite l’intérieur de la terre, rectifie et tu trouveras la pierre cachée »
Visite l’intérieur de la terre : travail sur soi, nettoyage des écuries d’Augias
Rectifie : aligne-toi dans les trois mondes selon la Loi Divine (Hermès) ou voie de la réintégration
Tu trouveras la pierre cachée : ta propre nature Divine, le centre de la croix, ou l’éternel présent, le Paradis
Dans la première journée des Noces Chymiques il faut saisir cette fameuse corde (sutra,fil ou faire des liens) dans la tour pour sortir et s’élever loin des influences des forces noires
Dans la Bhagavad-Gita au début Arjuna est en pleine confusion mentale et demande conseil à l’Instructeur Divin Krishna qui lui répond : d’où te viens à l’heure du péril cette faiblesse indigne d’un aryen( guerrier), lève-toi et combat
Cette citation me donne l’occasion d’introduite la notion de « guerre sainte » ou guerre intérieure ;
L’enseignement de Don Juan Castaneda parle de l’art du guerrier, du chasseur qui doit traquer sa proie, tout l’Art consiste à tourner autour pour connaître parfaitement ses habitudes et puis la tuer, ce qui est une très belle façon de traquer les conditionnements du « moi », mauvaises pensées , mauvais sentiments, mauvaises actions (trois mondes) d’où triple illusion
« Don Juan : " La difficulté que nous éprouvons [...] vient de ce que la plupart d'entre nous refusent d'accepter que nous ayons besoin de si peu pour poursuivre notre chemin. Nous sommes conditionnés à attendre une instruction, un enseignement, des guides, des maîtres.
Et quand on nous dit que nous n'avons besoin de personne, nous ne le croyons pas.
Cela nous inquiète, puis nous rend méfiants, et finalement furieux et déçus. Si nous avons besoin d'aide, ce n'est pas de celle des méthodes, mais de celle de l'intensité. Si quelqu'un nous rend conscients du fait que nous devons réduire notre suffisance, alors il s'agit d'une aide véritable. " La force du silence, p.166-167 »
Cf :http://www.radiocanada.ca/url.asp?http://www.radiocanada.ca/par4/special/donJuan_enseignements.html
Intensité : en yoga : tapas ,l’ardeur à la pratique ,le feu intérieur et en chevalerie : chevalier ardent.
En alchymie : employer un feu doux dans l’athanor ( le vase ,l’être vivant)
Dans le conte du Graal, les chevaliers de la Table Ronde (guerriers) doivent trouver le Saint –Graal pour guérir le Roi et sauver le Royaume (les trois mondes); Toutes les épreuves rencontrées ont pour but de polir, de raboter, de laver le moi, bref de supprimer « notre suffisance » et de passer delà chevalerie terrestre à la chevalerie celestielle (spirituelle)
Mais attention le chevalier doit d’abord dompter sa nature animale
Dans l’enseignement d’Hermès du Corpus Herméticum quel est le plus grand mal ?
« Le plus grand mal que peut encourir l’homme :
Que c’est le plus grand mal, que peut encourir l’homme, que de ignorer Dieu.
« La perte d’ignorance gâte toute la terre, et corrompt l’âme empêtrée es liens de ce mortel corps, et l’empêche de ne suivre la voie de salut.
Ne permettez doncques être submergés et engloutis en ce gouffre de corruption, et de mort. »
Et chez Patanjali :
II/5 : Avidya, l’ignorance spirituelle, c’est confondre ce qui est transitoire avec ce qui est permanent, ce qui est impur avec ce qui est pur, la souffrance avec le plaisir, et ce qui n’est pas le Soi avec le Soi.,
A-vidiya=ignorance, sans-connaissance et quelqu’un sans connaissance est allongé sur le sol
Et n’a plus conscience de la réalité, d’ou une expansion sans limites dans la matière et construction de la tour de Babel ?
Il manque la verticale qui transperce l’horizontale.
Une loi fondamentale consiste à d’abord s’enraciner dans les profondeurs de la terre avant de s’élever sur des bases solides
En Hatha -Yoga, il faut s’ancrer par les points de pression des pieds et rendre par un travail approprié les deux jambes très puissantes (les deux piliers du Temple intérieur) pour avoir accès à l’ouverture du haut de la cage thoracique et ouvrir la porte du temple du cœur tout cela sans oublier le travail de l’alignement (voie du milieu ,colonne vertébrale alignée)
Chez les égyptiens redressement du pilier djed
Comment voulez-vous construire le temple intérieur sans fondations ? et accueillir le messager Divin Hermès
J’ai voulu souligner le fait que le « message » de la Tradition Primordiale est partout le même en profondeur et ne change en surface que pour les besoins de l’époque
Mais la question de Denis est éternellement d’actualité
denis.j a dit
« mais comment être sur de jouer le bon rôle en accord avec les forces divines ? »
Je voudrais ajouter que je n’aie pas été assez clair dans mon langage des réponses au Corpus Herméticum, j’espère que ce très modeste essai vous éclairera un peu mieux
Cordialement
Daniel
Note : à propos du « rôle à jouer » : mais comment être sur de jouer le bon rôle..
Cf le site de Maello Dignus à propos de Don Juan Castaneda et du carré magique : excellent travail, les 9 cases du je : « Sur la route, On te fait jouer par tes sauts pour te calibrer, te dévergonder.( l’Amoureux) »
Le sens caché de ces textes demande un « travail » intérieur constant pour en pénétrer la profondeur
Mais je constate que cela a été malheureusement supprimé
je possède une copie bien présentée et retravaillée,ceux et celles intéressées pour avoir ce travail et les autres sur le même sujet peuvent m’écrire pour se le procurer : daniel.sauvenier@skynet.be
Bonjour à tous les lecteurs de ce forum de discussions ,
Premièrement, offrez-moi la chance de vous démontrer mon appréciation pour chacune des très pertinentes connaissances que j'ai rencontrées sur cet excellent site web .
Je ne suis pas assuré d'être au meilleur endroit mais je n'en ai pas vu de meilleure .
J'habite à Guelph, usa. J'ai 43 ans et j'élève 6 très gentils enfants qui sont tous âgés entre six et 12 ans (1 est adoptée ). J'adore beaucoup les animaux domestiques et je fais de mon mieux de leur garantir les concoctions qui leur rendent la vie plus diversifiée .
Je vous remercie dors et déjà pour toutes les superbes débats dans le futur et je vous remercie surtout de votre compassion pour mon français moins qu'idéal : ma langue de naissance est l'espagnol et j'essaie d'éviter les erreurs mais c'est très compliqué !
A plus tard
Max
Bonjour Max,
Merci pour votre aimable participation dans un français parfaitement honorable.
Pour les débats vous avez à votre disposition les Forums de la Fraternité d'Hermès à cette adresse URL :
http://hermesfraternite.forumparfait.com/
Bien cordialement à vous.
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